ABIDJAN - Les douze législatives partielles démarrées
dimanche matin en Côte d`Ivoire, après leur annulation en raison
d`irrégularités, se sont achevées "dans le calme et la discipline" peu avant 18H00 (locales et GMT), ont annoncé les organisateurs.
"Le vote s`est très bien déroulé dans l`ensemble, dans la discipline et le calme" s`est félicité, Sourou Koné, vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), organisatrice du scrutin censé fournir les douze derniers députés pour permettre la mise en place d`une nouvelle Assemblée nationale.
"Les dépouillements ont commencé, les résultats sont attendus pour mardi prochain au plus tard", a souligné M. Koné.
"3.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour sécuriser ce scrutin", selon la CEI.
Le Conseil constitutionnel a annoncé le 31 janvier l`annulation de
l`élection de onze députés en raison d`irrégularités. La douzième élection partielle se tiendra dans une localité où le scrutin n`avait pu avoir lieu en raison du décès d`un candidat durant la campagne.
Selon les résultats provisoires proclamés auparavant par la CEI, le
Rassemblement des républicains (RDR) du président Alassane Ouattara avait obtenu la majorité - 127 sur 254 - des sièges à pourvoir à l`issue de ces élections destinées à clore la crise de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) de son allié, l`ancien
président Henri Konan Bédié, suivait avec 77 députés. La coalition au pouvoir du RDR, du PDCI et de petites formations remportait la quasi-totalité des sièges, hormis 35 revenant à des indépendants, dont certains ont annoncé depuis leur ralliement au groupe RDR.
Le vote avait été boycotté par le Front populaire ivoirien (FPI) de
l`ex-président Laurent Gbagbo, détenu à La Haye par la Cour pénale
internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Un remaniement gouvernemental est annoncé après ces législatives
partielles. Son principal enjeu est le maintien, ou non, du chef de
l`ex-rébellion Guillaume Soro comme Premier ministre, un poste promis fin 2010 au PDCI, qui a exprimé ces derniers temps sa frustration.
dimanche matin en Côte d`Ivoire, après leur annulation en raison
d`irrégularités, se sont achevées "dans le calme et la discipline" peu avant 18H00 (locales et GMT), ont annoncé les organisateurs.
"Le vote s`est très bien déroulé dans l`ensemble, dans la discipline et le calme" s`est félicité, Sourou Koné, vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), organisatrice du scrutin censé fournir les douze derniers députés pour permettre la mise en place d`une nouvelle Assemblée nationale.
"Les dépouillements ont commencé, les résultats sont attendus pour mardi prochain au plus tard", a souligné M. Koné.
"3.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour sécuriser ce scrutin", selon la CEI.
Le Conseil constitutionnel a annoncé le 31 janvier l`annulation de
l`élection de onze députés en raison d`irrégularités. La douzième élection partielle se tiendra dans une localité où le scrutin n`avait pu avoir lieu en raison du décès d`un candidat durant la campagne.
Selon les résultats provisoires proclamés auparavant par la CEI, le
Rassemblement des républicains (RDR) du président Alassane Ouattara avait obtenu la majorité - 127 sur 254 - des sièges à pourvoir à l`issue de ces élections destinées à clore la crise de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) de son allié, l`ancien
président Henri Konan Bédié, suivait avec 77 députés. La coalition au pouvoir du RDR, du PDCI et de petites formations remportait la quasi-totalité des sièges, hormis 35 revenant à des indépendants, dont certains ont annoncé depuis leur ralliement au groupe RDR.
Le vote avait été boycotté par le Front populaire ivoirien (FPI) de
l`ex-président Laurent Gbagbo, détenu à La Haye par la Cour pénale
internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Un remaniement gouvernemental est annoncé après ces législatives
partielles. Son principal enjeu est le maintien, ou non, du chef de
l`ex-rébellion Guillaume Soro comme Premier ministre, un poste promis fin 2010 au PDCI, qui a exprimé ces derniers temps sa frustration.