Dès son accession au pouvoir, le président Alassane Ouattara a adopté des mesures pour alléger la souffrance des Ivoiriens. L’une des plus saluées a sans aucun doute été celle liée à la gratuité des médicaments et des soins, une chose à laquelle aucun Ivoirien ne s’attendait véritablement.
La santé n’a pas de prix, dit-on, alors si l’adage s’applique littéralement, c’est encore mieux. Sans contrainte ni chagrin, malades et…hypocondriaques, ont pris d’assaut les hôpitaux publics, désireux d’épuiser totalement leur forfait « soins gratuits ». Qui a dit que le noir n’aime pas la médecine des blancs et préfère les remèdes traditionnels ? Il fallait voir les longues files dans les salles d’attente. Adieu…ou A bientôt, écorces, racines, feuilles, décoctions, infusions, sans posologie fixe. On a vu des familles en visite médicale, que dis-je, en excursion médicale au centre de santé.
Cependant, au fil des dérives et insuffisances observées, la gratuité a malheureusement pris des allures de cadeau empoisonné.
« Je n’ai jamais pu bénéficier de la gratuité. Les rares fois où je me suis rendu au CHU, il y avait une pénurie des médicaments dont j’avais besoin, ou alors les appareils étaient en panne», pouvait dire un internaute. Et il n’est pas le seul à partager cet avis.
Aujourd’hui, 9 mois plus tard, la gratuité totale des soins fait place à la gratuité ciblée. Elle concerne à présent : l’accouchement et les complications afférentes, la césarienne, le traitement des pathologies les plus fréquentes chez les enfants de 0 à 5 ans, les urgences médico-chirurgicales au niveau de toute la pyramide sanitaire et la prise en charge du paludisme.
Les autres ont droit à un abattement de 30% sur la tarification des actes dont le coût est supérieur à 1000 FCFA.
Les avis sur le nouveau visage de la gratuité sont partagés. Tantôt on parle de mesure salutaire à cause des nombreuses difficultés liées à la mise en œuvre du projet (vols, détournements,…). Tantôt on évoque une démission du pouvoir et une incitation à la discrimination des malades.
Contre toute attente, un troisième camp jaillit dans ce débat dichotomique pour se gausser de ce qu’il appelle un échec cuisant de l’économiste dû au fait que l’idée de gratuité des soins ait été volée à un autre candidat en lice, lors des élections présidentielles. La sensibilité politique s’invite vraiment dans les endroits les plus inattendus, suscitant toujours des questions légitimes sur les motivations des uns et des autres : le bien de la patrie, celui d’une classe politique ou d’un homme !
yehnidjidji.blogspot.com
La santé n’a pas de prix, dit-on, alors si l’adage s’applique littéralement, c’est encore mieux. Sans contrainte ni chagrin, malades et…hypocondriaques, ont pris d’assaut les hôpitaux publics, désireux d’épuiser totalement leur forfait « soins gratuits ». Qui a dit que le noir n’aime pas la médecine des blancs et préfère les remèdes traditionnels ? Il fallait voir les longues files dans les salles d’attente. Adieu…ou A bientôt, écorces, racines, feuilles, décoctions, infusions, sans posologie fixe. On a vu des familles en visite médicale, que dis-je, en excursion médicale au centre de santé.
Cependant, au fil des dérives et insuffisances observées, la gratuité a malheureusement pris des allures de cadeau empoisonné.
« Je n’ai jamais pu bénéficier de la gratuité. Les rares fois où je me suis rendu au CHU, il y avait une pénurie des médicaments dont j’avais besoin, ou alors les appareils étaient en panne», pouvait dire un internaute. Et il n’est pas le seul à partager cet avis.
Aujourd’hui, 9 mois plus tard, la gratuité totale des soins fait place à la gratuité ciblée. Elle concerne à présent : l’accouchement et les complications afférentes, la césarienne, le traitement des pathologies les plus fréquentes chez les enfants de 0 à 5 ans, les urgences médico-chirurgicales au niveau de toute la pyramide sanitaire et la prise en charge du paludisme.
Les autres ont droit à un abattement de 30% sur la tarification des actes dont le coût est supérieur à 1000 FCFA.
Les avis sur le nouveau visage de la gratuité sont partagés. Tantôt on parle de mesure salutaire à cause des nombreuses difficultés liées à la mise en œuvre du projet (vols, détournements,…). Tantôt on évoque une démission du pouvoir et une incitation à la discrimination des malades.
Contre toute attente, un troisième camp jaillit dans ce débat dichotomique pour se gausser de ce qu’il appelle un échec cuisant de l’économiste dû au fait que l’idée de gratuité des soins ait été volée à un autre candidat en lice, lors des élections présidentielles. La sensibilité politique s’invite vraiment dans les endroits les plus inattendus, suscitant toujours des questions légitimes sur les motivations des uns et des autres : le bien de la patrie, celui d’une classe politique ou d’un homme !
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