Plusieurs centaines de partisans de
l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l`humanité,
ont manifesté samedi devant la prison de la Cour pénale internationale (CPI) à
la Haye, a constaté un journaliste de l`AFP.
"Aujourd`hui est une journée très spéciale pour nous. Il y a 20 ans jour
pour jour, le président Gbagbo était mis en prison par M. (Alassane) Ouattara
après une manifestation", a déclaré à l`AFP Brigitte Kuyo, qui représente le
Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo.
"Alors que l`histoire se répète, nous sommes ici pour nous souvenir de ce
jour. On nous a dit que le Président Gbagbo avait été déplacé de sa cellule
jusqu`à ce côté de la prison pour pouvoir entendre notre soutien", a-t-elle
ajouté.
M. Ouattara était à l`époque Premier ministre et M. Gbagbo dans
l`opposition.
Venus des Pays-Bas, de France, d`Italie et de Grande-Bretagne, les
militants se sont rassemblés devant le centre de détention de la CPI à
Scheveningen, le quartier balnéaire de La Haye, où Laurent Gbagbo est écroué
depuis le 30 novembre.
La police a estimé le nombre de participants à 300, alors que les
organisateurs ont évoqué le nombre de 1.000 manifestants. Brandissant des
drapeaux ivoiriens, ils ont défilé de l`ambassade française dans le centre de
La Haye jusqu`à la prison, quelques kilomètres plus loin, en entonnant des
chants pro-Gbagbo.
"Nous voulons dire au président Gbagbo que nous n`arrêterons pas le
combat", a dit Abel Naki, président du Conseil de la résistance ivoirienne.
Arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, M. Gbagbo, 66 ans, est soupçonné par la
CPI d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité commis par ses
forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 lors des violences ayant
suivi l`élection présidentielle de novembre 2010.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane
Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000
morts selon les Nations Unies.
D`après les organisateurs, environ 3.000 personnes sont attendues à La Haye
le 18 juin prochain, jour où Laurent Gbagbo doit être entendu par des juges
pour déterminer si les charges qui pèsent contre lui seront confirmées.
l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l`humanité,
ont manifesté samedi devant la prison de la Cour pénale internationale (CPI) à
la Haye, a constaté un journaliste de l`AFP.
"Aujourd`hui est une journée très spéciale pour nous. Il y a 20 ans jour
pour jour, le président Gbagbo était mis en prison par M. (Alassane) Ouattara
après une manifestation", a déclaré à l`AFP Brigitte Kuyo, qui représente le
Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo.
"Alors que l`histoire se répète, nous sommes ici pour nous souvenir de ce
jour. On nous a dit que le Président Gbagbo avait été déplacé de sa cellule
jusqu`à ce côté de la prison pour pouvoir entendre notre soutien", a-t-elle
ajouté.
M. Ouattara était à l`époque Premier ministre et M. Gbagbo dans
l`opposition.
Venus des Pays-Bas, de France, d`Italie et de Grande-Bretagne, les
militants se sont rassemblés devant le centre de détention de la CPI à
Scheveningen, le quartier balnéaire de La Haye, où Laurent Gbagbo est écroué
depuis le 30 novembre.
La police a estimé le nombre de participants à 300, alors que les
organisateurs ont évoqué le nombre de 1.000 manifestants. Brandissant des
drapeaux ivoiriens, ils ont défilé de l`ambassade française dans le centre de
La Haye jusqu`à la prison, quelques kilomètres plus loin, en entonnant des
chants pro-Gbagbo.
"Nous voulons dire au président Gbagbo que nous n`arrêterons pas le
combat", a dit Abel Naki, président du Conseil de la résistance ivoirienne.
Arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, M. Gbagbo, 66 ans, est soupçonné par la
CPI d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité commis par ses
forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 lors des violences ayant
suivi l`élection présidentielle de novembre 2010.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane
Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000
morts selon les Nations Unies.
D`après les organisateurs, environ 3.000 personnes sont attendues à La Haye
le 18 juin prochain, jour où Laurent Gbagbo doit être entendu par des juges
pour déterminer si les charges qui pèsent contre lui seront confirmées.