Le scénario serait si cauchemardesque qu’ils n’osent pas du tout l’envisager. C’est donc avec un certain stress que tous les candidats qui avaient été élus, au terme du scrutin du 11 décembre 2011, sont retournés durant ces six derniers jours solliciter à nouveau le suffrage des électeurs. Mais, plus que Koné Yacouba (Rdr à Bonon) ou Mamadou Dély (Udpci à Biankouma), le stress d’Alain Lobognon, ministre de la Promotion de la jeunesse, de Nialé Kaba, ministre du Logement et à une moindre mesure, celui d’Issa Coulibaly, directeur général des douanes ivoiriennes, devait avoir un goût vinaigre. En effet, les deux premiers cités sont les seuls ministres dont l’élection a été invalidée par le Conseil constitutionnel.
C’est donc avec un pincement au cœur qu’ils ont dû s’incliner devant l’arrêt du juge des élections. Contre mauvaise fortune, ils ont dû faire bon cœur en se présentant devant leurs électeurs. Sans tambour ni trompette, pour les uns, (re)déploiement de la grosse artillerie pour les autres, toujours est-il que chacun des poids lourds parmi les candidats concernés par ces partielles n’a pas manqué d’arguments. Et, pour les deux ministres en lice, l’enjeu de la (ré)élection est bien au-delà du prestige. La confirmation ou non de leur victoire lors du scrutin du 11 décembre 2011 pourrait influer sur leur avenir au gouvernement. Alassane Ouattara voudra-t-il garder dans son écurie des ministres défaits aux législatives ? Pas si sûr, surtout qu’une information persistante, en novembre dernier, avait laissé entendre que le chef de l’Etat pourrait se passer de tous ceux qui sont allés solliciter le suffrage du peuple sans succès. Autant le dire, Alain Lobognon, Nialé Kaba et Issa Coulibaly jouent donc gros.
M. D.
C’est donc avec un pincement au cœur qu’ils ont dû s’incliner devant l’arrêt du juge des élections. Contre mauvaise fortune, ils ont dû faire bon cœur en se présentant devant leurs électeurs. Sans tambour ni trompette, pour les uns, (re)déploiement de la grosse artillerie pour les autres, toujours est-il que chacun des poids lourds parmi les candidats concernés par ces partielles n’a pas manqué d’arguments. Et, pour les deux ministres en lice, l’enjeu de la (ré)élection est bien au-delà du prestige. La confirmation ou non de leur victoire lors du scrutin du 11 décembre 2011 pourrait influer sur leur avenir au gouvernement. Alassane Ouattara voudra-t-il garder dans son écurie des ministres défaits aux législatives ? Pas si sûr, surtout qu’une information persistante, en novembre dernier, avait laissé entendre que le chef de l’Etat pourrait se passer de tous ceux qui sont allés solliciter le suffrage du peuple sans succès. Autant le dire, Alain Lobognon, Nialé Kaba et Issa Coulibaly jouent donc gros.
M. D.