Hier, la Commission Electorale Indépendante a proclamé les résultats des élections législatives partielles dans dix (10) circonscriptions électorales sur douze (12), se donnant le temps d’examiner la situation des circonscriptions N°91 de FACOBLY, GUEZON, KOUA, SEMIEN, TIENY-SEABLY Communes et Sous-préfectures et N°135 de BONON, ZAGUIETA, Communes et Sous-préfectures.
A présent, la Commission Centrale de notre institution vient d’achever ses travaux lors de la session extraordinaire organisée à cet effet.
Il ressort du résultat desdits travaux que :
- Tant dans les circonscriptions électorales N°91 de FACOBLY, GUEZON, KOUA, SEMIEN, TIENY-SEABLY Communes et Sous-préfectures et N°135 de BONON, ZAGUIETA, Communes et Sous-préfectures, le processus de dépouillement, de recensement général des votes et de proclamation provisoire des résultats du scrutin tel que prévue par l’article 86 du Code Electoral n’a pas été achevé.
Il est indéniable que le législateur a voulu faire de ces prescriptions et surtout de la présence des candidats ou de leurs représentants lors de cette dernière phase, une formalité substantielle.
- A FACOBLY, des urnes ont disparu et de nombreux bureaux de votes ont été saccagés ; Le recensement général des votes puis la proclamation provisoire des résultats à la Commission Electorale Locale n’a pu se faire.
- A BONON, l’on a déploré des morts par balles. La sécurité du bureau de centralisation n’a pu être garantie de sorte que le recensement général des votes à la Commission Electorale Sous-préfectorale n’a pas non plus eu lieu.
- Le non accomplissement de ces formalités, gage de transparence du scrutin et l’absence de procès verbaux de dépouillement des votes mettent la Commission Electorale Indépendante dans l’impossibilité de proclamer les résultats dans les deux circonscriptions concernées.
Compte tenue de l’extrême gravité de cette situation inédite, la Commission Electorale Indépendante se propose de demander au Gouvernement l’ouverture d’une enquête à l’effet d’établir les responsabilités.
Fait à Abidjan, le 29 février 2012.
LE PORTE PAROLE DE LA CEI DIOMANDE Inza
A présent, la Commission Centrale de notre institution vient d’achever ses travaux lors de la session extraordinaire organisée à cet effet.
Il ressort du résultat desdits travaux que :
- Tant dans les circonscriptions électorales N°91 de FACOBLY, GUEZON, KOUA, SEMIEN, TIENY-SEABLY Communes et Sous-préfectures et N°135 de BONON, ZAGUIETA, Communes et Sous-préfectures, le processus de dépouillement, de recensement général des votes et de proclamation provisoire des résultats du scrutin tel que prévue par l’article 86 du Code Electoral n’a pas été achevé.
Il est indéniable que le législateur a voulu faire de ces prescriptions et surtout de la présence des candidats ou de leurs représentants lors de cette dernière phase, une formalité substantielle.
- A FACOBLY, des urnes ont disparu et de nombreux bureaux de votes ont été saccagés ; Le recensement général des votes puis la proclamation provisoire des résultats à la Commission Electorale Locale n’a pu se faire.
- A BONON, l’on a déploré des morts par balles. La sécurité du bureau de centralisation n’a pu être garantie de sorte que le recensement général des votes à la Commission Electorale Sous-préfectorale n’a pas non plus eu lieu.
- Le non accomplissement de ces formalités, gage de transparence du scrutin et l’absence de procès verbaux de dépouillement des votes mettent la Commission Electorale Indépendante dans l’impossibilité de proclamer les résultats dans les deux circonscriptions concernées.
Compte tenue de l’extrême gravité de cette situation inédite, la Commission Electorale Indépendante se propose de demander au Gouvernement l’ouverture d’une enquête à l’effet d’établir les responsabilités.
Fait à Abidjan, le 29 février 2012.
LE PORTE PAROLE DE LA CEI DIOMANDE Inza