Les lampions viennent de s’éteindre sur la 40ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement à Abuja au Nigeria. L’absence des 7 des 15 chefs d’Etat n’a pas empêché l’élection du président ivoirien à la tête de cette organisation
Comme annoncée en fanfare, la 40ème session ordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest s’est révifiée à l’issue des travaux sanctionnés par l’élection du président ivoirien à la tête de l’institution. Au menu de la rencontre, plusieurs sujets minant les pays ouest-africains. Entre autres la piraterie maritime dans le golf de guinée, l’insécurité sur toutes ses formes, la sécurité pendant les élections, les crises politiques et sociales en Afrique, le développement économique, l’union douanière et la famine
Les grands absents
Même si certains chefs d’Etat se sont faits représentés, reste que les justifications étaient moins convaincantes. Sur les quinze pays formant la CEDEAO, l’absence de sept chefs d’Etat a été constatée. Raison principale invoquée ? Les scrutins conflictuels dans leurs pays respectifs. Le Togo, lui était le grand absent. Quant au Sénégal, le Mali, la Gambie, le Ghana, le Cap vert, ils y ont été représentés. Toutefois, officieusement l’absence de ces chefs d’Etat se justifierait par la trop grande influence des puissances occidentales sur les décisions de leur organisation. Les décisions de la CEDEAO, outre passées par la France et les Etats-Unis dans la résolution de la crise ivoirienne, libyenne et autres constituent en partie les griefs contenus par certains de ces grands absents. Qui voient en ces puissances occidentales des déstabilisateurs de régime.
Les secrets de l’élection de Ouattara
« Nous sommes heureux d’accueillir à ce sommet le président Alassane Ouattara. Sa présence à ce sommet renforce notre organisation et nous lui souhaitons plein succès dans la conduite des affaires dans son pays » a déclaré le président Goodluck Jonathan à l’ouverture de la cérémonie. Qui a insisté sur la nécessité de la cohésion. Pour l’heureux élu, son élection a été le fruit ‘‘d’une proposition de ses pairs’’. Et le président nigérian figure en bonne place parmi ses directeurs de campagne. L’autre aspect concerne les ressources financières pour le bon fonctionnement de l’organisation. Les cotisations imposées aux différents pays membres qui parviennent difficilement à honorer leurs engagements financiers. Locomotive de la sous région, la Côte d’Ivoire a été de tous les temps la grande pourvoyeuse de fonds des organisations ouest africaines. Les crises successives n’ont pas permis d’asseoir une véritable ligne budgétaire pour conduire à bien les activités de l’organisation. En choisissant le président ivoirien, l’idée de renouer avec les vieilles pratiques où Houphouët Boigny venait à la rescousse de ses pairs en difficulté pour renflouer les caisses de la CEDEAO. Et Ouattara ne se ferait pas prier. Le troisième secret concerne la dynamique militaire, économique, commerciale, politique dans un ensemble face aux blocs internationaux. Le renforcement de l’axe Abuja-Abidjan n’est pas fortuit. Tactiquement, les pays anglophones et francophones auront décidé de se départir du complexe de pré carré de l’occident pour parler Afrique. Et non de problème de pays anglophones ou francophones. En somme, la voie de ‘‘un pour tous, tous pour un’’ pour constituer un grand bloc ouest-africain face aux défis mondiaux : parler d’une même voie, maintenir la cohésion, avoir une position militaire et politique commune, réunir les forces économiques avec l’addition des ressources des pays membres. Et le Nigeria, cet autre grand pays avec d’énormes potentialités naturelles est là pour jouer sa partition de premier adjoint. Un honneur pour la Côte d’Ivoire d’autant depuis les 36 années, aucun représentant ivoiriens n’a brigué la présidence de ladite institutionu
K.Zéguédoua Tano
Comme annoncée en fanfare, la 40ème session ordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest s’est révifiée à l’issue des travaux sanctionnés par l’élection du président ivoirien à la tête de l’institution. Au menu de la rencontre, plusieurs sujets minant les pays ouest-africains. Entre autres la piraterie maritime dans le golf de guinée, l’insécurité sur toutes ses formes, la sécurité pendant les élections, les crises politiques et sociales en Afrique, le développement économique, l’union douanière et la famine
Les grands absents
Même si certains chefs d’Etat se sont faits représentés, reste que les justifications étaient moins convaincantes. Sur les quinze pays formant la CEDEAO, l’absence de sept chefs d’Etat a été constatée. Raison principale invoquée ? Les scrutins conflictuels dans leurs pays respectifs. Le Togo, lui était le grand absent. Quant au Sénégal, le Mali, la Gambie, le Ghana, le Cap vert, ils y ont été représentés. Toutefois, officieusement l’absence de ces chefs d’Etat se justifierait par la trop grande influence des puissances occidentales sur les décisions de leur organisation. Les décisions de la CEDEAO, outre passées par la France et les Etats-Unis dans la résolution de la crise ivoirienne, libyenne et autres constituent en partie les griefs contenus par certains de ces grands absents. Qui voient en ces puissances occidentales des déstabilisateurs de régime.
Les secrets de l’élection de Ouattara
« Nous sommes heureux d’accueillir à ce sommet le président Alassane Ouattara. Sa présence à ce sommet renforce notre organisation et nous lui souhaitons plein succès dans la conduite des affaires dans son pays » a déclaré le président Goodluck Jonathan à l’ouverture de la cérémonie. Qui a insisté sur la nécessité de la cohésion. Pour l’heureux élu, son élection a été le fruit ‘‘d’une proposition de ses pairs’’. Et le président nigérian figure en bonne place parmi ses directeurs de campagne. L’autre aspect concerne les ressources financières pour le bon fonctionnement de l’organisation. Les cotisations imposées aux différents pays membres qui parviennent difficilement à honorer leurs engagements financiers. Locomotive de la sous région, la Côte d’Ivoire a été de tous les temps la grande pourvoyeuse de fonds des organisations ouest africaines. Les crises successives n’ont pas permis d’asseoir une véritable ligne budgétaire pour conduire à bien les activités de l’organisation. En choisissant le président ivoirien, l’idée de renouer avec les vieilles pratiques où Houphouët Boigny venait à la rescousse de ses pairs en difficulté pour renflouer les caisses de la CEDEAO. Et Ouattara ne se ferait pas prier. Le troisième secret concerne la dynamique militaire, économique, commerciale, politique dans un ensemble face aux blocs internationaux. Le renforcement de l’axe Abuja-Abidjan n’est pas fortuit. Tactiquement, les pays anglophones et francophones auront décidé de se départir du complexe de pré carré de l’occident pour parler Afrique. Et non de problème de pays anglophones ou francophones. En somme, la voie de ‘‘un pour tous, tous pour un’’ pour constituer un grand bloc ouest-africain face aux défis mondiaux : parler d’une même voie, maintenir la cohésion, avoir une position militaire et politique commune, réunir les forces économiques avec l’addition des ressources des pays membres. Et le Nigeria, cet autre grand pays avec d’énormes potentialités naturelles est là pour jouer sa partition de premier adjoint. Un honneur pour la Côte d’Ivoire d’autant depuis les 36 années, aucun représentant ivoiriens n’a brigué la présidence de ladite institutionu
K.Zéguédoua Tano