L'atelier sur l'actualisation du Plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption (PNBGL) tenu du 16 au 18 février à Grand Bassam, s'est achevé. Soixante quinze participants issus du secteur public et de la société civile ont fait le diagnostic de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Constat : forte dépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis de l'exécutif, corruption au sein de l'appareil judiciaire et des forces de défense et de sécurité, méconnaissance et violation des droits et liberté des citoyens ainsi que la faible culture démocratique. Tous ces facteurs, selon les séminaristes, constituent un frein à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption. Pour y remédier, les experts ont recommandé entre autres, la mise sur pied d'un observatoire de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, un pôle d'excellence en vue de promouvoir des ressources humaines de qualité. L'atelier a également encouragé l'adhésion des entreprises publiques au code ivoirien de bonne gouvernance. Le Secrétaire national à la Bonne gouvernance et au renforcement des capacités, Méïté Sindou, s'est pour sa part félicité de la qualité des travaux et des résolutions. « Je me réjouis des propositions pertinentes faites par l'atelier. Je souhaite vivement que les résolutions ne restent pas lettres mortes. Elles doivent être appliquées. », a plaidé Méïté Sindou.
Zana Coulibaly
Zana Coulibaly