Le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko, n’a pas voulu se faire conter le déroulement des partielles. Comme au scrutin du 11 décembre 2011, le maître d’ouvrage dans l’organisation des élections législatives partielles, s’est rendu à Agboville pour suivre le déroulement du vote en des endroits différents. C’est dans l’ordre et la discipline que les électeurs de cette région se sont rendus dans les bureaux de vote, pour accomplir leur devoir civique. Toute chose que confirme Youssouf Bakayoko après avoir fait le tour du propriétaire. « Globalement, les choses se passent bien. Nous devons remercier et saluer les électeurs, pour leur participation à ces élections partielles », a indiqué le président de la Cei, à l’école primaire publique de Yapokpa, un sous-village de Petit-Yapo (Agboville). Cette étape était la troisième du périple de M. Bakayoko. Avant, le président de la Cei a visité Grand-Morié et Grand-Yapo où l’ambiance était bon enfant. Outre cet acquis, à mettre à l’actif des électeurs et des 350 éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et de la police nationale commis à la sécurisation du vote, le taux de participation pourrait égaler ou dépasser celui du scrutin du 11 décembre 2011. A la mi-journée d’hier, Youssouf Bakayoko l’évaluait à 20%. «Nous pensons que, dans l’après-midi, les chiffres vont s’améliorer et que nous aurons maintenant un taux de participation nettement plus important », pronostiquait le patron de la Cei. Mais, pour lui, ce qui devrait compter, ce sont les scores réalisés par les principaux candidats, à savoir Martin M’Bolo Nando (indépendant), Jacques Yapi (Pdci) et Désiré Méney (Rdr). « Ce qui est important, c’est le score, puisqu’il s’agit de compléter l’assemblée qui est quasiment constituée », a-t-il insisté.
Marc Dossa, envoyé spécial à Agboville
Marc Dossa, envoyé spécial à Agboville