La Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique en Côte d’Ivoire (Cosopci), appelle à l’ouverture d’une enquête «dans les brefs délais» sur les incidents survenus dans les circonscriptions électorales de Bonon et de Facobly. Afin d’en identifier les auteurs, les mettre à la disposition de la justice. Ce plaidoyer a été lancé hier vendredi 2 mars 2012 par son président, M. Traoré Wodjofini, lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’organisation aux 2-Plateaux Mobile dans la commune de Cocody. Tout en saluant le bon déroulement du scrutin législatif partiel du 26 février 2012, la Cosopci, par la voix de son président, estime qu’une enquête sérieuse doit être menée par le ministère de l’Intérieur à l’effet de décourager les pyromanes de tous bords et éviter à l’avenir une récidive de tels actes qui fragilisent la cohésion sociale et inspirent aux populations une peur des élections. «Les incidents survenus dans ces localités nous inquiètent non seulement pour le bon déroulement des scrutins futurs mais aussi et surtout pour une plus grande participation des populations à la vie politique de leur pays. C’est pourquoi nous appelons à l’ouverture d’une enquête dans les plus brefs délais pour faire l’éclairage sur ces faits anti-démocratiques qui ont même entraîné des morts et des blessés. En outre, nous encourageons la CEI à trouver une alternative à la situation qui prévaut à Bonon», a indiqué Traoré Wodjofini. Au titre des autres recommandations, la Cosopci appelle la CEI à «associer la société civile à la sensibilisation de la population, en accordant un délai raisonnable d’au moins 15 jours avant l’ouverture de la campagne des candidats et d’éviter que la campagne de sensibilisation au vote coïncide avec celle des partis politiques».
M.T.T
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