Un collectif d’avocats européens, selon le site afrik53.com, s’est constitué pour traduire le président ivoirien Alassane Ouattara et son premier ministre Guillaume Soro devant les juridictions internationales. Les semaines et mois à venir s’annoncent donc palpitantes au plan judiciaire, pour le régime Ouattara ajoute ce site. Plus d’une dizaine d’avocats français, suisses et belges auraient décidé de défendre les intérêts des victimes de la crise post-électorale, notamment des dizaines de milliers de réfugiés ivoiriens installés dans les camps au Ghana, Libéria, Bénin et Togo. Afrik-55.com soutient que depuis plus d’un mois, ces avocats ont travaillé sans relâche avec la Fédération des camps de réfugiés ivoiriens de l’Afrique de l’ouest (Fcriao), pour recueillir les témoignages et plaintes des réfugiés, tous « victimes » du régime Ouattara. Quelques-uns de ces avocats ont séjourné récemment au Togo et au Ghana, au contact des réfugiés, afin de boucler le dossier. Ainsi, après ce minutieux travail, le président de l’ensemble des réfugiés installés dans les quatre pays, Alexis Séban, a décidé de porter plainte au nom des 200.000 réfugiés, contre Alassane Ouattara et Guillaume Soro. Devant le Tribunal de première instance de Bruxelles. «Depuis l’éclatement de la crise post-électorale, près de 200. 000 de nos concitoyens vivent réfugiés dans des camps à travers l’Afrique. La Fcriao (Fédération des Camps de Réfugiés Ivoiriens de l’Afrique de l’Ouest) soutient, « qu’il y aurait eu plus de 10.000 morts enregistrés au cours de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire dont 1500 enfants de 0 à 5 ans», là où tous les rapports font état d`au moins 3.000 morts. « En dehors donc des nombreuses pertes en vies humaines, les plaintes contre Alassane Ouattara et Guillaume Soro portent sur les pillages, les incendies, les occupations illégales, les destructions des biens d’autrui, estimés à plusieurs centaines de milliards de Fcfa » ajoute M. Seban. Pour lui, « les responsables de ces tueries et autres agissements ne sont autres que l’actuel chef de l’État et son Premier ministre ». Car, dira-t-il, « ce sont les Frci se réclamant d’Alassane Dramane Ouattara et de Soro Guillaume, qui, aux chaudes heures de la crise post-électorale, ont attaqué les villes de Toulepleu, de Bloléquin, de Guiglo, Duekoué, Bangolo, de Daloa, d’Issia, de Lakota, Divo et enfin Abidjan et ses banlieues ».
Armand B. DEPEYLA
Source : afrik53.com
Armand B. DEPEYLA
Source : afrik53.com