Le Commandant de la force onusienne livre les premiers résultats des enquêtes menées à Bonon, suite aux incidents survenus, dimanche, dans cette circonscription électorale.
Est-ce qu’on peut avoir une idée de votre enquête ?
Pour l’instant, c’est qu’au niveau de l’intersection, à l’entrée de Bonon, il y a eu des tirs sur le convoi de l’Onuci et elle a répliqué. Mais notre investigation, nos contacts avec la population, au niveau du village où l’incident a eu lieu, nous ont confirmé qu’il n’y avait eu ni blessés ni morts d’hommes au niveau du village. Nous avons parlé avec tous les responsables du village, à la jeunesse, au président de la jeunesse et à beaucoup de responsables. Ils disent et affirment qu’il n’y a eu aucun mort, aucun blessé à leur niveau. Cela veut dire que les tirs répliqués par l’Onuci, par le bataillon BanBat qui convoyait le matériel électoral, n’ont pas fait de victimes.
Un tel événement était-il prévisible ?
Je dirais oui et non. Oui, parce que les mêmes événements ont eu lieu pendant le convoyage des résultats des élections du 11 décembre 2011. Mais là, l’Onuci ne convoyait pas directement le matériel électoral. Cette fois-ci, on ne pouvait pas penser que les mêmes causes puissent produire les mêmes effets. Autrement dit, que les mêmes gens puissent attaquer un convoi qui ne faisait qu’amener les résultats vers la Commission électorale.
Qu’est-ce qui n’a donc pas marché dans le dispositif sécuritaire ?
Le dispositif sécuritaire a très bien marché. Ils sont venus de plus de 20 kilomètres, non loin de la route bitumée où l’incident a eu lieu. Donc, le dispositif a parfaitement marché. Il y a eu une embuscade qu’un groupe armé a tendue. N’importe quel convoi aurait pu tomber dans cette embuscade. La route était en très mauvais état, il fallait aller très lentement, 5 à 10 km/h. Le convoi était donc vulnérable.
Quelles sont les dispositions prises pour sécuriser davantage Bonon et ses populations ?
Conjointement avec les Frci, la direction de l’Onuci que je conduisais, a pu parler à presque tous les responsables politiques, traditionnels, religieux et militaires pour que le calme définitif soit à Bonon pour que ce qui s’est passé ne puisse pas se répéter.
Quelle est la situation actuelle à Bonon ?
Actuellement, la situation est calme et je pense que tous ceux à qui nous avons pu parler ont eu à regretter l’incident. Il faut le dire, c’est un très malheureux incident.
Propos recueillis sur Onuci-Fm par O.T. (Stagiaire)
Est-ce qu’on peut avoir une idée de votre enquête ?
Pour l’instant, c’est qu’au niveau de l’intersection, à l’entrée de Bonon, il y a eu des tirs sur le convoi de l’Onuci et elle a répliqué. Mais notre investigation, nos contacts avec la population, au niveau du village où l’incident a eu lieu, nous ont confirmé qu’il n’y avait eu ni blessés ni morts d’hommes au niveau du village. Nous avons parlé avec tous les responsables du village, à la jeunesse, au président de la jeunesse et à beaucoup de responsables. Ils disent et affirment qu’il n’y a eu aucun mort, aucun blessé à leur niveau. Cela veut dire que les tirs répliqués par l’Onuci, par le bataillon BanBat qui convoyait le matériel électoral, n’ont pas fait de victimes.
Un tel événement était-il prévisible ?
Je dirais oui et non. Oui, parce que les mêmes événements ont eu lieu pendant le convoyage des résultats des élections du 11 décembre 2011. Mais là, l’Onuci ne convoyait pas directement le matériel électoral. Cette fois-ci, on ne pouvait pas penser que les mêmes causes puissent produire les mêmes effets. Autrement dit, que les mêmes gens puissent attaquer un convoi qui ne faisait qu’amener les résultats vers la Commission électorale.
Qu’est-ce qui n’a donc pas marché dans le dispositif sécuritaire ?
Le dispositif sécuritaire a très bien marché. Ils sont venus de plus de 20 kilomètres, non loin de la route bitumée où l’incident a eu lieu. Donc, le dispositif a parfaitement marché. Il y a eu une embuscade qu’un groupe armé a tendue. N’importe quel convoi aurait pu tomber dans cette embuscade. La route était en très mauvais état, il fallait aller très lentement, 5 à 10 km/h. Le convoi était donc vulnérable.
Quelles sont les dispositions prises pour sécuriser davantage Bonon et ses populations ?
Conjointement avec les Frci, la direction de l’Onuci que je conduisais, a pu parler à presque tous les responsables politiques, traditionnels, religieux et militaires pour que le calme définitif soit à Bonon pour que ce qui s’est passé ne puisse pas se répéter.
Quelle est la situation actuelle à Bonon ?
Actuellement, la situation est calme et je pense que tous ceux à qui nous avons pu parler ont eu à regretter l’incident. Il faut le dire, c’est un très malheureux incident.
Propos recueillis sur Onuci-Fm par O.T. (Stagiaire)