La promesse du président Ouattara de créer 200 000 emplois par an est en marche. La Banque mondiale vient d’accorder une assistance de 25 milliards de Fcfa au profit de 15 000 jeunes sur une période de trois ans.
Elle ne l’avait jamais fait. C’est la première fois que la Banque mondiale (BM) consacre exclusivement un financement de 50 millions de dollars (soit 25 milliards de Fcfa) à un projet d’emploi de jeunes en Afrique. A travers le Projet de création d’emplois jeunes et de développement de compétences (Pejedec), l’institution a décidé d’accompagner le programme de création d’emplois du président Ouattara. Le lancement du projet a eu lieu, hier, à la salle de conférence de la Crrae- Uemoa au Plateau, en présence de plusieurs ministres et le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Madani Tall. C’est un programme d’une durée de trois ans, reparti en trois composantes, qui va profiter à 15 000 jeunes hommes et femmes âgés de 18 à 30 ans. La première composante appuiera les opportunités d’emplois temporaires à travers des travaux publics à haute intensité de main d’œuvre (Thimo), des jeunes non qualifiés ou peu qualifiés des zones rurales et urbaines. La deuxième va viser à améliorer l’employabilité en offrant à des jeunes déjà diplômés plusieurs niveaux de compétence avec à l’appui une première expérience de travail. Et enfin la troisième renforcera la capacité des institutions publiques et privées engagées dans la mise en œuvre du projet. Toutes ces actions devraient permettre, selon le coordonnateur du Pejedec, Bamba Adama, de faire face aux défis du chômage qui s’est accentué avec la récente crise militaro-politique. Car, souligne-t-il, « 60% de la population entre 15 et 35 ans sont au chômage ou sous-employés ». Ce qui représente environ quatre millions d’Ivoiriens. Selon Bamba Adama, dans les jours à venir, les informations sur les modalités d’inscriptions aux programmes seront communiquées via tous les moyens de communication. Et les inscriptions pourront se faire, dit-il, à Abidjan, mais aussi à partir de toutes les villes dotées de la connexion Internet. Le représentant de la Banque mondiale s’est réjoui de la célérité de la mise en place du programme. « La synergie entre la BM, le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère de l’Emploi a permis de préparer ce projet en un temps record de six mois, alors que traditionnellement, une opération d’une telle envergure requière 18 ou 24 mois », a-t-il fait remarquer. Le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné, tutelle du projet, a engagé le coordonnateur du projet à relever le défi d’espoir que suscite le programme. « La réussite de votre mission facilitera les négociations du gouvernement avec la Banque mondiale et d’autres bailleurs de fonds pour mobiliser davantage de ressources pour un plus grand nombre de jeunes », a-t-il expliqué. Le ministre d’Etat, Garde des sceaux ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou, qui représentait le chef de l’Etat, a traduit la reconnaissance de l’Etat à la BM. Selon lui, « les années d’errements de la Côte d’Ivoire ont laissé un lourd passif qui constitue un défi à relever ». Ajoutant que former des jeunes constitue un facteur de paix sociale.
Kuyo Anderson
Elle ne l’avait jamais fait. C’est la première fois que la Banque mondiale (BM) consacre exclusivement un financement de 50 millions de dollars (soit 25 milliards de Fcfa) à un projet d’emploi de jeunes en Afrique. A travers le Projet de création d’emplois jeunes et de développement de compétences (Pejedec), l’institution a décidé d’accompagner le programme de création d’emplois du président Ouattara. Le lancement du projet a eu lieu, hier, à la salle de conférence de la Crrae- Uemoa au Plateau, en présence de plusieurs ministres et le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Madani Tall. C’est un programme d’une durée de trois ans, reparti en trois composantes, qui va profiter à 15 000 jeunes hommes et femmes âgés de 18 à 30 ans. La première composante appuiera les opportunités d’emplois temporaires à travers des travaux publics à haute intensité de main d’œuvre (Thimo), des jeunes non qualifiés ou peu qualifiés des zones rurales et urbaines. La deuxième va viser à améliorer l’employabilité en offrant à des jeunes déjà diplômés plusieurs niveaux de compétence avec à l’appui une première expérience de travail. Et enfin la troisième renforcera la capacité des institutions publiques et privées engagées dans la mise en œuvre du projet. Toutes ces actions devraient permettre, selon le coordonnateur du Pejedec, Bamba Adama, de faire face aux défis du chômage qui s’est accentué avec la récente crise militaro-politique. Car, souligne-t-il, « 60% de la population entre 15 et 35 ans sont au chômage ou sous-employés ». Ce qui représente environ quatre millions d’Ivoiriens. Selon Bamba Adama, dans les jours à venir, les informations sur les modalités d’inscriptions aux programmes seront communiquées via tous les moyens de communication. Et les inscriptions pourront se faire, dit-il, à Abidjan, mais aussi à partir de toutes les villes dotées de la connexion Internet. Le représentant de la Banque mondiale s’est réjoui de la célérité de la mise en place du programme. « La synergie entre la BM, le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère de l’Emploi a permis de préparer ce projet en un temps record de six mois, alors que traditionnellement, une opération d’une telle envergure requière 18 ou 24 mois », a-t-il fait remarquer. Le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné, tutelle du projet, a engagé le coordonnateur du projet à relever le défi d’espoir que suscite le programme. « La réussite de votre mission facilitera les négociations du gouvernement avec la Banque mondiale et d’autres bailleurs de fonds pour mobiliser davantage de ressources pour un plus grand nombre de jeunes », a-t-il expliqué. Le ministre d’Etat, Garde des sceaux ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou, qui représentait le chef de l’Etat, a traduit la reconnaissance de l’Etat à la BM. Selon lui, « les années d’errements de la Côte d’Ivoire ont laissé un lourd passif qui constitue un défi à relever ». Ajoutant que former des jeunes constitue un facteur de paix sociale.
Kuyo Anderson