Le gouvernement veut prendre des mesures vigoureuses dans l’attribution des passeports diplomatiques.
Mettre de l’ordre dans les modalités de délivrance des passeports officiels, diplomatiques, et les passeports de service. C’est la mission que veut s’assigner le gouvernement ivoirien, après de longues années, pendant lesquelles les passeports diplomatiques ont été attribués à tout vent. Hier, en Conseil des ministres, le gouvernement en a pris bonne note, sur présentation du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères. L’information a été donnée au cours du point qu’a fait le ministre Patrick Achi, eu égard à l’absence du Porte-parole Bruno Koné et à celle de son adjoint, le ministre Diakité Coty Souleymane. « Il y a eu au cours des dernières années une véritable inflation dans l’attribution de ces passeports là. On s’est rendu compte qu’entre janvier 2001 et août 2011, 29 000 passeports officiels ont été distribués.
Lorsque des quantités importantes de passeports officiels sont délivrés, ils perdent de leur valeur et de leur crédibilité. En particulier, auprès de pays amis, et de la Communauté internationale. A tel point que, alors qu’il y a quelques années, on pouvait utiliser ces passeports, et entrer dans des pays, sans visa, aujourd’hui, les passeports, même diplomatiques, font l’objet de rigueur systématique, où qu’on aille. Donc, un des objectifs visé, et qui est consécutif à des entretiens au plus haut niveau, que le chef de l’Etat a eus avec la France et un certain nombre de pays amis, était de pouvoir à nouveau, faciliter le déplacement des officiels, rendre le gouvernement beaucoup plus productif, en permettant à nos autorités, ainsi qu’à la haute administration, de se déplacer dans un certain nombre de pays, sans visa, avec le passeport officiel. L’une des propositions faite par le ministre des Affaires étrangères, était de limiter le nombre d’ayants droit(…).
Les propositions qui ont été faites ont donc été adoptées, et devaient permettre d’avoir un nombre réduit de passeports, délivrés dans des conditions beaucoup plus fiables, et certainement, permettre à nouveau, de pouvoir entrer dans ces pays, en particulier dans la zone Schengen, sans visa », a longuement expliqué le ministre Patrick Achi. Il a été également question de substituer les passeports officiels actuels, non biométriques, à des nouveaux passeports biométriques, avec des puces électroniques. Ainsi, pour satisfaire à la demande des usagers, qui va s’accroitre, pour la délivrance des passeports, de nouveaux centres d’enrôlement et de délivrance seront ouverts dans au moins deux ambassades sur chacun des continents.
Communication et enseignement supérieur : de grandes décisions en vue
Une communication a aussi été faite par le ministre de l’Enseignement supérieur. Cissé Ibrahima Bacongo faisant le point des travaux sur les sites universitaires, a promis que la rentrée universitaire aura bel et bien lieu en 2012. Trois générations de bacheliers (2009, 2010,2011) attendent la dernière promotion qui obtiendra le baccalauréat en juin 2012. Quatre générations vont alors entrer ensemble en 2012.
Une autre communication, faite par le ministère de la Communication, concerne la définition des règles et des procédures d’appel d’offres ou d’appel à candidature, en vue de l’autorisation de nouvelles fréquences radio ou télé. Quelles sont donc les conditions d’accès pour de nouveaux demandeurs dans ce secteur là ? Quelles seront les modalités selon lesquelles les fréquences seront attribuées à de nouveaux demandeurs dans le cadre de la libéralisation de l’espace audio-visuel ? Autant d’interrogations qui trouveront des réponses adéquates auprès du gouvernement ivoirien.
Ouattara Abdoul Karim
Mettre de l’ordre dans les modalités de délivrance des passeports officiels, diplomatiques, et les passeports de service. C’est la mission que veut s’assigner le gouvernement ivoirien, après de longues années, pendant lesquelles les passeports diplomatiques ont été attribués à tout vent. Hier, en Conseil des ministres, le gouvernement en a pris bonne note, sur présentation du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères. L’information a été donnée au cours du point qu’a fait le ministre Patrick Achi, eu égard à l’absence du Porte-parole Bruno Koné et à celle de son adjoint, le ministre Diakité Coty Souleymane. « Il y a eu au cours des dernières années une véritable inflation dans l’attribution de ces passeports là. On s’est rendu compte qu’entre janvier 2001 et août 2011, 29 000 passeports officiels ont été distribués.
Lorsque des quantités importantes de passeports officiels sont délivrés, ils perdent de leur valeur et de leur crédibilité. En particulier, auprès de pays amis, et de la Communauté internationale. A tel point que, alors qu’il y a quelques années, on pouvait utiliser ces passeports, et entrer dans des pays, sans visa, aujourd’hui, les passeports, même diplomatiques, font l’objet de rigueur systématique, où qu’on aille. Donc, un des objectifs visé, et qui est consécutif à des entretiens au plus haut niveau, que le chef de l’Etat a eus avec la France et un certain nombre de pays amis, était de pouvoir à nouveau, faciliter le déplacement des officiels, rendre le gouvernement beaucoup plus productif, en permettant à nos autorités, ainsi qu’à la haute administration, de se déplacer dans un certain nombre de pays, sans visa, avec le passeport officiel. L’une des propositions faite par le ministre des Affaires étrangères, était de limiter le nombre d’ayants droit(…).
Les propositions qui ont été faites ont donc été adoptées, et devaient permettre d’avoir un nombre réduit de passeports, délivrés dans des conditions beaucoup plus fiables, et certainement, permettre à nouveau, de pouvoir entrer dans ces pays, en particulier dans la zone Schengen, sans visa », a longuement expliqué le ministre Patrick Achi. Il a été également question de substituer les passeports officiels actuels, non biométriques, à des nouveaux passeports biométriques, avec des puces électroniques. Ainsi, pour satisfaire à la demande des usagers, qui va s’accroitre, pour la délivrance des passeports, de nouveaux centres d’enrôlement et de délivrance seront ouverts dans au moins deux ambassades sur chacun des continents.
Communication et enseignement supérieur : de grandes décisions en vue
Une communication a aussi été faite par le ministre de l’Enseignement supérieur. Cissé Ibrahima Bacongo faisant le point des travaux sur les sites universitaires, a promis que la rentrée universitaire aura bel et bien lieu en 2012. Trois générations de bacheliers (2009, 2010,2011) attendent la dernière promotion qui obtiendra le baccalauréat en juin 2012. Quatre générations vont alors entrer ensemble en 2012.
Une autre communication, faite par le ministère de la Communication, concerne la définition des règles et des procédures d’appel d’offres ou d’appel à candidature, en vue de l’autorisation de nouvelles fréquences radio ou télé. Quelles sont donc les conditions d’accès pour de nouveaux demandeurs dans ce secteur là ? Quelles seront les modalités selon lesquelles les fréquences seront attribuées à de nouveaux demandeurs dans le cadre de la libéralisation de l’espace audio-visuel ? Autant d’interrogations qui trouveront des réponses adéquates auprès du gouvernement ivoirien.
Ouattara Abdoul Karim