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Politique Publié le lundi 27 février 2012 | Le Patriote

« Situation sociopolitique à Koumassi après les législatives du 11 décembre 2011 » / Déclaration du député Cissé Ibrahima Bacongo

© Le Patriote Par MESRS
Chantier de l`université de Cocody: Cissé Bacongo reçoit Meiway et l`architecte Guillaume Koffi sur le site des travaux de réhabilitation
Mercredi 10 aout 2011. Abidjan. Campus universitaire de Cocody. Le Ministre de l`Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Bacongo (photo) reçoit le chanteur Meiway et l`architecte Guillaume Koffi sur le site des travaux de réhabilitation
J’ai décidé, en tant qu’élu de la Commune de Koumassi, d’organiser cette conférence de presse pour deux raisons essentielles :
Primo, pour dénoncer avec véhémence, les pratiques moyenâgeuses du maire N’Doyi Yapi Raymond qui refuse de se rendre à l’évidence qu’il a été battu à plate couture lors des dernières élections législatives
Secundo, pour prendre à témoin l’opinion nationale et internationale, sur le danger que fait courir ce Monsieur, aux populations paisibles de Koumassi.

Mesdames et messieurs,
Il nous revient, depuis quelque temps, que N’Dohi Raymond, le candidat malheureux du Pdci aux législatives du 11 décembre 2012, s’est engagé dans une campagne d’intoxication et de dénigrement à l’endroit des Députés régulièrement élus du Rassemblement des Républicains (Rdr) et plus particulièrement la tête de liste que j’ai été .
Il multiplie les accusations, outrageantes et fantaisistes à mon égard. Il soutient, sans honte bue, que j’ai tiré sur son cortège, lors de la campagne des législatives. Il raconte même, de façon ridicule, que j’ai donné un coup de tête à un gendarme pendant cette campagne.
Il va plus loin pour me faire porter le chapeau concernant la recrudescence de la violence dans la commune. Bref, pour ce Monsieur, c’est moi qui suis à l’origine de l’insécurité à Koumassi.
De ces accusations graves, j’ai compris, tout simplement, paniqué et certainement convaincu de perdre la mairie aux prochaines consultations électorales, que N’Dohi est en train de mettre en pratique ce qu’il a annoncé dans l’interview qu’il a accordée, récemment, à Fraternité matin, à savoir qu’il passerait par tous les moyens pour gagner les municipales, après sa défaite aux législatives. A travers ces accusations, il veut justifier les violences qu’il envisage perpétrer dans la commune, pour semer la peur et la panique au sein de la population, en faisant porter la responsabilité à son bouc émissaire de service que je suis, pour salir mon image. Peine perdue, car les populations de Koumassi ne sont pas dupes.
Pour parvenir à ses fins, N’Dohi a mis en place un dispositif de terreur, dont les activités sont coordonnées par les sieurs Ouattara Ardjouma alias Arzoum, président de son Fan club, «Billy», son chef de sécurité, et surtout «Nawa», précédemment employé de la Mairie et actuellement engagé dans les rangs des Frci basées au camp EGS en zone 4, sous le commandement du capitaine Tuo. C’est sur le dispositif placé sous la responsabilité de ces personnes que N’Dohi compte pour créer la chienlit à Koumassi.
Face à tout cela, nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale sur les graves dangers que fait courir N’Dohi aux populations de Koumassi.
Ne pouvant pas digérer sa défaite aux législatives, N’Dohi fait des municipales à venir une question de vie ou de mort. Aussi, sans même attendre la décision de son parti, le Pdci, il va dans tous les sens, démontrant tout le respect qu’il a pour les textes qui régissent ce parti !!!
Pour arriver à ses fins, il menace les populations de Koumassi. C’est le cas au grand campement, qui ne l’a pas voté, où il menace, ouvertement et en réunion publique, d’interrompre la distribution de l’électricité chez les populations qui continueront de «suivre» CISSE Bacongo. De même, au grand marché, il menace les braves commerçantes d’être dépossédées de leur box, si elles ne s’engagent pas à ses côtés. Ainsi, N’Dohi Yapi Raymond procède par la terreur pour espérer se maintenir à son poste.
Je voudrais dénoncer solennellement ces actes indignes, qui n’honorent pas leur auteur.
Par la même occasion, je voudrais faire observer que nous attendons la publication, par la Direction du Parti, de la liste des candidats aux prochaines compétitions municipales tant redoutées par N’Dohi Yapi Raymond, avant d’aviser. Pour le moment, nous travaillons à entretenir la cohésion en notre sein et à consolider les acquis des législatives, auxquelles N’Dohi Yapi Raymond s’est entêté à aller en dehors du RHDP, contre la volonté de la Direction du PDCI et des militants du parti à Koumassi.


Prendre à témoin l’opinion nationale

« Mieux vaut prévenir que guérir ». Le député de Koumassi, Cissé Ibrahima Bacongo a fait sienne cette maxime, pour se prononcer sur la situation délétère qui prévaut dans sa commune de Koumassi, au lendemain de sa victoire aux législatives sur le candidat N’dohi Raymond. Sans faux fuyant, il a stigmatisé, preuves à l’appui, le comportement de son adversaire qui use et abuse de violence, en semant le désordre et les grains de la discorde au sein des populations. Il en veut pour preuve le climat de terreur créé par ce dernier, appuyé par des hommes de main, notamment des éléments non profilés des FRCI. Ainsi donc après avoir sonné l’alerte auprès du Chef d’Etat Major, le Général de Division, Soumaïla Bakayoko et les services du ministère de l’Intérieur, le député Cissé Ibrahima a tenu a organiser une conférence de presse pour prendre à témoin l’opinion nationale et internationale. En sa qualité de représentant de Koumassi au Parlement, il n’entend pas rester les bras croisés devant de tels agissements, sorte d’odieux chantage sur sa commune. Avec la dernière énergie, il se dresse contre ces menaces et invite les autorités compétentes à agir, pour ne pas que se crée un autre climat de haine et de chienlit qui en rajouterait aux malheurs d’une population qui a vu des vertes et des pas mûres durant la décennie Gbagbo et la longue crise postélectorale.
Bakary Nimaga
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