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Économie Publié le jeudi 1 mars 2012 | Nord-Sud

Filière ananas-banane / OCAB : les projets qui vont relancer les petits planteurs !

© Nord-Sud Par DR
Agriculture ivoirienne - Chargement de banane plantain
Photo: Des commerçants déchargeant un camion de bananes au "marché Gouro" d`Adjamé,à Abidjan
Les fruits tropicaux ivoiriens en l’occurrence l’ananas et la banane sont d’excellente qualité et s’imposent aujourd’hui, dans la hiérarchie des produits agricoles à promouvoir. Mais la filière reste confrontée à d’énormes goulots d’étranglement et les petits producteurs n’arrivent pas à s’insérer dans la dynamique de la culture d’exportation. Face à ces difficultés, l’Organisation centrale des producteurs d’ananas-bananes (OCAB) cherche des solutions en vue de diversifier les débouchés. En faisant son bilan mercredi à Abidjan, elle a annoncé être allée s’enquérir des attentes des gros milieux de consommateurs d’ananas notamment au Maroc où elle a pu nouer des contacts plutôt fructueux. Selon le président Michel Gnui, les diverses séances de travail ont permis de mieux connaître les exigences du marché international maghrébin. Des exigences de qualité qu’il faut respecter. «Nous sommes inscrits dans une démarche qualité avec les normes iso 2000 et 2020 », dit M. Gnui, ajoutant la nécessité d’augmenter la production nationale, un peu en décadence ces dernières années. Mais la réalisation de ces ambitions passe incontestablement par la résolution des problèmes de financement et de commercialisation. Sur ce chantier, assure le président de l’OCAB, des efforts sont faits pour régler les problèmes de marché avec notamment le projet de partenariat avec les cantines scolaires, initiative par ailleurs destinée à booster la consommation locale. «Avec le Fonds national de solidarité (FNS), nous envisageons de former les jeunes aux métiers de l’agriculture, de les installer sur les blocs identifiés, de les encadrer », souligne Michel Gnui qui espère contribuer ainsi à la résorption du chômage-jeunes. Au titre des projets, et en ce qui concerne la transformation, l’usine Cotivana de Tiassalé devrait être ressuscitée. Cette remise en état va s’ac­compagner de la création de 1.000 hectares de bananes dans la région de Taabo grâce à des investissements de 40 milliards Fcfa portés par des Antillais. Sur le plan international, la Banque ouest-africaine de développement (Boad) a décidé de mettre à la disposition du secteur privé, 250 milliards Fcfa. D’autres partenaires notamment allemands et arabes sont également sur la ligne. Mais ce qui est plus encourageant, observe M. Gnui, c’est que dans le budget de l’Etat en cours d’exercice, plus de 600 milliards Fcfa vont être injectés dans l’investissement. Une excellente nouvelle pour les producteurs qui entendent prendre leur part dans ce pactole. Sans doute, espère-t-il, aidera des entrepreneurs à installer des petites unités de transformation, des centres de conditionnement principalement à Bonoua, Aboisso, Dabou et à Agboville.

Lanciné Bakayoko
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