Le plan Phénix mis en place par l’armée ivoirienne en décembre dernier pour la sécurisation des élections législatives a bien marché. Hormis quelques incidents, le scrutin dans son ensemble s’est déroulé dans une atmosphère de paix et surtout de sécurité. La grande muette veut rééditer l’exploit lors des élections législatives partielles qui se teindront le 26 février prochain. Hier le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, accompagné d’officiers des FRCI, de la gendarmerie et de la police nationale, était dans les locaux de la commission électorale indépendante pour échanger avec le président de cette institution et ses collaborateurs. La rencontre, a précisé youssouf Bakayoko, a été axé principalement sur la sécurisation des élections dans les 12 circonscriptions concernées par les partielles. Selon lui, le défi majeur à relever lors des joutes électorales du dimanche reste incontestablement la sécurité. « C’est grâce à la détermination et surtout à l’efficacité de nos forces de l’ordre que nous avons organisé le scrutin du 11 décembre dernier dans la paix, la sérénité et en toute sécurité. Je suis persuadé que les partielles qui mettront fin aux élections législatives seront tout aussi sécurité», a-t-il affiché son optimisme, avant d’inviter les candidats, les électeurs, les agents électoraux et l’ensemble des populations à demeurer dans un esprit positif pour aborder les élections partielle. Le président de la CEI a affrimé que «tout est prêt pour que les élections se passent bien’’. Il n’a pas eu tord. Le ministre délégué à la Défense après avoir présenté le dispositif sécuritaire, a annoncé l’activation immédiate du plan Phénix II mis en place pour sécuriser les élections. 3000 soldats, a-t-il annoncé, sont mobilisés pour assurer la sécurité des lieux de vote, des candidats, des électeurs, des observateurs électoraux ainsi que les agents électoraux. «Nous serons sévères avec les candidats qui utilisent les hommes en armes et les soldats qui s’adonnent à ce jeu», a-t-il mis en garde.
LO
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