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Politique Publié le mercredi 22 février 2012 | Nord-Sud

Elections du 26 février - Wodié va encore sévir

© Nord-Sud Par FN
Conseil constitutionnel: Le Président Ouattara nomme Francis Wodié
Lundi 25 juillet 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le chef de l`Etat procède à la nomination du Pr Francis Wodié en qualité de nouveau président du Conseil constitutionnel
Avant même que la session de rattrapage des législatives du 11 décembre 2011 se tienne, les réclamations ont commencé à pleuvoir sur la table du Conseil constitutionnel.

C’est un vrai poker menteur. Le Conseil constitutionnel aura encore fort à faire après les partielles du 26 février prochain. C’est que, à quelques jours de la tenue de ces élections législatives, la tension monte dangereusement dans les différents états-majors. Des candidats suspectent leurs adversaires de vouloir tricher ou de vouloir faire un passage en force. En réalité, les premiers griefs remontent avant l’ouverture officielle de la campagne. Ils émanaient de Jean-Benoît Papa Nouveau, candidat indépendant au scrutin législatif dans la circonscription électoral de Grand-Lahou. Mercredi dernier, il est monté au créneau pour dénoncer le climat d’avant campagne qui prévalait à Grand-Lahou, l’imputant surtout au candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), Djaha Jean. Mieux, Jean-Benoît Papa Nouveau, fils d’un célèbre guide religieux, avait plaidé le recalage de Djaha Jean au motif qu’il serait à l’origine des actes de violences qui ont justifié l’invalidation du vote du 11 décembre dernier. Aujourd’hui, il décide de suspendre sa campagne pour les mêmes raisons qu’il avait évoquées lors de sa conférence de presse de mercredi passé. Manifestement, Francis Wodié et son collège de juges électoraux devraient avoir d’autres grains à moudre. Dans la même aire géographique, un autre candidat, Alain Lobognon bat aussi la mesure. Arguant avoir pris des agents de la Commission électorale indépendante (Cei) en flagrant délit de soutien à son adversaire, il a introduit une requête en recomposition de l’organe électorale à Gbangbam, une localité de la circonscription de Fresco. Mais, assurément, la requête du cadre des Forces nouvelles a très peu de chance d’aboutir. Et, pour cause, explique Sourou Koné, « on ne s’en sortirait pas si on devrait donner une suite favorable à toutes ces requêtes qui nous parviennent chaque jour ». Nonobstant cet avis de la Cei, les espoirs ne s’envolent pas puisque M. Koné admet que la participation d’un agent de l’organe électoral aux activités d’un candidat est bien une faute. Reste donc la voie du Conseil constitutionnel. Précautionneux, le candidat Lobognon a d’ores et déjà envoyé copie de sa requête au juge des élections. Pour d’autres motifs, les sages ivoiriens devraient être saisis par d’autres candidats dans la mesure où, selon les échos qui nous parviennent, il y aurait quelques tensions perceptibles dans l’air dans les circonscriptions de Logoualé, de Biankouma, de Duékoué, de Facobly et de Bouna. La période de réclamation qui s’ouvrira après le scrutin de dimanche prochain, s’annonce par conséquent animée. Mais, surprise des surprises, le vice-président de la Cei nous apprend que rien n’est définitivement acquis pour les députés dont les 242 députés considérés comme élus. « Même après deux ans, le Conseil constitutionnel peut annuler leur élection si une requête valable est déposée dans ce sens devant cet organe », assure M. Koné. Des têtes pourraient tomber !

Marc Dossa
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