Le Rassemblement des républicains a essuyé un échec cinglant lors des législatives partielles dans les circonscriptions de Facobly, Biankouma et Logoualé. Malgré les gros moyens déployés par le parti présidentiel et le ballet des ministres en renfort lors de la campagne électorale, il n’a pu venir à bout de ses adversaires.
A Facobly, Evariste Méambly, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a eu raison de Séa Honoré porte flambeau des républicains. Et pourtant, le vainqueur des législatives partielles a eu un seul jour pour faire sa campagne. Les raisons, il avait été arrêté et jeté en prison par la police économique. « J’ai été libéré grâce au président Alassane Ouattara qui a découvert que j’étais injustement incarcéré », dixit le candidat. Certains observateurs trouvent que l’arrestation de Méambly a contribué à sa victoire. « Lorsque j‘ai appris son arrestation et la présence de ses hommes sur le terrain pour faire campagne pour lui, j’ai vite compris que cet homme ne pouvait pas échouer. Après sa libération, j’ai dit à mes amis qu’ils ont fait de lui un martyr. Ainsi, il aura le soutien de toutes les âmes faibles.
Surtout son appartenance à un moment à la galaxie patriotique lui a été favorable dans une zone acquise au camp Gbagbo », explique Diomandé Ibrahim, enseignant à Man. Les scores à la soviétique obtenus par le camp Gbagbo aux deux tours de l’élection présidentielle, constituent une preuve évidente de ce que Facobly est une zone où le Rassemblement des républicains n’a pas d’assise.
A Kouibly, le candidat indépendant, Oulaï Boniface a tout simplement confirmé la victoire qu’il avait obtenue en décembre 2011 face à Kouhon Clément du Rdr. Dans ce département, les populations ont toujours été favorables au camp Gbagbo. Or, il se trouve que le candidat indépendant était un proche de l’ancien chef de l’Etat. Selon certaines indiscrétions, il aurait même été son cuisinier. A Logoualé, Blon Blaise malgré les gros moyens déployés et son implication personnel dans la campagne n’a pu convaincre ses parents maternels de choisir son champion, Yaké Raphaël. Ce candidat qui s’est présenté aux élections de décembre sous la bannière d’indépendant, s’est retrouvé candidat du Rdr lors de ces partielles. Ce qui n’a pas été du goût des militants du parti à la case verte de Logoualé qui ont élevé une vive protestation dès l’entame de la campagne. L’arme utilisée contre le candidat est la mort de l’ex-candidat défunt, Gahoudé Narcisse. Les détracteurs de Yaké ont laissé tomber les accusations contre Séry Pascal pour les imputer à leur nouveau candidat. L’on croyait que la médiation et les négociations menées par Blon Blaise, Blé Mamadou et quatre ministres dont Konaté Sidiki, Cissé Bacongo, Adama Toungara et Mamadou Sanogo pouvaient faire fléchir les militants et tourner les choses en faveur du candidat Yaké. Hélas, ni le pardon publique qu’il a demandé aux militants du Rdr, ni les gros moyens déployés par son parrain Blon Blaise, ni le renfort des quatre ministres pendant la campagne électorale n’ont pu empêcher Yaké d’être renversé par le poulain de Mabri Toikeusse, Séry Pascal. Selon une autre source, des militants de l’ex-majorité présidentielle n’auraient pas apprécié le nouveau choix politique du père de Yaké Evariste. « Je suis sûr qu’il y a eu un vote sanction contre Yaké aussi bien au Fpi qu’au Rdr », se persuade Oulaï Patrice. Les militants du Rdr ont encore en mémoire les atrocités de la crise post-électorale. Pour certains d’entre eux, il est trop tôt pour qu’au nom d’une certaine réconciliation, l’on accepte des anciens pro-Gbagbo au premier plan de la scène politique. « Oui, nous sommes d’accord pour composer avec eux mais, pas de cette façon. Il faudrait que la direction apprenne à écouter la base du parti. Cet échec doit servir de leçon à notre direction qui comprendra qu’un élu ne s’impose pas », souligne
Diomandé Mamadou, chauffeur à la grande gare de Man et militant Rdr.
A Biankouma, le parti présidentiel a aussi pris le risque de présenter un candidat controversé. Il s’agit du ministre Siguidé Soumahoro. Les militants du Rassemblement des républicains lui reprochent de leur avoir retiré leur siège suite au décès de son frère aîné qui fut militant chevronné du parti. Ainsi que son appartenance à l’ex-Lmp. Le parachutage du candidat indépendant de décembre dernier à la tête de liste du parti de la rue Lepic n’a pas été apprécié par la base. Ceux-ci ont tenu à le manifester. Les missions de bons offices menées par les ministres Konaté Sidiki, Cissé Bacongo, Blon Blaise, Sérifou Mamadou du Rdr n’ont pu changer la donne. Pas même le pardon demandé par le candidat et la promesse de restitution du siège. A Biankouma, l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) qui a gagné en décembre dernier, n’entendait pas se laisser faire dans son bastion naturel. « L’alliance sacrée qui a été faite par le Rdr et certain indépendant a fouetté l’orgueil des militants de l’Udpci qui sont sortis massivement pour donner toutes les chances à leur candidat Delly Mamadou. Qui ne pouvait que gagner face à un Rdr divisé », explique Droh André, habitant de Biankouma.
Kindo Oussény à Man
A Facobly, Evariste Méambly, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a eu raison de Séa Honoré porte flambeau des républicains. Et pourtant, le vainqueur des législatives partielles a eu un seul jour pour faire sa campagne. Les raisons, il avait été arrêté et jeté en prison par la police économique. « J’ai été libéré grâce au président Alassane Ouattara qui a découvert que j’étais injustement incarcéré », dixit le candidat. Certains observateurs trouvent que l’arrestation de Méambly a contribué à sa victoire. « Lorsque j‘ai appris son arrestation et la présence de ses hommes sur le terrain pour faire campagne pour lui, j’ai vite compris que cet homme ne pouvait pas échouer. Après sa libération, j’ai dit à mes amis qu’ils ont fait de lui un martyr. Ainsi, il aura le soutien de toutes les âmes faibles.
Surtout son appartenance à un moment à la galaxie patriotique lui a été favorable dans une zone acquise au camp Gbagbo », explique Diomandé Ibrahim, enseignant à Man. Les scores à la soviétique obtenus par le camp Gbagbo aux deux tours de l’élection présidentielle, constituent une preuve évidente de ce que Facobly est une zone où le Rassemblement des républicains n’a pas d’assise.
A Kouibly, le candidat indépendant, Oulaï Boniface a tout simplement confirmé la victoire qu’il avait obtenue en décembre 2011 face à Kouhon Clément du Rdr. Dans ce département, les populations ont toujours été favorables au camp Gbagbo. Or, il se trouve que le candidat indépendant était un proche de l’ancien chef de l’Etat. Selon certaines indiscrétions, il aurait même été son cuisinier. A Logoualé, Blon Blaise malgré les gros moyens déployés et son implication personnel dans la campagne n’a pu convaincre ses parents maternels de choisir son champion, Yaké Raphaël. Ce candidat qui s’est présenté aux élections de décembre sous la bannière d’indépendant, s’est retrouvé candidat du Rdr lors de ces partielles. Ce qui n’a pas été du goût des militants du parti à la case verte de Logoualé qui ont élevé une vive protestation dès l’entame de la campagne. L’arme utilisée contre le candidat est la mort de l’ex-candidat défunt, Gahoudé Narcisse. Les détracteurs de Yaké ont laissé tomber les accusations contre Séry Pascal pour les imputer à leur nouveau candidat. L’on croyait que la médiation et les négociations menées par Blon Blaise, Blé Mamadou et quatre ministres dont Konaté Sidiki, Cissé Bacongo, Adama Toungara et Mamadou Sanogo pouvaient faire fléchir les militants et tourner les choses en faveur du candidat Yaké. Hélas, ni le pardon publique qu’il a demandé aux militants du Rdr, ni les gros moyens déployés par son parrain Blon Blaise, ni le renfort des quatre ministres pendant la campagne électorale n’ont pu empêcher Yaké d’être renversé par le poulain de Mabri Toikeusse, Séry Pascal. Selon une autre source, des militants de l’ex-majorité présidentielle n’auraient pas apprécié le nouveau choix politique du père de Yaké Evariste. « Je suis sûr qu’il y a eu un vote sanction contre Yaké aussi bien au Fpi qu’au Rdr », se persuade Oulaï Patrice. Les militants du Rdr ont encore en mémoire les atrocités de la crise post-électorale. Pour certains d’entre eux, il est trop tôt pour qu’au nom d’une certaine réconciliation, l’on accepte des anciens pro-Gbagbo au premier plan de la scène politique. « Oui, nous sommes d’accord pour composer avec eux mais, pas de cette façon. Il faudrait que la direction apprenne à écouter la base du parti. Cet échec doit servir de leçon à notre direction qui comprendra qu’un élu ne s’impose pas », souligne
Diomandé Mamadou, chauffeur à la grande gare de Man et militant Rdr.
A Biankouma, le parti présidentiel a aussi pris le risque de présenter un candidat controversé. Il s’agit du ministre Siguidé Soumahoro. Les militants du Rassemblement des républicains lui reprochent de leur avoir retiré leur siège suite au décès de son frère aîné qui fut militant chevronné du parti. Ainsi que son appartenance à l’ex-Lmp. Le parachutage du candidat indépendant de décembre dernier à la tête de liste du parti de la rue Lepic n’a pas été apprécié par la base. Ceux-ci ont tenu à le manifester. Les missions de bons offices menées par les ministres Konaté Sidiki, Cissé Bacongo, Blon Blaise, Sérifou Mamadou du Rdr n’ont pu changer la donne. Pas même le pardon demandé par le candidat et la promesse de restitution du siège. A Biankouma, l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) qui a gagné en décembre dernier, n’entendait pas se laisser faire dans son bastion naturel. « L’alliance sacrée qui a été faite par le Rdr et certain indépendant a fouetté l’orgueil des militants de l’Udpci qui sont sortis massivement pour donner toutes les chances à leur candidat Delly Mamadou. Qui ne pouvait que gagner face à un Rdr divisé », explique Droh André, habitant de Biankouma.
Kindo Oussény à Man