Le ministre Adama Toungara, en sa qualité de premier magistrat de la commune d’Abobo, a fait hier jeudi 1er mars 2012, au Palais de l’Unité d’Abobo-Baoulé, un tour d’horizon de la vie dans la circonscription municipale qu’il a en charge depuis 10 ans. Contrairement aux apparences sur sa gestion de la commune, Adama Toungara dit ne pas s’en plaindre. Pour lui, des efforts notables ont été faits.
La commune d’Abobo pour Adama Toungara ne doit pas être reléguée au dernier rang. Pour le premier responsable de cette commune, Abobo vit. Il y a des activités qui y sont menées, il y a des jeunes qui se ‘’cherchent’’. Abobo pour le maire, c’est une commune abritant des travailleurs dévoués. A l’image de tous les chauffeurs de Gbaka et de wôrô-wôrô qui se lèvent tôt les matins et se couchent tard. A côté de ceux-là, il y a des commerçants qui travaillent. Toute chose qui participe à l’animation de la vie économique et sociale de la commune. Abobo, aux dires du maire, ne doit pas effrayer ou être comparée à une commune où c’est la bagarre et la violence qui y règnent. «Il y a de la vie à Abobo», a assuré le maire, en présentant Abobo-Baoulé comme une des réussites de villages modernes en Côte d’Ivoire. Il estime que l’Etat ivoirien doit s’en inspirer. Car, Abobo-Baoulé est un exemple de développement à multiplier. Cependant, si cette partie du District d’Abidjan est à la traîne du développement, souligne le maire, c’est parce qu’elle a été oubliée des années de développement. «Le gouvernement n’a rien fait pour viabiliser Abobo», indique le ministre- maire.
Et de faire savoir qu’au moment de sa prise de fonction, la mairie était criblée de dettes. Mais aujourd’hui, se réjouit-il, quand bien même le conseil municipal a été privé de ressources générées par la commune, des efforts de paiement de la dette ont été faits. Avant la crise, indique-t-il, la commune générait près de 3 milliards de FCFA en termes de ressources. Des partenaires privés sont même déterminés à accompagner le développement à Abobo. L’exemple type de réussite, explique-t-il, c’est la réalisation de la nouvelle gare routière de PK 18. A entendre le ministre-maire, tout est possible à Abobo. Mais il suffit de la volonté et de la détermination. Son souhait est de transformer cette commune en une cité ultramoderne.
Velléités de candidatures aux municipales à Abobo
Le ministre-maire dont le mandat se poursuit, tient à achever ce qu’il a commencé. Mais pour l’heure, il ne s’est pas encore déclaré en tant que candidat, contrairement à ce que l’on entend çà et là. Pour lui, chaque chose a son temps. Et le moment opportun, chacun saura ce qui sera décidé par les instances du parti (Ndlr :Rdr). «Des candidats déclarés arpentent les rues et les bas fonds d’Abobo.
Le moment venu, vous saurez si je suis candidat ou non. Il y a certains qui le font nuitamment, y’en a d’autre qui le font sournoisement», a dénoncé le maire. Avant de s’interroger : «Pourquoi tant de candidatures maintenant à Abobo?». Pour lui, si cela existe, c’est parce qu’un travail à la base a été fait. De 22 sections Rdr, grâce aux actions menées, le parti du Président Ouattara est à 172 sections. Ce qui, pour le maire, garantit l’élection du Rdr à Abobo et qui attise les appétits. Quant au représentant du Rdr aux municipales prochaines, Adama Toungara a tranché. «Aucun candidat ne sera imposé à Abobo. Ne pensez pas que le parti va nous parachuter des candidats à Abobo. Le parti ne nous imposera pas de candidats», a-t-il assuré. Et de préciser : «Amadou Soumahoro, secrétaire par intérim du Rdr n’a annoncé aucune candidature à Abobo». Avant de tancer ses détracteurs qui l’accusent de ne pas habiter la commune alors qu’il en est le maire. «Je ne suis pas le seul maire qui n’habite pas dans sa commune. On habite là où nous avons un terrain. Que font mes détracteurs qui habitent à Abobo», s’est-il interrogé.
200 milliards de FCFA pour mettre fin à la souffrance des Ivoiriens
La problématique des coupures récurrentes de l’électricité a été aussi au centre des préoccupations. Reconnaissant ce fait, le ministre Adama Toungara estime que cela n’est pas le fait de la nouvelle équipe gouvernementale. Selon lui, c’est un problème réel, bien connu de l’ancienne équipe gouvernementale, mais qui n’a pu être résolu, pas pour une question de moyens, mais pour des choix politiques. A entendre le ministre, le secteur de l’électricité n’a pas connu d’investissement depuis 10 ans. Alors que les installations sont vieillissantes.
Une situation, dira-t-il, qui est à l’origine de la baisse de la tension jusqu’à l’interruption de la distribution du courant électrique. Même si des travaux sont en cours pour réhabiliter certaines infrastructures, les Ivoiriens auront à patienter, car ce sont des choses qui prennent du temps. Pour mettre les Ivoiriens à l’abri de ces situations parfois désagréables, le ministre annonce un investissement de 200 milliards de FCFA. Car, dira-t-il, il faut remettre le barrage de Soubré en service. Outre la croissance de la consommation en énergie, le ministre accuse les fraudeurs qui, parfois, créent des désagréments sur le réseau électrique. Il s’agit, selon lui, des Ivoiriens et des non Ivoiriens qui sont devenus des revendeurs de courant. Pour combattre le mal à la racine, Adama Toungara estime qu’il est important que des mesures urgentes soient prises. Il s’agit en outre d’augmenter la capacité de production du courant, d’étendre le circuit de distribution dans les quartiers et de mettre en place une nouvelle politique qui fera en sorte que chaque ménage puisse se raccorder.
Honoré Kouassi
La commune d’Abobo pour Adama Toungara ne doit pas être reléguée au dernier rang. Pour le premier responsable de cette commune, Abobo vit. Il y a des activités qui y sont menées, il y a des jeunes qui se ‘’cherchent’’. Abobo pour le maire, c’est une commune abritant des travailleurs dévoués. A l’image de tous les chauffeurs de Gbaka et de wôrô-wôrô qui se lèvent tôt les matins et se couchent tard. A côté de ceux-là, il y a des commerçants qui travaillent. Toute chose qui participe à l’animation de la vie économique et sociale de la commune. Abobo, aux dires du maire, ne doit pas effrayer ou être comparée à une commune où c’est la bagarre et la violence qui y règnent. «Il y a de la vie à Abobo», a assuré le maire, en présentant Abobo-Baoulé comme une des réussites de villages modernes en Côte d’Ivoire. Il estime que l’Etat ivoirien doit s’en inspirer. Car, Abobo-Baoulé est un exemple de développement à multiplier. Cependant, si cette partie du District d’Abidjan est à la traîne du développement, souligne le maire, c’est parce qu’elle a été oubliée des années de développement. «Le gouvernement n’a rien fait pour viabiliser Abobo», indique le ministre- maire.
Et de faire savoir qu’au moment de sa prise de fonction, la mairie était criblée de dettes. Mais aujourd’hui, se réjouit-il, quand bien même le conseil municipal a été privé de ressources générées par la commune, des efforts de paiement de la dette ont été faits. Avant la crise, indique-t-il, la commune générait près de 3 milliards de FCFA en termes de ressources. Des partenaires privés sont même déterminés à accompagner le développement à Abobo. L’exemple type de réussite, explique-t-il, c’est la réalisation de la nouvelle gare routière de PK 18. A entendre le ministre-maire, tout est possible à Abobo. Mais il suffit de la volonté et de la détermination. Son souhait est de transformer cette commune en une cité ultramoderne.
Velléités de candidatures aux municipales à Abobo
Le ministre-maire dont le mandat se poursuit, tient à achever ce qu’il a commencé. Mais pour l’heure, il ne s’est pas encore déclaré en tant que candidat, contrairement à ce que l’on entend çà et là. Pour lui, chaque chose a son temps. Et le moment opportun, chacun saura ce qui sera décidé par les instances du parti (Ndlr :Rdr). «Des candidats déclarés arpentent les rues et les bas fonds d’Abobo.
Le moment venu, vous saurez si je suis candidat ou non. Il y a certains qui le font nuitamment, y’en a d’autre qui le font sournoisement», a dénoncé le maire. Avant de s’interroger : «Pourquoi tant de candidatures maintenant à Abobo?». Pour lui, si cela existe, c’est parce qu’un travail à la base a été fait. De 22 sections Rdr, grâce aux actions menées, le parti du Président Ouattara est à 172 sections. Ce qui, pour le maire, garantit l’élection du Rdr à Abobo et qui attise les appétits. Quant au représentant du Rdr aux municipales prochaines, Adama Toungara a tranché. «Aucun candidat ne sera imposé à Abobo. Ne pensez pas que le parti va nous parachuter des candidats à Abobo. Le parti ne nous imposera pas de candidats», a-t-il assuré. Et de préciser : «Amadou Soumahoro, secrétaire par intérim du Rdr n’a annoncé aucune candidature à Abobo». Avant de tancer ses détracteurs qui l’accusent de ne pas habiter la commune alors qu’il en est le maire. «Je ne suis pas le seul maire qui n’habite pas dans sa commune. On habite là où nous avons un terrain. Que font mes détracteurs qui habitent à Abobo», s’est-il interrogé.
200 milliards de FCFA pour mettre fin à la souffrance des Ivoiriens
La problématique des coupures récurrentes de l’électricité a été aussi au centre des préoccupations. Reconnaissant ce fait, le ministre Adama Toungara estime que cela n’est pas le fait de la nouvelle équipe gouvernementale. Selon lui, c’est un problème réel, bien connu de l’ancienne équipe gouvernementale, mais qui n’a pu être résolu, pas pour une question de moyens, mais pour des choix politiques. A entendre le ministre, le secteur de l’électricité n’a pas connu d’investissement depuis 10 ans. Alors que les installations sont vieillissantes.
Une situation, dira-t-il, qui est à l’origine de la baisse de la tension jusqu’à l’interruption de la distribution du courant électrique. Même si des travaux sont en cours pour réhabiliter certaines infrastructures, les Ivoiriens auront à patienter, car ce sont des choses qui prennent du temps. Pour mettre les Ivoiriens à l’abri de ces situations parfois désagréables, le ministre annonce un investissement de 200 milliards de FCFA. Car, dira-t-il, il faut remettre le barrage de Soubré en service. Outre la croissance de la consommation en énergie, le ministre accuse les fraudeurs qui, parfois, créent des désagréments sur le réseau électrique. Il s’agit, selon lui, des Ivoiriens et des non Ivoiriens qui sont devenus des revendeurs de courant. Pour combattre le mal à la racine, Adama Toungara estime qu’il est important que des mesures urgentes soient prises. Il s’agit en outre d’augmenter la capacité de production du courant, d’étendre le circuit de distribution dans les quartiers et de mettre en place une nouvelle politique qui fera en sorte que chaque ménage puisse se raccorder.
Honoré Kouassi
