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Politique Publié le lundi 20 février 2012 | Le Patriote

Motus : Février

Avant-hier, c’était le 18 février. Une date désormais inscrite en lettres de sang dans la mémoire collective. Il y a 20 ans que Laurent Gbagbo et le Front Populaire Ivoirien invitaient la violence et la casse dans le débat politique. On se rappelle comme si c’était hier, que le 18 février 1992, le pensionnaire de la Cour Pénale Internationale et ses camarades dits socialistes, saccageaient le Plateau, le centre des affaires de la capitale économique, pour exprimer leur différence et pour rompre d’avec la culture de paix, de fraternité et de concorde qui a toujours caractérisé notre pays. Il y a 20 ans, Gbagbo et les siens mettaient le Plateau à feu et à sang. A notre corps défendant, le vandalisme prenait place dans le landerneau politique. Depuis cette date, la boite de Pandore ainsi ouverte par les frontistes, n’a pas manqué d’embraser la Côte d’Ivoire. Dans l’opposition comme au pouvoir d’Etat, la refondation n’a pas varié dans sa démarche. Elle a inauguré toutes les formes de violence pour marquer son existence. Pendant la dernière décennie, le FPI a cassé, fait de nombreux charniers, enlevé des citoyens qui n’épousaient pas ses dérives et exactions, tué des dizaines de milliers de personnes. Ce n’est donc pas un hasard si le chef de file, Laurent Gbagbo, séjourne en ce moment dans une prison internationale. On voit aisément l’ampleur du désastre et du chaos créés par ces curieux socialistes. Il ne faut pas s’en offusquer, autre mesure. Au commencement était la violence et elle ne pouvait que perdurer avec cette formation politique. Pour ces gens qui se pavanaient pour dire aux Ivoiriens être « des poches de moralité », on ne peut pas faire la politique sans verser le sang, sans tuer, sans casser et sans voler les deniers publics. Le grand chef de la refondation affichait sa joie débordante devant cette donne : « Mille morts à droite, mille morts à gauche, moi j’avance ». On ne peut pas dire qu’il n’a pas avancé dans ses errements tant il a martyrisé le peuple ivoirien. Pour l’histoire, il ne faut jamais oublier le 18 février 1992. Cette date doit aiguiser en permanence nos esprits au moment où les vieux démons du FPI refont surface
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