Difficile de tenir dans un papier les témoignages des femmes d’Abobo. Témoignages relatifs, non seulement à cette marche, mais aussi à tous mes évènements qui se sont produits à Abobo, avant, pendant et après l’élection présidentielle.
Diaby Djenaba (Victime) : “Je ne peux plus enfanter”
« Je pense que cette cérémonie, est la bienvenue. Elle prouve que nous avons eu la chance de sortir vivant d’Abobo n’avons pas oublié ceux qui ont été tués. Des propos sages ont été dits aujourd’hui, ils nous réconfortent. Merci aux populations qui pensent à nous. Moi, c’est le 28 novembre, alors que j’étais représentante dans un bureau de vote. Vers dix heures, les gens en armes sont venus pour arracher les PV. Je me suis opposée. Ils m’ont roué des coups de crosse de fusils, à tel enseigne que les examens médicaux ont prouvé que je ne peux plus enfanter. Mes membres ne tiennent plus ».
Traoré Sally (victime) : “J’ai encore des balles dans le corps”
« Ce jours, là, le 3 mars, je portais une grosse. Dieu merci, ma fille qui est née par la suite a survécu. Mais, moi, j’ai encore des balles dans le corps. Je continue de souffrir dans mon corps. Je continue d’avoir de ressentir des douleurs dans mes seins et dans ma poitrine »
Sanogo Kady (victime) : “Je suis en train de perdre mon œil droit”
« J’ai presque perdu un œil. Il me faut une opération à ce niveau. Mais par manque de moyen, j’attends toujours. Mon œil est mal suite à des éclats d’obus que j’ai reçu à cet endroit. Le 17 mars, j’étais dans le marché, quand des obus ont été lancés sur nous. J’ai reçu un éclat dans mon œil droit. Depuis, je n’ai plus l’usage de cet œil »
Ambodji Mireille (Victime) : “J’ai reçu deux balles dans mes pieds”
« Le 4 mars, j’étais dans un gbaka et provenance d’Adjamé. Je suis une vendeuse de poisson. Je m’y rendais pour m’approvisionner. Avant ce jour, on pouvait rentrer et sortir d’Abobo avant dix heures. Parce que c’est à cette heure que le char sortait et tirer souvent sur les populations. Je me suis rendue donc à Abobo à 7 heures du matin. Malheureusement pour moi, le char est sorti à cette même. Des tirs sont partis dans la direction du véhicule dans lequel je me trouvais. J’ai reçu deux balles dans mes pieds. Je n’arrive pas à uriner convenablement. J’ai encore besoin de soin »
Samaké Mariam (Victime) : “L’éclat de l’obus à traverser ma colonne vertébrale”
« Je rappelle comme c’était hier. Le jeudi 17 mars à 11 heures, je me suis rendu au marché où je détiens un magasin pour mettre mes affaires en lieu sûr, parce que le bruit courait que le marché allait être pillé. Ont était en train de sortir nos affaires quand des obus ont été lancés dans le marché. J’ai reçu des éclats d’obus dans le dos. L’obus à traverser ma colonne vertébral pour transpercer mon ventre. J’ai subi une intervention chirurgicale de plus d’un million de FCFA.
TL
Diaby Djenaba (Victime) : “Je ne peux plus enfanter”
« Je pense que cette cérémonie, est la bienvenue. Elle prouve que nous avons eu la chance de sortir vivant d’Abobo n’avons pas oublié ceux qui ont été tués. Des propos sages ont été dits aujourd’hui, ils nous réconfortent. Merci aux populations qui pensent à nous. Moi, c’est le 28 novembre, alors que j’étais représentante dans un bureau de vote. Vers dix heures, les gens en armes sont venus pour arracher les PV. Je me suis opposée. Ils m’ont roué des coups de crosse de fusils, à tel enseigne que les examens médicaux ont prouvé que je ne peux plus enfanter. Mes membres ne tiennent plus ».
Traoré Sally (victime) : “J’ai encore des balles dans le corps”
« Ce jours, là, le 3 mars, je portais une grosse. Dieu merci, ma fille qui est née par la suite a survécu. Mais, moi, j’ai encore des balles dans le corps. Je continue de souffrir dans mon corps. Je continue d’avoir de ressentir des douleurs dans mes seins et dans ma poitrine »
Sanogo Kady (victime) : “Je suis en train de perdre mon œil droit”
« J’ai presque perdu un œil. Il me faut une opération à ce niveau. Mais par manque de moyen, j’attends toujours. Mon œil est mal suite à des éclats d’obus que j’ai reçu à cet endroit. Le 17 mars, j’étais dans le marché, quand des obus ont été lancés sur nous. J’ai reçu un éclat dans mon œil droit. Depuis, je n’ai plus l’usage de cet œil »
Ambodji Mireille (Victime) : “J’ai reçu deux balles dans mes pieds”
« Le 4 mars, j’étais dans un gbaka et provenance d’Adjamé. Je suis une vendeuse de poisson. Je m’y rendais pour m’approvisionner. Avant ce jour, on pouvait rentrer et sortir d’Abobo avant dix heures. Parce que c’est à cette heure que le char sortait et tirer souvent sur les populations. Je me suis rendue donc à Abobo à 7 heures du matin. Malheureusement pour moi, le char est sorti à cette même. Des tirs sont partis dans la direction du véhicule dans lequel je me trouvais. J’ai reçu deux balles dans mes pieds. Je n’arrive pas à uriner convenablement. J’ai encore besoin de soin »
Samaké Mariam (Victime) : “L’éclat de l’obus à traverser ma colonne vertébrale”
« Je rappelle comme c’était hier. Le jeudi 17 mars à 11 heures, je me suis rendu au marché où je détiens un magasin pour mettre mes affaires en lieu sûr, parce que le bruit courait que le marché allait être pillé. Ont était en train de sortir nos affaires quand des obus ont été lancés dans le marché. J’ai reçu des éclats d’obus dans le dos. L’obus à traverser ma colonne vertébral pour transpercer mon ventre. J’ai subi une intervention chirurgicale de plus d’un million de FCFA.
TL
