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Politique Publié le mardi 28 février 2012 | Partis Politiques

Gontougo: Les femmes du PDCI réclament le ministre Adjoumani

© Partis Politiques Par Emma
Bonne gouvernance: le séminaire gouvernemental a pris fin
Mercredi 6 juillet 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara a mis fin aux travaux du séminaire qui a regroupé tous les membres du gouvernement. Photo: Kobena Kouassi Adjoumani, Ministre des Ressources Animales et Halieutiques
Passées les législatives et leur lot d’invectives, l’on était en droit de s’attendre à une accalmie des passions, à un retour à la placidité. Que non ! Les nombreux tracts mensongers qui ont circulé sur le compte du ministre Adjoumani depuis la précampagne, et qui se sont accentués au cours de la campagne électorale, ont fini par être revendiqués par leurs auteurs. Sans doute pour sacrifier au changement d’une stratégie qui s’est révéle infructueuse à l’issue du premier round. Mais ce qui n’a pas marché en eau trouble saurait-il prospérer en eau claire ? Pour n’avoir pas réussi sa basse besogne ourdie avec l’aide de nageurs dont on découvre le dos, une certaine presse bleue à mal de publicité a trouvé bon de vociférer avec véhémence ses récriminations résiduelles. Apparemment distillées à contretemps, ces nouvelles allégations sont loin d’être anodines. Elles ont pour seul dessein d’entraver la course d’une âme bien née vers de nouveaux horizons. Il s’agit pour ces détracteurs de tout acabit de compromettre à tous prix la reconduction du digne fils de Gontougo au Gouvernement, tout en entravant sa marche irréversible vers le fauteuil du Conseil régional. Alors que de nombreux prétendants se positionnent sur leurs starting-blocks dans l’attente d’un départ imminent, il faut l’empêcher de courir, coûte que coûte, vaille que vaille. Peu importe la manière et tant pis si la loyauté du combat devrait en partir. L’essentiel étant de retourner les siens contre lui et mettre durablement à mal sa carrière politique, à défaut de la compromettre définitivement. Mais il en faudra un peu plus pour terrasser le taureau d’envergure qu’il est.
Et puis, ce serait faire injure aux siens qui, par trois fois lui ont accordé leur suffrage sans ambages, que de les croire capables d’avaler toutes les balivernes. A Tanda comme à Bondoukou, Koun-Fao, Transua ou Sandégué le sens du discernement est l’une des vertus les mieux partagées. Et la fin de cette réalité n’est pas pour demain, parce que procédant d’une tradition séculaire.

Au nom de ce discernement, les populations de Gontougo sauront éviter de se jeter dans des bras hésitants incapables d’étreindre, conscientes qu’elles sont de ce que tout prétendant à l’élevage bovin doit faire la preuve préalable de sa capacité à élever convenablement une poule. Cette assertion est encore plus vraie pour les postulants d’un certain âge à qui la vie a gracieusement accordé, plus qu’à leurs rivaux potentiels, suffisamment de temps pour accomplir toutes sortes de prouesses et en tirer aujourd’hui des bilans flatteurs. On ne le dira jamais assez, il convient de se méfier de personnes aux intentions inavouées qui se découvrent subitement une âme de développeur ; quel que soit leur foi, bonne ou mauvaise. Dans la mesure où il s’agit d’élection et non de nomination, il faut savoir raison garder au risque de manquer notre cible. Car nous sommes inscrits dans un schéma qui ne donne droit à une seconde chance avant cinq ans, et encore ! Rendons-nous à l’évidence que l’enjeu n’est pas celui d’un match amical qui permet de passer en revue toutes les nouvelles recrues sans risque majeur. L’enjeu est celui d’une finale de coupe, qui exige que nous alignions nos meilleurs éléments pour garantir le triomphe.

Adjoumani a il est vrai des détracteurs, qui manœuvrent dans l’ombre pour son éviction de l’arène politique. C’est de bonne guerre pourrait-on dire. Mais que lui reproche-t-on qui ne relève de querelles de personnes. La vérité sur ces affabulations gratuites est que leurs auteurs s’accommodent mal de l’éclat de plus en resplendissant de son étoile.
Aussi voudrions-nous en appeler à la primauté de l’intérêt collectif sur les intérêts individuels, quels qu’ils soient. Ce cri d’indignation qui est nôtre répond à l’extrême nécessité de nous affranchir du silence coupable qui risque de faire de nous les victimes consentantes de demain.

Nous revendiquons certes notre part de discernement en rendant hommage à toutes les volontés qui oeuvrent déjà pour le consensus des fils et filles de la région. Mais de là à donner quitus à tous ces activistes dont le seul mérite est la primeur de leurs intentions de candidature, il y a un grand pas que nous ne saurions franchir. Sans doute faudrait-il que nous rappelions encore, pour éveiller les consciences, les enjeux de cette aventure politique. Il sera avant tout question de développement, en tant que parfait reflet du bien-être. Partant, notre pronostic vital s’en trouve engagé ; ce qui exige que nous fassions abstraction des esprits chagrins et revanchards.

Du reste, opter pour quelqu’un d’autre qu’Adjoumani revendrait à remettre en selle tous ces alliés du RHDP prêts à renoncer à leur candidature au profit de ce cheval gagnant. La redistribution des cartes qu’une telle hypothèse suscitera pour être la porte ouverte aux candidatures multiples au sein de la famille des Houphouëtistes.

C’est donc en femmes avisées qu’humblement nous réclamons la candidature du Ministre Adjoumani – que nous considérons déjà acquise – à la course à la présidence du Conseil régional de Gontougo. Cela nous paraît être un impératif de premier ordre autour duquel pourrait s’envisager les tractations pour établir la liste. Pour notre part, notre équipe de campagne déjà constituée se tien prête et n’attend plus que le signal de son mentor pour à aller à l’assaut des électeurs.

Le dire ce n’est pas s’attaquer à qui que ce soit, c’est simplement faire preuve de réalisme, de saine appréciation de la réalité du moment dit-on. N’est-ce pas cela aussi la politique ?

Pour l’UFPDCI-Zanzan
Porte- parole
Mme Salamata Soumahoro
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