Le Rassemblement des républicains (Rdr) a raflé, dimanche, les deux postes de député de Bouna. Nous avons rencontré Kaba Nialé, la tête de liste des deux candidats du Rdr qui nous explique comment la victoire a été bâtie.
La commission électorale départementale de Bouna vient de vous déclarer vainqueur des élections législatives. Quelles sont vos impressions ?
Vous savez, nous avions placé ces élections sous le signe de la confirmation. Nous sommes très heureux que la population de Bouna nous réitère toute sa confiance une seconde fois.
Comment expliquez-vous cette victoire ?
Cette victoire est le fruit de la forte implication de la direction du Rdr qui était représentée par le ministre Amadou Soumahoro, de Ibrahim Ouattara, frère cadet du président de la République, de Karamoko Yayoro, président du Rjr et tous les fils et de toutes les filles de Bouna. C’est aussi le signe de l’unité de tous les cadres et de la paix retrouvée à Bouna.
Comment aviez-vous jugé la décision du conseil constitutionnel de reprendre les élections à Bouna ?
Vous savez, nous sommes légalistes. Nous avions compéti loyalement. A notre sens, les élections se sont bien déroulées.
Qu’est-ce qui avait alors entraîné l’annulation des élections à Saye ?
Il y a eu dans ce village des difficultés dans un bureau de vote. Vous savez, le rôle des représentants des partis politiques et des observateurs électoraux est de dire que ça ne va pas quand ça ne va pas. La décision de fermer un bureau de vote ne nous appartient pas. Elle appartient à ceux qui ont été mandatés à le faire.
Qu’est-ce qui s’était réellement passé dans les bureaux de vote de ce village ?
Dans une circonscription électorale de 15000 votants, il y a eu des difficultés sur 300 voix.
Nous pensons que ce n’est pas assez significatif pour faire annuler le vote. J’avoue que nous avons lu l’arrêté du conseil constitutionnel sans le comprendre. Nous ne nous sommes pas retrouvés.
Pourquoi avoir accepté alors de reprendre les législatives à Bouna?
Je vous l’ai dit. Nous sommes légalistes. Le conseil constitutionnel nous a demandé de reprendre, nous avons repris. Aujourd’hui, les résultats démontrent que nous avions raison.
Comment s’est déroulée la campagne ?
La campagne a été civilisée. Elle s’est déroulée dans le calme. Nous sommes retournés vers nos parents pour leur expliquer le sens de la reprise.
Que leur avez-vous dit concrètement ?
Nous leur avons dit que c’est bien nous qui avions gagné la 1ère fois. Nous leur avons demandé de sortir à nouveau massivement le jour du scrutin afin de faire respecter leur premier choix.
N’est-ce pas le retrait en votre faveur du candidat indépendant, Hien Philippe qui vous a permis de gagner ?
Voyons, c’est une compétition. Nous saluons le retrait de candidature de M. Hien Philippe.
Nous pensons que pour construire la région du Bounkani, nous devons le faire dans l’unité de toutes les filles et de tous les fils de Bouna. Il n’est pas trop tard pour le faire. Aujourd’hui, Hien Philippe et moi regardons dans la même direction pour le développement de Bouna.
Le retrait de M. Hien Philippe est-il dû à des pressions politiques comme le prétendent vos adversaires ?
Je n’en ai aucune idée. Je crois que c’est à lui qu’il faut demander.
La candidate du Pdci, Hien Mémène Martine vous reproche votre impressionnante garde de sécurité. Cette sécurité était-elle vraiment nécessaire pendant ces élections législatives ?
Je pense qu’il faut être sérieux. J’ai fait la campagne avec ma sécurité. Mais depuis que la tension a baissé dans la ville, j’ai fait baisser ma sécurité.
Vos adversaires vous accusent d’avoir utilisé des moyens de l’Etat durant votre campagne. Que répondez-vous ?
On m’a reproché d’avoir utilisé des moyens de l’Etat. Vous savez, je n’ai pas beaucoup de moyens de l’Etat dans mon ministère. J’aurais bien voulu les avoir. J’ai fait la campagne avec mes propres moyens. La candidate du Pdci peut vérifier que j’ai les moyens de ma campagne. C’est facile de faire de la délation pour faire annuler le vote.
Qu’est-ce qui explique l’implication dans votre campagne à Bouna du député de Kong, Ibrahim Ouattara et d’Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du Rdr ?
Vous me donnez l’occasion de remercier tous ceux qui ont fait le déplacement jusqu’à Bouna pour soutenir ma candidature. Ce sont des personnes dont le soutien était discret au départ qui ont décidé de se montrer à nos côtés au grand jour. Je voudrais dire merci à toutes ces personnes.
Interview réalisée par Jean Michel Ouattara, envoyé spécial à Bouna
La commission électorale départementale de Bouna vient de vous déclarer vainqueur des élections législatives. Quelles sont vos impressions ?
Vous savez, nous avions placé ces élections sous le signe de la confirmation. Nous sommes très heureux que la population de Bouna nous réitère toute sa confiance une seconde fois.
Comment expliquez-vous cette victoire ?
Cette victoire est le fruit de la forte implication de la direction du Rdr qui était représentée par le ministre Amadou Soumahoro, de Ibrahim Ouattara, frère cadet du président de la République, de Karamoko Yayoro, président du Rjr et tous les fils et de toutes les filles de Bouna. C’est aussi le signe de l’unité de tous les cadres et de la paix retrouvée à Bouna.
Comment aviez-vous jugé la décision du conseil constitutionnel de reprendre les élections à Bouna ?
Vous savez, nous sommes légalistes. Nous avions compéti loyalement. A notre sens, les élections se sont bien déroulées.
Qu’est-ce qui avait alors entraîné l’annulation des élections à Saye ?
Il y a eu dans ce village des difficultés dans un bureau de vote. Vous savez, le rôle des représentants des partis politiques et des observateurs électoraux est de dire que ça ne va pas quand ça ne va pas. La décision de fermer un bureau de vote ne nous appartient pas. Elle appartient à ceux qui ont été mandatés à le faire.
Qu’est-ce qui s’était réellement passé dans les bureaux de vote de ce village ?
Dans une circonscription électorale de 15000 votants, il y a eu des difficultés sur 300 voix.
Nous pensons que ce n’est pas assez significatif pour faire annuler le vote. J’avoue que nous avons lu l’arrêté du conseil constitutionnel sans le comprendre. Nous ne nous sommes pas retrouvés.
Pourquoi avoir accepté alors de reprendre les législatives à Bouna?
Je vous l’ai dit. Nous sommes légalistes. Le conseil constitutionnel nous a demandé de reprendre, nous avons repris. Aujourd’hui, les résultats démontrent que nous avions raison.
Comment s’est déroulée la campagne ?
La campagne a été civilisée. Elle s’est déroulée dans le calme. Nous sommes retournés vers nos parents pour leur expliquer le sens de la reprise.
Que leur avez-vous dit concrètement ?
Nous leur avons dit que c’est bien nous qui avions gagné la 1ère fois. Nous leur avons demandé de sortir à nouveau massivement le jour du scrutin afin de faire respecter leur premier choix.
N’est-ce pas le retrait en votre faveur du candidat indépendant, Hien Philippe qui vous a permis de gagner ?
Voyons, c’est une compétition. Nous saluons le retrait de candidature de M. Hien Philippe.
Nous pensons que pour construire la région du Bounkani, nous devons le faire dans l’unité de toutes les filles et de tous les fils de Bouna. Il n’est pas trop tard pour le faire. Aujourd’hui, Hien Philippe et moi regardons dans la même direction pour le développement de Bouna.
Le retrait de M. Hien Philippe est-il dû à des pressions politiques comme le prétendent vos adversaires ?
Je n’en ai aucune idée. Je crois que c’est à lui qu’il faut demander.
La candidate du Pdci, Hien Mémène Martine vous reproche votre impressionnante garde de sécurité. Cette sécurité était-elle vraiment nécessaire pendant ces élections législatives ?
Je pense qu’il faut être sérieux. J’ai fait la campagne avec ma sécurité. Mais depuis que la tension a baissé dans la ville, j’ai fait baisser ma sécurité.
Vos adversaires vous accusent d’avoir utilisé des moyens de l’Etat durant votre campagne. Que répondez-vous ?
On m’a reproché d’avoir utilisé des moyens de l’Etat. Vous savez, je n’ai pas beaucoup de moyens de l’Etat dans mon ministère. J’aurais bien voulu les avoir. J’ai fait la campagne avec mes propres moyens. La candidate du Pdci peut vérifier que j’ai les moyens de ma campagne. C’est facile de faire de la délation pour faire annuler le vote.
Qu’est-ce qui explique l’implication dans votre campagne à Bouna du député de Kong, Ibrahim Ouattara et d’Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du Rdr ?
Vous me donnez l’occasion de remercier tous ceux qui ont fait le déplacement jusqu’à Bouna pour soutenir ma candidature. Ce sont des personnes dont le soutien était discret au départ qui ont décidé de se montrer à nos côtés au grand jour. Je voudrais dire merci à toutes ces personnes.
Interview réalisée par Jean Michel Ouattara, envoyé spécial à Bouna