Jean-Marc Simon est content des efforts faits pour la réconciliation en Côte d’Ivoire. « Je constate que depuis bientôt dix mois que la crise est finie, beaucoup de progrès ont été réalisés. La réconciliation est de fait dans les esprits ». L’ambassadeur de France s’est prononcé sur cette question cruciale pour la stabilité en Côte d’Ivoire au terme d’une audience que lui a accordée le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), en sa résidence de Cocody. En fin de mission, le diplomate est venu faire ses adieux à Henri Konan Bédié. Il en a profité, a-t-il confié, pour saluer le « rôle important » qu’il a joué dans la résolution des crises qu’a connues le pays. Jean-Marc Simon a soutenu qu’il a beaucoup apprécié l’attitude digne d’éloge de démocrate de M. Bédié qui a consisté à accepter de ne pas se présenter au second tour et à soutenir Alassane Ouattara. Cette alliance des houphouétistes, a-t-il relevé, était opportune car sans elle il n’y aurait pas eu d’issue. « J’ai beaucoup d’admiration pour lui », a-t-il ajouté. « Aujourd’hui, il joue un rôle qui demeure et demeurera essentiel dans la marche de l’Etat. Je tenais à lui rendre hommage », a renchéri le diplomate. Qui assure qu’il n’y a pas de raison d’être inquiet devant les appels d’Ong internationales qui demandent à la Cour pénale internationale (Cpi) d’étendre ses poursuites au-delà de la crise post-électorale de 2010. Henri Konan Bédié a offert des présents à son hôte. Plus tôt dans la journée, Jean-Marc Simon s’est rendu à la primature pour faire ses adieux à Guillaume Soro. « Sans le Premier ministre, Guillaume Soro, les élections n’auraient pas pu se tenir. Je suis heureux d’avoir travaillé avec lui. Il a tout l’avenir devant lui », a déclaré l’ambassadeur de France, à sa sortie d’audience. En soirée, il a été invité à dîner par Alassane Ouattara.
B.K.I.
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