Le chef de la mission onusienne a validé, hier, les différentes étapes du processus électoral des législatives du 11 décembre dernier.
Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Albert Gérard Koenders, a mis fin au suspense. Il a certifié, hier, les élections législatives du 11 décembre dernier. Cette certification a porté sur 193 circonscriptions sur les 205. D’où les précisions du successeur de Young-Jin Choi qui a affirmé qu’il ne s’agit que de certification partielle dans la mesure où les élections ne sont pas encore terminées. « Toutes les conditions nécessaires à la tenue d’élections ouvertes, libres, justes et transparentes sont réunies à toutes les étapes des élections législatives dans 193 circonscriptions », a certifié M. Koenders. Il dit fonder sa décision sur les normes internationales et les cinq critères-cadres qui ont été arrêtés d’un commun accord avec les acteurs ivoiriens de la sortie de crise. Il s’agit d’abord de la paix. Sur cette question, le représentant de Ban Ki Moon en Côte d’Ivoire a indiqué que les élections se sont déroulées dans un climat de paix, en dépit de quelques incidents. Le deuxième de ces critères est l’inclusion. Aussi, a-t-il laissé entendre que le processus électoral a inclu, pour le vote, tous les citoyens remplissant les conditions pour être électeurs, et pour la candidature, toutes personnes éligibles. En ce qui concerne les media d’Etat, M. Koenders s’est réjoui que la faible couverture des premiers jours de la campagne électorale, a été rattrapée et l’équilibre médiatique rétabli. Pour la liste électorale, le représentant du Secrétaire général des Nations Unies s’est félicité que les autorités aient choisi de confirmer la liste électorale déjà arrêtée pour les présidentielles, laquelle liste avait été certifiée par l’Onuci. Le dernier critère à satisfaire était celui des résultats. M. Koenders a déclaré sur ce point que le processus électoral dans les 193 circonscriptions a été dans son ensemble libre, équitable et transparent. Le représentant de Ban Ki Moon n’a pas manqué de féliciter la Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel « pour avoir pleinement joué leur rôle dans la réussite du processus électoral. En ce qui concerne la décision du conseil constitutionnel annulant l’élection dans 11 circonscriptions sur les 66 contestations, M. Koenders a affirmé que « ces décisions n’ont pas d’influence sur la liberté, la transparence et l’équité de l’ensemble du processus électoral et n’altèrent pas sa conviction en ce qui concerne les cinq critères de la certification. Dans son intervention, Gérard Koenders a relevé le calme général qui a prévalu pendant ces législatives, quand il se réfère aux rapports des membres du personnel civil et militaire de l’Onuci déployés sur l’ensemble du territoire. Il évoque aussi les rapports des missions d’observation nationales et internationales qui ont fait le même constat. Pour les élections partielles du 26 février dans les 12 localités, Koenders a assuré que l’Onuci va porter un regard similaire.
Ténin Bè Ousmane
Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Albert Gérard Koenders, a mis fin au suspense. Il a certifié, hier, les élections législatives du 11 décembre dernier. Cette certification a porté sur 193 circonscriptions sur les 205. D’où les précisions du successeur de Young-Jin Choi qui a affirmé qu’il ne s’agit que de certification partielle dans la mesure où les élections ne sont pas encore terminées. « Toutes les conditions nécessaires à la tenue d’élections ouvertes, libres, justes et transparentes sont réunies à toutes les étapes des élections législatives dans 193 circonscriptions », a certifié M. Koenders. Il dit fonder sa décision sur les normes internationales et les cinq critères-cadres qui ont été arrêtés d’un commun accord avec les acteurs ivoiriens de la sortie de crise. Il s’agit d’abord de la paix. Sur cette question, le représentant de Ban Ki Moon en Côte d’Ivoire a indiqué que les élections se sont déroulées dans un climat de paix, en dépit de quelques incidents. Le deuxième de ces critères est l’inclusion. Aussi, a-t-il laissé entendre que le processus électoral a inclu, pour le vote, tous les citoyens remplissant les conditions pour être électeurs, et pour la candidature, toutes personnes éligibles. En ce qui concerne les media d’Etat, M. Koenders s’est réjoui que la faible couverture des premiers jours de la campagne électorale, a été rattrapée et l’équilibre médiatique rétabli. Pour la liste électorale, le représentant du Secrétaire général des Nations Unies s’est félicité que les autorités aient choisi de confirmer la liste électorale déjà arrêtée pour les présidentielles, laquelle liste avait été certifiée par l’Onuci. Le dernier critère à satisfaire était celui des résultats. M. Koenders a déclaré sur ce point que le processus électoral dans les 193 circonscriptions a été dans son ensemble libre, équitable et transparent. Le représentant de Ban Ki Moon n’a pas manqué de féliciter la Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel « pour avoir pleinement joué leur rôle dans la réussite du processus électoral. En ce qui concerne la décision du conseil constitutionnel annulant l’élection dans 11 circonscriptions sur les 66 contestations, M. Koenders a affirmé que « ces décisions n’ont pas d’influence sur la liberté, la transparence et l’équité de l’ensemble du processus électoral et n’altèrent pas sa conviction en ce qui concerne les cinq critères de la certification. Dans son intervention, Gérard Koenders a relevé le calme général qui a prévalu pendant ces législatives, quand il se réfère aux rapports des membres du personnel civil et militaire de l’Onuci déployés sur l’ensemble du territoire. Il évoque aussi les rapports des missions d’observation nationales et internationales qui ont fait le même constat. Pour les élections partielles du 26 février dans les 12 localités, Koenders a assuré que l’Onuci va porter un regard similaire.
Ténin Bè Ousmane
