Trente sept ans après la création de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), un Ivoirien vient d’en prendre les commandes pour un mandat d’un an renouvelable, au cours de la 40ème session de l’institution qui s’est tenue le vendredi 17 février, à Abuja, au Nigeria.
Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, succède au président nigérian Goodluck Jonathan. Il a été élu à l’unanimité par ses pairs ouest africains et présidera cette vingtième puissance économique. «Avec la présidence de la Cedeao, c’est un défi important, surtout dans cette période de difficulté au plans économique, militaire et institutionnel. La Côte d’Ivoire aura à jouer un rôle de moteur et d’exemple. Avec tout cela, le bien-être des Ivoiriens devra s’améliorer, avec la possibilité d’avoir des marchés plus larges », a-t-il confié à la presse, après son élection. Face aux défis, le chef de l’Etat a souhaité que les positions des présidents membres de la Cedeao soient communes sur les grandes questions d’actualité. « Ces positions communes devraient être appliquées rigoureusement par chacun des Etats membres de notre communauté. L’indispensable solidarité entre nos Etats est primordiale pour parler d’une même voix. Et aussi pour atteindre plus rapidement les objectifs, aux plans régional, continental et mondial. La position arrêtée par les chefs d’Etats doit être sacrée », a fait remarquer le chef de l’Etat ivoirien. Il a souhaité que le passage de la Cedeao des Etats à une Cedeao des peuples soit une réalité. A son arrivée à l’aéroport Félix Houphouët Boigny de Port Bouët en provenance de Cotonou, le président en exercice de la Cedeao a été accueilli par le Premier ministre, des membres du gouvernement et par les grands commandements de l’armée ivoirienne. Il a reçu les honneurs militaires et s’est dit prêt à présider aux destinées de la Cedeao.
Les grands chantiers du président en exercice de la Cedeao
« Nous devons être plus rigoureux dans ce que nous devons faire. Que ce soit au Nigéria, avec la menace Boko Haram, au Mali, avec la situation dans le Nord, avec les Touaregs et également avec les élections à venir, vous savez que c’est une question de volonté politique. Nous devons faire en sorte que notre communauté, qui est l’une des meilleures au plan fonctionnement, puisse avoir des objectifs cohérents. Mon intention est d’accélérer les différents programmes au sein de la Cedeao. Parmi ces programmes, il y a l’aspect économique et financier. Il y a des fonds qui sont disponibles au niveau de l’Union africaine, de la Chine. Il fallait décaisser pour travailler sur les infrastructures, qu’elles soient routières ou ferroviaires. Il y a la question de l’énergie. Nous ferons en sorte d’avoir des rencontres fréquentes au niveau des ministres pour accélérer ces dossiers. A mon sens, il faudra que la Cedeao travaille de manière plus hiérarchisée. Les ambassadeurs doivent faire un travail préparatoire, ensuite les ministres et enfin les chefs d’Etat peuvent se réunir pour prendre des décisions, (…) comme en Europe», a souhaité le président en exercice de la Cedeao. Soulignons que le prochain sommet de l’institution sous-régionale aura lieu en Côte d’Ivoire, à Yamoussoukro. Notons que le président de la République ivoirien a assisté, le samedi 18 février, à un mini sommet de l’Union africaine (UA) consacré à la situation sécuritaire en Afrique. Cette réunion informelle, dans le cadre de la présidence de l’Ua du président béninois Thomas Yayi Boni, s’est tenue à Cotonou et a réuni plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement. Cette rencontre a été une initiative du président béninois, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine. L’objectif a été, pour les chefs d’Etat, de définir sa feuille de route pour son mandat d’un an et les conflits récurrents en Afrique. Il a invité ses pairs à fédérer leurs énergies. Car, les grandes victoires ne sont possibles que dans l’union.
PATRICK N’GUESSAN
Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, succède au président nigérian Goodluck Jonathan. Il a été élu à l’unanimité par ses pairs ouest africains et présidera cette vingtième puissance économique. «Avec la présidence de la Cedeao, c’est un défi important, surtout dans cette période de difficulté au plans économique, militaire et institutionnel. La Côte d’Ivoire aura à jouer un rôle de moteur et d’exemple. Avec tout cela, le bien-être des Ivoiriens devra s’améliorer, avec la possibilité d’avoir des marchés plus larges », a-t-il confié à la presse, après son élection. Face aux défis, le chef de l’Etat a souhaité que les positions des présidents membres de la Cedeao soient communes sur les grandes questions d’actualité. « Ces positions communes devraient être appliquées rigoureusement par chacun des Etats membres de notre communauté. L’indispensable solidarité entre nos Etats est primordiale pour parler d’une même voix. Et aussi pour atteindre plus rapidement les objectifs, aux plans régional, continental et mondial. La position arrêtée par les chefs d’Etats doit être sacrée », a fait remarquer le chef de l’Etat ivoirien. Il a souhaité que le passage de la Cedeao des Etats à une Cedeao des peuples soit une réalité. A son arrivée à l’aéroport Félix Houphouët Boigny de Port Bouët en provenance de Cotonou, le président en exercice de la Cedeao a été accueilli par le Premier ministre, des membres du gouvernement et par les grands commandements de l’armée ivoirienne. Il a reçu les honneurs militaires et s’est dit prêt à présider aux destinées de la Cedeao.
Les grands chantiers du président en exercice de la Cedeao
« Nous devons être plus rigoureux dans ce que nous devons faire. Que ce soit au Nigéria, avec la menace Boko Haram, au Mali, avec la situation dans le Nord, avec les Touaregs et également avec les élections à venir, vous savez que c’est une question de volonté politique. Nous devons faire en sorte que notre communauté, qui est l’une des meilleures au plan fonctionnement, puisse avoir des objectifs cohérents. Mon intention est d’accélérer les différents programmes au sein de la Cedeao. Parmi ces programmes, il y a l’aspect économique et financier. Il y a des fonds qui sont disponibles au niveau de l’Union africaine, de la Chine. Il fallait décaisser pour travailler sur les infrastructures, qu’elles soient routières ou ferroviaires. Il y a la question de l’énergie. Nous ferons en sorte d’avoir des rencontres fréquentes au niveau des ministres pour accélérer ces dossiers. A mon sens, il faudra que la Cedeao travaille de manière plus hiérarchisée. Les ambassadeurs doivent faire un travail préparatoire, ensuite les ministres et enfin les chefs d’Etat peuvent se réunir pour prendre des décisions, (…) comme en Europe», a souhaité le président en exercice de la Cedeao. Soulignons que le prochain sommet de l’institution sous-régionale aura lieu en Côte d’Ivoire, à Yamoussoukro. Notons que le président de la République ivoirien a assisté, le samedi 18 février, à un mini sommet de l’Union africaine (UA) consacré à la situation sécuritaire en Afrique. Cette réunion informelle, dans le cadre de la présidence de l’Ua du président béninois Thomas Yayi Boni, s’est tenue à Cotonou et a réuni plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement. Cette rencontre a été une initiative du président béninois, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine. L’objectif a été, pour les chefs d’Etat, de définir sa feuille de route pour son mandat d’un an et les conflits récurrents en Afrique. Il a invité ses pairs à fédérer leurs énergies. Car, les grandes victoires ne sont possibles que dans l’union.
PATRICK N’GUESSAN
