La Fondation Vilcek vient de décerner au chorégraphe-danseur ivoirien Michel Kouakou le Prix Vilcek 2012 du meilleur talent prometteur dans le domaine de la danse, un prix qui récompense ses représentations et ses chorégraphies aux multiples influences. Ainsi, ce prix qui récompense la contribution des artistes immigrés qui vivent aux Etats-Unis dans le domaine artistique a précisément craqué cette année pour la danse.
Le Prix Vilcek est décerné tous les ans à un(e) jeune artiste de nationalité étrangère qui symbolise la vitalité que les artistes immigrants injectent dans l’art américain. Michel Kouakou – désigné par un jury composé de professionnels de la danse, dont des critiques, écrivains, danseurs, chorégraphes et enseignants issus d’institutions célèbres comme la Juilliard School, Dance Magazine, le New York City Ballet et le National Endowment for the Arts – a donc répondu de manière impressionnante à ce critère. Ses chorégraphies étant largement inspirées des expériences qu’il a vécues à travers le monde, à partir d’Abidjan. En effet, le jeune chorégraphe-danseur ivoirien exécute à la fois les danses traditionnelles de l’Afrique occidentale et les danses contemporaines américaines pour aboutir à des chorégraphies se situant à mi-chemin de ces deux univers. Ce qui est frappant, souligne New York Times, ce sont les tensions qui existent entre ces deux influences dans sa chorégraphie. «Il joue déjà avec les notions d’identité et de déplacement, parfois avec beaucoup de réussite », ajoute le journal américain.
Le 2 avril 2012,
à New York
Directeur-fondateur de la compagnie Daara Dance basée à New York, aux Usa, après des années de formation au mythique Village Ki-Yi d’Abidjan, Michel Kouakou s’est produit et a présenté ses chorégraphies dans de nombreux pays répartis sur 4 continents, dont l’Afrique, l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord. Il a été recruté dans les rues d’Abidjan par le Village Ki-Yi à l’âge de 15 ans. Par la suite, Michel Kouakou a travaillé sous la houlette de Germaine Acogny, Reggie Wilson, Bud Blumenthal et Kora Yamazaki. Sa compagnie existe depuis 9 ans. Dès lors, le jeune chorégraphe ivoirien accumule des prix dont le Artist Fellowship décerné en 2007 par la New York Foundation for the Arts.
Aux États-Unis, Michel Kouakou s’est déjà produit à Joyce Soho, au Dance Theater Workshop, Los Angeles County Museum of Art et Bates Dance Festival.
À l’étranger, ses œuvres ont été présentées à Londres, aux Pays-Bas, en France, au Tchad, en Tunisie, en Italie, en Israël, en République tchèque et, bien sûr, en Côte d’Ivoire.
A ses heures perdues, l’artiste ivoirien devient professeur de danse à l’Université de Californie, à Los Angeles.
Le 2 avril 2012, à New York, avec d’autres lauréats de la Fondation, c’est cet excellent Michel Kouakou qui recevra son prix d’une valeur de $25 000.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
Le Prix Vilcek est décerné tous les ans à un(e) jeune artiste de nationalité étrangère qui symbolise la vitalité que les artistes immigrants injectent dans l’art américain. Michel Kouakou – désigné par un jury composé de professionnels de la danse, dont des critiques, écrivains, danseurs, chorégraphes et enseignants issus d’institutions célèbres comme la Juilliard School, Dance Magazine, le New York City Ballet et le National Endowment for the Arts – a donc répondu de manière impressionnante à ce critère. Ses chorégraphies étant largement inspirées des expériences qu’il a vécues à travers le monde, à partir d’Abidjan. En effet, le jeune chorégraphe-danseur ivoirien exécute à la fois les danses traditionnelles de l’Afrique occidentale et les danses contemporaines américaines pour aboutir à des chorégraphies se situant à mi-chemin de ces deux univers. Ce qui est frappant, souligne New York Times, ce sont les tensions qui existent entre ces deux influences dans sa chorégraphie. «Il joue déjà avec les notions d’identité et de déplacement, parfois avec beaucoup de réussite », ajoute le journal américain.
Le 2 avril 2012,
à New York
Directeur-fondateur de la compagnie Daara Dance basée à New York, aux Usa, après des années de formation au mythique Village Ki-Yi d’Abidjan, Michel Kouakou s’est produit et a présenté ses chorégraphies dans de nombreux pays répartis sur 4 continents, dont l’Afrique, l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord. Il a été recruté dans les rues d’Abidjan par le Village Ki-Yi à l’âge de 15 ans. Par la suite, Michel Kouakou a travaillé sous la houlette de Germaine Acogny, Reggie Wilson, Bud Blumenthal et Kora Yamazaki. Sa compagnie existe depuis 9 ans. Dès lors, le jeune chorégraphe ivoirien accumule des prix dont le Artist Fellowship décerné en 2007 par la New York Foundation for the Arts.
Aux États-Unis, Michel Kouakou s’est déjà produit à Joyce Soho, au Dance Theater Workshop, Los Angeles County Museum of Art et Bates Dance Festival.
À l’étranger, ses œuvres ont été présentées à Londres, aux Pays-Bas, en France, au Tchad, en Tunisie, en Italie, en Israël, en République tchèque et, bien sûr, en Côte d’Ivoire.
A ses heures perdues, l’artiste ivoirien devient professeur de danse à l’Université de Californie, à Los Angeles.
Le 2 avril 2012, à New York, avec d’autres lauréats de la Fondation, c’est cet excellent Michel Kouakou qui recevra son prix d’une valeur de $25 000.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
