Le scrutin législatif partiel à Facobly a été marqué par une vive tension entre les deux principaux candidats en lice.
Dès l’ouverture des bureaux de vote dans la circonscription électorale de Facobly et Sémien, le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Evariste Méambly a, selon lui, constaté des irrégularités. A Zêh où nous avons rencontré le candidat à 8h30, il dénonce les manœuvres de la Commission électorale indépendante (Cei). « Au moment où j’étais encore incarcéré à Abidjan, il y a une pseudo-liste qui s’est introduite sur celle des présidents de bureau de vote. Des gens qui ne sont pas des fonctionnaires, sont présidents de bureau de vote. Or, dans une région comme la nôtre, ce sont les instituteurs qui sont prioritairement présidents et accesseurs des bureaux de vote. Dans ce village, par exemple, un jeune footballeur est accesseur pendant que des enseignants sont dans des villages et attendent encore leurs lieux d’affectation. En plus de cela, des urnes ne sont pas scellées », a dénonce le candidat Méambly. Le président du bureau de vote N° 2 du même village soutient le contraire. « Nous sommes arrivés ici à 6h00 et ce sont les partisans de M. Méambly qui sont venus nous perturber ici en essayant de nous empêcher de travailler au motif, selon eux, qu’il y aurait des accesseurs non fonctionnaires sur la liste des accesseurs. Or, ici nous sommes tous enseignants et c’est finalement à 8h00 que nous avons démarré », relève Togoué Jean. Nous mettons le cap sur Facobly au siège local de la Cei. Là-bas, l’Onuci, saisie, mène une médiation à huis clos avec les candidats. Dans la salle de réunions du bureau local de l’institution en charge des élections, les débats deviennent houleux entre les deux camps qui se lancent des ‘’flèches verbales’’. Pour finir, la sagesse a pris le dessus et les deux parties sont revenues à de meilleurs sentiments et peuvent poursuivre leur supervision sur le terrain. Approché, Séa Honoré donne sa version des faits. « Mon adversaire est venu avec une liste de fonctionnaires qu’il souhaite voir diriger les bureaux de vote. Pour lui, il faut reconduire l’ancienne équipe qui, selon lui, a bien travaillé. Mais cela n’est pas du ressort des candidats que nous sommes. C’est la même Cei qui a organisé les élections passées. Nous de notre côté, nous n’avons rien demandé. Et lui et ses partisans sont en train de bloquer des urnes pour empêcher le vote. Nous avons contesté cela. Dieu merci, avec le soutien de l’Onuci, tout est rentré dans l’ordre », a expliqué Séa Honoré. De son côté, le président local de la Cei déplore des actes de violences perpétrées par le candidat Méambly qu’il accuse de lui avoir porté main tout en exigeant qu’il quitte ses bureaux. « Non seulement il m’a porté main, mais il m’a menacé et m’a fait croire que je suis démis de mes fonctions comme si c’était lui qui m’avait nommé. Soyez rassurés, tout ce qui est constaté comme irrégularité est en train de trouver solution avec l’appui de l’Onuci », a indiqué Zeus, le président de la Cei à Facobly.
Kindo Ousseny à Man
Dès l’ouverture des bureaux de vote dans la circonscription électorale de Facobly et Sémien, le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Evariste Méambly a, selon lui, constaté des irrégularités. A Zêh où nous avons rencontré le candidat à 8h30, il dénonce les manœuvres de la Commission électorale indépendante (Cei). « Au moment où j’étais encore incarcéré à Abidjan, il y a une pseudo-liste qui s’est introduite sur celle des présidents de bureau de vote. Des gens qui ne sont pas des fonctionnaires, sont présidents de bureau de vote. Or, dans une région comme la nôtre, ce sont les instituteurs qui sont prioritairement présidents et accesseurs des bureaux de vote. Dans ce village, par exemple, un jeune footballeur est accesseur pendant que des enseignants sont dans des villages et attendent encore leurs lieux d’affectation. En plus de cela, des urnes ne sont pas scellées », a dénonce le candidat Méambly. Le président du bureau de vote N° 2 du même village soutient le contraire. « Nous sommes arrivés ici à 6h00 et ce sont les partisans de M. Méambly qui sont venus nous perturber ici en essayant de nous empêcher de travailler au motif, selon eux, qu’il y aurait des accesseurs non fonctionnaires sur la liste des accesseurs. Or, ici nous sommes tous enseignants et c’est finalement à 8h00 que nous avons démarré », relève Togoué Jean. Nous mettons le cap sur Facobly au siège local de la Cei. Là-bas, l’Onuci, saisie, mène une médiation à huis clos avec les candidats. Dans la salle de réunions du bureau local de l’institution en charge des élections, les débats deviennent houleux entre les deux camps qui se lancent des ‘’flèches verbales’’. Pour finir, la sagesse a pris le dessus et les deux parties sont revenues à de meilleurs sentiments et peuvent poursuivre leur supervision sur le terrain. Approché, Séa Honoré donne sa version des faits. « Mon adversaire est venu avec une liste de fonctionnaires qu’il souhaite voir diriger les bureaux de vote. Pour lui, il faut reconduire l’ancienne équipe qui, selon lui, a bien travaillé. Mais cela n’est pas du ressort des candidats que nous sommes. C’est la même Cei qui a organisé les élections passées. Nous de notre côté, nous n’avons rien demandé. Et lui et ses partisans sont en train de bloquer des urnes pour empêcher le vote. Nous avons contesté cela. Dieu merci, avec le soutien de l’Onuci, tout est rentré dans l’ordre », a expliqué Séa Honoré. De son côté, le président local de la Cei déplore des actes de violences perpétrées par le candidat Méambly qu’il accuse de lui avoir porté main tout en exigeant qu’il quitte ses bureaux. « Non seulement il m’a porté main, mais il m’a menacé et m’a fait croire que je suis démis de mes fonctions comme si c’était lui qui m’avait nommé. Soyez rassurés, tout ce qui est constaté comme irrégularité est en train de trouver solution avec l’appui de l’Onuci », a indiqué Zeus, le président de la Cei à Facobly.
Kindo Ousseny à Man