Après la proclamation des résultats des partielles dans 10 des 12 localités concernées, mardi dernier, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko, avait donné rendez-vous hier, pour lever le voile sur les vainqueurs de ces élections à Bonon et à Facobly. Il aura fait faux bond. Car, à l’issue de plusieurs heures de travaux, au siège de la Cei, le porte-parole de l’institution, Diomandé Inza, a révélé dans un communiqué que la Cei était incapable de proclamer les résultats dans ces deux localités. Il a justifié ce fait par des irrégularités notamment le non-accomplissement des formalités de transparence et l’absence de procès-verbaux de dépouillement. « Dans les circonscriptions électorales 91 de Facobly, Guézon, Koua, Sémien, Tiény-Séably commune et sous-préfecture ; et 135 de Bonon, Zaguiéta communes et sous-préfecture, le processus de dépouillement, de recensement général des votes et de proclamation provisoire des résultats tel que prévu par l’article 86 du code électoral, n’a pas été achevé », a-t-il fait savoir. Et de préciser qu’à Facobly, des urnes ont disparu et de nombreux bureaux de vote saccagés.
Pour cette même localité il a indiqué que le recensement général des votes et puis la proclamation provisoire des résultats à la Commission électorale locale (Cel) n’ont pu se faire. A Bonon, Diomandé Inza a évoqué les mort enregistrés dans cette localité durant ces partielles. « L’on a déploré des morts par balles. La sécurité du bureau de centralisation n’a pu être garantie de sorte que le recensement général des votes à la commission électorale sous-préfectorale n’a eu lieu non plus », a-t-il dit. C’est donc au vu de la gravité de cette situation que la Cei s’est déclarée incapable de proclamer les résultats dans ces deux circonscriptions, tout en demandant au gouvernement de faire la lumière sur ces faits graves. « Compte tenu de l’extrême gravité de cette situation, la Cei se propose de demander au gouvernement l’ouverture d’une enquête à l’effet d’établir les responsabilités », a conclu le porte-parole de la Cei.
Ténin Bè Ousmane
Pour cette même localité il a indiqué que le recensement général des votes et puis la proclamation provisoire des résultats à la Commission électorale locale (Cel) n’ont pu se faire. A Bonon, Diomandé Inza a évoqué les mort enregistrés dans cette localité durant ces partielles. « L’on a déploré des morts par balles. La sécurité du bureau de centralisation n’a pu être garantie de sorte que le recensement général des votes à la commission électorale sous-préfectorale n’a eu lieu non plus », a-t-il dit. C’est donc au vu de la gravité de cette situation que la Cei s’est déclarée incapable de proclamer les résultats dans ces deux circonscriptions, tout en demandant au gouvernement de faire la lumière sur ces faits graves. « Compte tenu de l’extrême gravité de cette situation, la Cei se propose de demander au gouvernement l’ouverture d’une enquête à l’effet d’établir les responsabilités », a conclu le porte-parole de la Cei.
Ténin Bè Ousmane