Le maire élu de la commune de Cocody, Jean-Baptiste Diagou Gomont, est décédé hier, dans l’après-midi, à la clinique Ghana Canada Center d’Accra, la capitale ghanéenne, des suites d’une courte maladie. C’est à 14h qu’il a été conduit d’urgence à la clinique par son épouse et sa fille après qu’il a piqué, de nouveau, une crise. A l’arrivée du véhicule à l’hôpital, les médecins accourus ont constaté la mort de Diagou Gomont dans la voiture. Le lundi 13 février dernier, Jean-Baptiste Diagou Gomont avait piqué une crise dont il s’était remis. Joint par téléphone sur place à Accra, l’ex-ministre Lazare Koffi Koffi, qui ne cachait pas son émotion, a affirmé que le maire Gomont ne présentait aucun signe de maladie avant son décès brutal qui plonge ses compagnons et sa famille dans une profonde tristesse. « Il se portait très bien. Ce matin (hier, ndlr), il a dit qu’il se sentait mal et sa femme et sa fille l’ont conduit dans une clinique où il est pratiquement mort dans leurs bras », a confié l’ancien ministre des Eaux et forêts du gouvernement Aké N’gbo. La dépouille de Jean-Baptiste Gomon Diagou a été conduite de la Clinique Ghana Canada Center à la morgue de l’hôpital militaire d’Accra hier à 18h30 par son épouse et ses deux enfants ; les ex-ministres Bertin Kadet et Koné Katinan ; Thierry Bouikalo et Konaté Navigué. La nouvelle de la mort du maire Gomont Diagou qui s’est répandue comme une trainée de poudre à Abidjan, a plongé ses ex-collaborateurs et ses proches dans le désarroi. Militant engagé du Fpi qu’il a rejoint dès 1990, Gomont avait fini par s’imposer comme le leader du parti à la rose à Cocody grâce à sa générosité de cœur et sa parfaite maîtrise du terrain. Exilé politique au Ghana depuis avril 2011, il n’attendait que le nouveau pouvoir crée les conditions de retour des exilés pour venir reprendre le combat politique. Hélas ! Le sort en a décidé autrement en ce terrible jour du vendredi 17 février 2012. La rédaction de Notre Voie présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée.
Guillaume T. Gbato
Guillaume T. Gbato