Les méthodes de la commission d`enquête sur les violences commises durant la crise ivoirienne de 2010-2011, mise en place par le chef de l`Etat Alassane Ouattara, ont été "expéditives", a dénoncé vendredi Human Rights Watch (HRW), demandant sa prorogation de six mois.
"Les méthodes expéditives de la commission nationale d`enquête suscitent des inquiétudes", écrit l`organisation de défense des droits de l`homme, soulignant qu`elle "devrait proroger son mandat de six mois, jusqu`à août 2012".
Pour l`ONG, "la commission semble avoir accéléré ses enquêtes afin de respecter un calendrier irréaliste, ce qui suscite des inquiétudes quant au sérieux de son travail".
La commission, qui travaille parallèlement aux enquêtes de la justice ivoirienne ayant conduit à l`incarcération de pro-Gbagbo, a débuté récemment à Abidjan ses investigations et doit rendre son rapport d`ici fin février à M. Ouattara.
"Il semble peu probable qu`après un seul mois d`enquête, (la commission) ait été en mesure de documenter de manière adéquate les graves crimes commis pendant le conflit, d`identifier leurs auteurs dans les deux camps", a averti HRW.
L`ONG cite le témoignage "des responsables de l`ONU et des activistes ivoiriens (qui) ont également critiqué le caractère expéditif des enquêtes, voire même leur absence totale, dans certaines zones particulièrement touchées par les violations des droits humains, et où il reste d`importantes concentrations de victimes" comme au Libéria voisin où se trouvent quelque 70.000 réfugiés ivoiriens.
Le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo a annoncé début février qu`il récusait par avance les conclusions de l`enquête, dénonçant une "justice des vainqueurs" épargnant les pro-Ouattara soupçonnés de crimes.
M. Gbagbo est incarcéré depuis le 30 novembre 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Régulièrement mis en cause sur le terrain de la justice, M. Ouattara a promis la fin de "l`impunité" et affirmé que des poursuites seraient engagées sur la base du rapport, y compris, le cas échéant, contre des chefs militaires issus de son camp.
"Les méthodes expéditives de la commission nationale d`enquête suscitent des inquiétudes", écrit l`organisation de défense des droits de l`homme, soulignant qu`elle "devrait proroger son mandat de six mois, jusqu`à août 2012".
Pour l`ONG, "la commission semble avoir accéléré ses enquêtes afin de respecter un calendrier irréaliste, ce qui suscite des inquiétudes quant au sérieux de son travail".
La commission, qui travaille parallèlement aux enquêtes de la justice ivoirienne ayant conduit à l`incarcération de pro-Gbagbo, a débuté récemment à Abidjan ses investigations et doit rendre son rapport d`ici fin février à M. Ouattara.
"Il semble peu probable qu`après un seul mois d`enquête, (la commission) ait été en mesure de documenter de manière adéquate les graves crimes commis pendant le conflit, d`identifier leurs auteurs dans les deux camps", a averti HRW.
L`ONG cite le témoignage "des responsables de l`ONU et des activistes ivoiriens (qui) ont également critiqué le caractère expéditif des enquêtes, voire même leur absence totale, dans certaines zones particulièrement touchées par les violations des droits humains, et où il reste d`importantes concentrations de victimes" comme au Libéria voisin où se trouvent quelque 70.000 réfugiés ivoiriens.
Le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo a annoncé début février qu`il récusait par avance les conclusions de l`enquête, dénonçant une "justice des vainqueurs" épargnant les pro-Ouattara soupçonnés de crimes.
M. Gbagbo est incarcéré depuis le 30 novembre 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Régulièrement mis en cause sur le terrain de la justice, M. Ouattara a promis la fin de "l`impunité" et affirmé que des poursuites seraient engagées sur la base du rapport, y compris, le cas échéant, contre des chefs militaires issus de son camp.