La mission de la communauté des bailleurs de fonds en Côte d’Ivoire conduite par Mme Doris Ross a démarré ses consultations hier mercredi 29 février 2012. La première rencontre a eu lieu au 20ème étage de l’immeuble Sciam avec les structures du ministère de l’Economie et des Finances.
Allègement de la dette extérieure ivoirienne dans le cadre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), éligibilité à de nouveaux programmes économiques. Telles sont les attentes des autorités ivoiriennes à l’issue de la mission des experts du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de la Banque africaine de Développement. Cette mission qui s’étendra sur deux semaines, sera l’occasion pour la délégation de Mme Doris Ross de faire le point des réformes dans le cadre du programme économique conclu avec les autorités ivoiriennes depuis 2009. Mais à l’entame de la réunion d’hier, elle a dit être frappée par les efforts réalisés par le gouvernement, contrairement à la première mission d’évaluation intervenue au lendemain de la fin de la crise post-électorale. Ces efforts, a-t-elle dit, se résument par l’apaisement du climat sociopolitique et la poursuite des réformes structurelles dans les finances d’une part et d’autre part dans l’administration publique ivoirienne. Aux dires toujours de Mme Doris Ross, ces avancées constituent un point pour la Côte d’Ivoire qui peut désormais aspirer bénéficier d’un allègement de sa dette extérieure à travers l’atteinte possible du point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Sur ce point précis, elle a dit : «L’atteinte du point d’achèvement du PPTE va être possible dans les mois qui viennent». Car, selon elle, les perspectives sont positives. La Côte d’Ivoire, selon Doris Ross, a fait un pas d’avance. Présidant cette première séance de travail, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi a dit l’intérêt que le gouvernement accorde à la mission. En ce sens qu’elle permettra d’évaluer le niveau de réalisation des réformes et d’apporter des corrections là où il en faut. L’enjeu pour le ministre, c’est de faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit davantage crédible vis-à-vis de la communauté des bailleurs de fonds, de sorte à être éligible aux programmes économiques et financiers, utiles pour la relance de l’activité économique de façon générale. C’est pourquoi, il a souhaité que la mission se passe bien. Et il a promis de se mettre au service de la délégation. Toutefois, il a fait remarquer que l’atteinte du PPTE ‘’n’est pas le point d’arrivée, mais le point de départ des réformes. En d’autre terme, le cap de la poursuite des réformes doit être maintenu, même si la communauté des bailleurs déclarait la Côte d’Ivoire définitivement éligible au PPTE au terme de leur mission’’. Outre la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, la Banque africaine de Développement, prennent également part à cette mission, la Banque Ouest africaine de développement, la commission de l’UEMOA.
Honoré Kouassi
Allègement de la dette extérieure ivoirienne dans le cadre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), éligibilité à de nouveaux programmes économiques. Telles sont les attentes des autorités ivoiriennes à l’issue de la mission des experts du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de la Banque africaine de Développement. Cette mission qui s’étendra sur deux semaines, sera l’occasion pour la délégation de Mme Doris Ross de faire le point des réformes dans le cadre du programme économique conclu avec les autorités ivoiriennes depuis 2009. Mais à l’entame de la réunion d’hier, elle a dit être frappée par les efforts réalisés par le gouvernement, contrairement à la première mission d’évaluation intervenue au lendemain de la fin de la crise post-électorale. Ces efforts, a-t-elle dit, se résument par l’apaisement du climat sociopolitique et la poursuite des réformes structurelles dans les finances d’une part et d’autre part dans l’administration publique ivoirienne. Aux dires toujours de Mme Doris Ross, ces avancées constituent un point pour la Côte d’Ivoire qui peut désormais aspirer bénéficier d’un allègement de sa dette extérieure à travers l’atteinte possible du point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Sur ce point précis, elle a dit : «L’atteinte du point d’achèvement du PPTE va être possible dans les mois qui viennent». Car, selon elle, les perspectives sont positives. La Côte d’Ivoire, selon Doris Ross, a fait un pas d’avance. Présidant cette première séance de travail, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi a dit l’intérêt que le gouvernement accorde à la mission. En ce sens qu’elle permettra d’évaluer le niveau de réalisation des réformes et d’apporter des corrections là où il en faut. L’enjeu pour le ministre, c’est de faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit davantage crédible vis-à-vis de la communauté des bailleurs de fonds, de sorte à être éligible aux programmes économiques et financiers, utiles pour la relance de l’activité économique de façon générale. C’est pourquoi, il a souhaité que la mission se passe bien. Et il a promis de se mettre au service de la délégation. Toutefois, il a fait remarquer que l’atteinte du PPTE ‘’n’est pas le point d’arrivée, mais le point de départ des réformes. En d’autre terme, le cap de la poursuite des réformes doit être maintenu, même si la communauté des bailleurs déclarait la Côte d’Ivoire définitivement éligible au PPTE au terme de leur mission’’. Outre la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, la Banque africaine de Développement, prennent également part à cette mission, la Banque Ouest africaine de développement, la commission de l’UEMOA.
Honoré Kouassi