Le maire de Koumassi, N’Dohi Raymond, accuse son probable challenger, Cissé Bacongo, d’avoir entraîné la violence politique dans la commune.
«Depuis que Cissé Bacongo est arrivé à Koumassi, la violence a fait son apparition. Je ne souhaite pas faire de parallèle avec sa collaboration avec des organisations estudiantines dont la capacité de nuisance n’est pas à démontrer ». N’Dohi Raymond accuse ouvertement le député de Koumassi, son probable challenger aux municipales, d’être à l’origine d’actes de violences à l’encontre de ses sympathisants. Hier, au cours d’une conférence de presse à la salle de mariage de la mairie, il a donné deux exemples : « à la Sicogi 1, un jeune du nom de Séri Simplice qui s’est engagé à mes côtés depuis les législatives, a été tabassé au sortir d’une réunion avec moi par des loubards dont deux en tenue dozo ; une semaine plus tard, une famille qui m’a reçu pour un échange politique, a eu, juste à mon départ, la visite de bandits armés, toujours à la Sicogi 1 ». Selon le maire de Koumassi, après l’agression de Séri Simplice, son adversaire lui a rendu une visite de courtoisie qui a été médiatisée. Ce qui a amené le conférencier à dire que le ministre de l’Enseignement supérieur « crée ces situations pour en tirer des dividendes politiques ». Il se dit convaincu que le député élu dans la commune sous la bannière du Rassemblement des républicains (Rdr) n’agit pas conformément aux instructions de son parti. « J’interpelle les responsables du Rdr au plus haut niveau sur les risques que font courir les agissements des personnes de la trempe de Cissé Bacongo au moment où la sécurité peine à s’imposer et que le Rhdp dont nous nous réclamons tous est à la recherche de sa cohésion », s’est-il exprimé. « Je souhaite que ceux qui peuvent interpeller Bacongo le fassent parce qu’en tant que membre du gouvernement, il doit avoir un comportement de paix et non être un semeur de troubles », a-t-il argumenté.
L’intervenant a confié qu’il a toujours appelé ses militants au calme par civisme. « Mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin ». Parce qu’à l’en croire, il a les moyens « de réagir dans les mêmes proportions » aux attaques contre lui et ses partisans. Le maire a invité les chefs communautaires présents à donner les conseils appropriés aux hommes politiques afin que la commune ne bascule pas dans la violence.
Bamba K. Inza
«Depuis que Cissé Bacongo est arrivé à Koumassi, la violence a fait son apparition. Je ne souhaite pas faire de parallèle avec sa collaboration avec des organisations estudiantines dont la capacité de nuisance n’est pas à démontrer ». N’Dohi Raymond accuse ouvertement le député de Koumassi, son probable challenger aux municipales, d’être à l’origine d’actes de violences à l’encontre de ses sympathisants. Hier, au cours d’une conférence de presse à la salle de mariage de la mairie, il a donné deux exemples : « à la Sicogi 1, un jeune du nom de Séri Simplice qui s’est engagé à mes côtés depuis les législatives, a été tabassé au sortir d’une réunion avec moi par des loubards dont deux en tenue dozo ; une semaine plus tard, une famille qui m’a reçu pour un échange politique, a eu, juste à mon départ, la visite de bandits armés, toujours à la Sicogi 1 ». Selon le maire de Koumassi, après l’agression de Séri Simplice, son adversaire lui a rendu une visite de courtoisie qui a été médiatisée. Ce qui a amené le conférencier à dire que le ministre de l’Enseignement supérieur « crée ces situations pour en tirer des dividendes politiques ». Il se dit convaincu que le député élu dans la commune sous la bannière du Rassemblement des républicains (Rdr) n’agit pas conformément aux instructions de son parti. « J’interpelle les responsables du Rdr au plus haut niveau sur les risques que font courir les agissements des personnes de la trempe de Cissé Bacongo au moment où la sécurité peine à s’imposer et que le Rhdp dont nous nous réclamons tous est à la recherche de sa cohésion », s’est-il exprimé. « Je souhaite que ceux qui peuvent interpeller Bacongo le fassent parce qu’en tant que membre du gouvernement, il doit avoir un comportement de paix et non être un semeur de troubles », a-t-il argumenté.
L’intervenant a confié qu’il a toujours appelé ses militants au calme par civisme. « Mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin ». Parce qu’à l’en croire, il a les moyens « de réagir dans les mêmes proportions » aux attaques contre lui et ses partisans. Le maire a invité les chefs communautaires présents à donner les conseils appropriés aux hommes politiques afin que la commune ne bascule pas dans la violence.
Bamba K. Inza