‘Dans le cadre des préparatifs pour la reprise du championnat national, nous avons rencontré l’ex entraineur du stade d’Abidjan, aujourd’hui, à la direction technique du centre de formation dudit club. Sans détours, Djeckou Arcadius Guillaume fait le bilan de son parcours tout en levant un coin de voile sur les objectifs du stade d’Abidjan en cette saison 2012-2013
Depuis quand êtes-vous à la direction technique du centre de formation du stade d’Abidjan ?
Nous sommes arrivés au stade d’Abidjan en 2007. Et, nous y avons travaillé avec Zahoui Madou Laurent. Il a remplacé Didier Ottokoré. Nous étions à la 12ème place, à 6 journées de la fin du championnat, et nous avons apporté notre contribution pour finir en 10ème position. Par la suite, nous avons été convoqués pour que nous fassions partie intégrante de l’équipe. Et, déjà en 2008, nous avons été titularisés. C’est véritablement en ce moment que nous avons fait nos premiers pas dans cette équipe du stade d’Abidjan.
Quel est le bilan que vous pouvez établir depuis2007 jusqu’à ce jour ?
Nous pouvons dire que le bilan était positif depuis 2007 (10ème) jusqu’en 2008, (6ème). Mais à partir de 2009, il reste mitigé au vu des résultats que le stade a produit. A mon départ de la tête de l’encadrement technique de l’équipe pour incompatibilité d’humeur, il y avait un bon groupe. Certains dirigeants avaient souhaité qu’un enfant de la maison vienne la diriger. Et, le choix s’est porté sur Téti Gnagbo. Effectivement, l’équipe marchait bien jusqu’à la 10è journée. Mais, elle a terminé au mercato au bas du tableau. Il a été remercié et nous avons été rappelés pour encore une fois aider notre jeune frère Aby Yao pour finir aussi en 10ème position. Depuis trois ans, le stade est resté à la lutte contre la descente. Nous avons décidé d’aider le président Aby Richmond en répondant chaque fois à sa sollicitation. La saison dernière, nous avons aidé notre confrère Boué Norbert avant l’arrivée des entraineurs turcs. C’était l’enfer. Mais, nous avons remonté la pente jusqu’à la 5ème place. Encore une fois, nous n’avons pas été compris. Et, les expatriés ont fait ce qu’ils pouvaient faire. Aujourd’hui, nous sommes en 2è division et c’est très difficile. C’est regrettable. Nous ne comprenons pas pourquoi des personnes sont remerciées après avoir abattu un travail de fond. A chaque année, le stade d’Abidjan perd ses meilleurs éléments ainsi, nous ne pouvons que récolter ces genres de résultats.
Le stade d’Abidjan a-t-elle des chances de rebondir ?
Il a des chances de rebondir mais cela passe nécessairement par la recherche de moyens humains, matériels, financiers et autres. Le stade ne mérite pas ça. Que les décideurs sachent marquer le pas en demandant à ceux qui sont partis de revenir. Nous pensons qu’ils devront accepter d’abord l’entourage et tous ceux qui travaillent dans l’ombre. Il faut que les stadistes comprennent que c’est leur affaire pour qu’ils entourent le président Aby Richmond. Qu’ils taisent leurs querelles intestines, leurs rancœurs inutiles de personnes. Nous sommes jeunes et sommes fiers d’y être, mais ce sont eux les fondateurs qui doivent s’y mettre pour relever les défis qui attendent le stade d’Abidjan. C’est ce qu’il faut faire.
Quel stade pour la saison 2012/2013 ?
Il se prépare comme les autres équipes engagées dans le championnat qui débutera très prochainement. Il a finit sa détection et met déjà à profit le petit temps qui reste avant le démarrage. Le stade s’est endormi un temps en quelque sorte parce qu’il aurait pu faire mieux au lieu d’aller vite en besogne dans ses différentes phases préparatoires. Normalement, il faut 45 jours pour bien préparer une bonne équipe prête à affronter le championnat. Nous disons simplement que le stade d’Abidjan se prépare minutieusement à Agboville.
Quel est votre avis sur la prestation des éléphants à la CAN 2012 et la participation de nos clubs en coupes africaines ?
Nous ne sommes pas de ceux qui disent que ça été brillant. Depuis un certain temps, l’euphorie à gagner tout le monde et on fête avant la fin des rencontres. Notre titre de favori n’a pas encore été confirmé. Nous avons bien joué mais au finish, nous nous sommes marchés dessus et la fin nous la connaissons. Nous aurions souhaité que les acteurs nous disent réellement ce qui s’est passé, mais malheureusement personne n’a encore réagit officiellement concernant cette question. Parlant de la participation de nos trois représentants à savoir le Sewé sport de San Pedro, l’AFAD et l’Africa sport national, il faut dire qu’ils méritent bien leurs places. Le Sewé a travaillé avec beaucoup de sérieux surtout avec la volonté. Les différents dirigeants ont tous mis en œuvre tous les moyens pour qu’ils atteignent ce stade de la compétition. Au niveau de l’AFAD, il y a au sein de cette formation l’harmonie, l’ambiance, la confiance et surtout la détermination des jeunes qui sont encadrés par des professionnels. C’est le format de notre équipe nationale senior. Quoi de plus normal qu’ils ne soient à ce niveau du championnat. Cette politique managériale manque considérablement dans les autres clubs. L’Africa étant un gros calibre de notre football a su rebondir en gardant les joueurs.
Quels sont les projets pour votre centre ?
D’abord, former des jeunes talentueux pour permettre surtout au stade de rebondir. Les dirigeants devront se serrer les coudes, parler le même langage pour que nous reprenons notre niveau de compétition. Nous souhaitons une très bonne saison au stade d’Abidjan et que nous terminions en tête à la fin du championnat.
Samuel Dibo
Depuis quand êtes-vous à la direction technique du centre de formation du stade d’Abidjan ?
Nous sommes arrivés au stade d’Abidjan en 2007. Et, nous y avons travaillé avec Zahoui Madou Laurent. Il a remplacé Didier Ottokoré. Nous étions à la 12ème place, à 6 journées de la fin du championnat, et nous avons apporté notre contribution pour finir en 10ème position. Par la suite, nous avons été convoqués pour que nous fassions partie intégrante de l’équipe. Et, déjà en 2008, nous avons été titularisés. C’est véritablement en ce moment que nous avons fait nos premiers pas dans cette équipe du stade d’Abidjan.
Quel est le bilan que vous pouvez établir depuis2007 jusqu’à ce jour ?
Nous pouvons dire que le bilan était positif depuis 2007 (10ème) jusqu’en 2008, (6ème). Mais à partir de 2009, il reste mitigé au vu des résultats que le stade a produit. A mon départ de la tête de l’encadrement technique de l’équipe pour incompatibilité d’humeur, il y avait un bon groupe. Certains dirigeants avaient souhaité qu’un enfant de la maison vienne la diriger. Et, le choix s’est porté sur Téti Gnagbo. Effectivement, l’équipe marchait bien jusqu’à la 10è journée. Mais, elle a terminé au mercato au bas du tableau. Il a été remercié et nous avons été rappelés pour encore une fois aider notre jeune frère Aby Yao pour finir aussi en 10ème position. Depuis trois ans, le stade est resté à la lutte contre la descente. Nous avons décidé d’aider le président Aby Richmond en répondant chaque fois à sa sollicitation. La saison dernière, nous avons aidé notre confrère Boué Norbert avant l’arrivée des entraineurs turcs. C’était l’enfer. Mais, nous avons remonté la pente jusqu’à la 5ème place. Encore une fois, nous n’avons pas été compris. Et, les expatriés ont fait ce qu’ils pouvaient faire. Aujourd’hui, nous sommes en 2è division et c’est très difficile. C’est regrettable. Nous ne comprenons pas pourquoi des personnes sont remerciées après avoir abattu un travail de fond. A chaque année, le stade d’Abidjan perd ses meilleurs éléments ainsi, nous ne pouvons que récolter ces genres de résultats.
Le stade d’Abidjan a-t-elle des chances de rebondir ?
Il a des chances de rebondir mais cela passe nécessairement par la recherche de moyens humains, matériels, financiers et autres. Le stade ne mérite pas ça. Que les décideurs sachent marquer le pas en demandant à ceux qui sont partis de revenir. Nous pensons qu’ils devront accepter d’abord l’entourage et tous ceux qui travaillent dans l’ombre. Il faut que les stadistes comprennent que c’est leur affaire pour qu’ils entourent le président Aby Richmond. Qu’ils taisent leurs querelles intestines, leurs rancœurs inutiles de personnes. Nous sommes jeunes et sommes fiers d’y être, mais ce sont eux les fondateurs qui doivent s’y mettre pour relever les défis qui attendent le stade d’Abidjan. C’est ce qu’il faut faire.
Quel stade pour la saison 2012/2013 ?
Il se prépare comme les autres équipes engagées dans le championnat qui débutera très prochainement. Il a finit sa détection et met déjà à profit le petit temps qui reste avant le démarrage. Le stade s’est endormi un temps en quelque sorte parce qu’il aurait pu faire mieux au lieu d’aller vite en besogne dans ses différentes phases préparatoires. Normalement, il faut 45 jours pour bien préparer une bonne équipe prête à affronter le championnat. Nous disons simplement que le stade d’Abidjan se prépare minutieusement à Agboville.
Quel est votre avis sur la prestation des éléphants à la CAN 2012 et la participation de nos clubs en coupes africaines ?
Nous ne sommes pas de ceux qui disent que ça été brillant. Depuis un certain temps, l’euphorie à gagner tout le monde et on fête avant la fin des rencontres. Notre titre de favori n’a pas encore été confirmé. Nous avons bien joué mais au finish, nous nous sommes marchés dessus et la fin nous la connaissons. Nous aurions souhaité que les acteurs nous disent réellement ce qui s’est passé, mais malheureusement personne n’a encore réagit officiellement concernant cette question. Parlant de la participation de nos trois représentants à savoir le Sewé sport de San Pedro, l’AFAD et l’Africa sport national, il faut dire qu’ils méritent bien leurs places. Le Sewé a travaillé avec beaucoup de sérieux surtout avec la volonté. Les différents dirigeants ont tous mis en œuvre tous les moyens pour qu’ils atteignent ce stade de la compétition. Au niveau de l’AFAD, il y a au sein de cette formation l’harmonie, l’ambiance, la confiance et surtout la détermination des jeunes qui sont encadrés par des professionnels. C’est le format de notre équipe nationale senior. Quoi de plus normal qu’ils ne soient à ce niveau du championnat. Cette politique managériale manque considérablement dans les autres clubs. L’Africa étant un gros calibre de notre football a su rebondir en gardant les joueurs.
Quels sont les projets pour votre centre ?
D’abord, former des jeunes talentueux pour permettre surtout au stade de rebondir. Les dirigeants devront se serrer les coudes, parler le même langage pour que nous reprenons notre niveau de compétition. Nous souhaitons une très bonne saison au stade d’Abidjan et que nous terminions en tête à la fin du championnat.
Samuel Dibo