Comme à Sikensi et à Arrah, le président de l’Alliance pour le Changement était à Bonon pour appeler la jeunesse de Bonon sans distinction au calme et à la réconciliation. Comme à son habitude, Alphonse Soro s’est entretenu avec les jeunes du RDR, du PDCI et la jeunesse communale pour savoir les circonstances du drame qui a secoué Bonon le 26 février dernier. Le président de l’APC a d’abord rencontré la jeunesse du RDR qui a perdu 5 de ses militants dans les attaques qui eu lieu le jour du vote des élections législatives partielles dans la soirée. Invité à prendre la parole, M. Sylla Sindou n’a pas pu aller jusqu’au bout de son intervention. Le président du RJR de Bonon a fondu en larmes. Il a perdu son fils unique dans les douloureux événements du dimanche noir. L’honneur est donc revenu à Konan Béhibro, quatrième adjoint au maire de Bonon, de prendre la parole au nom du candidat du RDR à ces partielles, Yacouba Koné. « Nous avons perdu tragiquement 5 de nos frères.
C’est aux environs de 20 heures, après que les élections se soient bien déroulés que nos frères sont tombés sous les balles d’inconnus devant le siège du RDR », a-t-il expliqué. Les autres intervenants ont plus ou moins accusé les adversaires du candidat du RDR d’être à la base des attaques dont ils ont été l’objet. Pour Tidou Jean-Marie, membre de l’équipe campagne de Koné Yacouba, candidat du RDR, c’est Kouadio Konan Bertin dit « KKB », président national de la JPDCI et Yves N’Dia, le délégué départemental du PDCI à Bouaflé qui sont les instigateurs de ces attaques. « Je vais vous dire la vérité. C’est le cortège de l’ONUCI qui a tiré sur mes frères », accuse un autre témoin, militant du RDR. « Non, j’ai vu ceux qui ont tiré. Ils étaient deux sur moto sans phare avec des kalachs », répond un autre.
Après ces témoignages, le président de l’APC à appeler les jeunes militants du RDR à l’apaisement et s’approprié le « vivre ensemble » prôné par le chef de l’Etat. Il s’est inquiété de la situation sécuritaire à Bonon et s’est interrogé sur les réelles circonstances du drame. Il a appelé avant de quitter ces hôtes à respecter les résultats des urnes quel que soit le verdict. Du côté de la jeunesse du PDCI que le président de l’APC a rencontré, on accuse plutôt les militants du RDR d’être à la base du drame. « nos frères d’en face ont eu une attitude qui n’est pas catholique… Nous sommes fatigués des frustrations et des reports.
Nous sommes sûrs d’avoir gagné ces élections », a lancé Yao Konan Sylvestre président de la JPDCI de Bonon. Dans le camp du PDCI, on pense que c’est l’ONUCI qui a fait le coup. « Pendant l’a cheminement des urnes avec l’OUCI, nous avons été arrêtés par des troncs d’arbres. C’est ensuite que nous avons essuyé des tirs et l’ONUCI a riposté », a témoigné Konan Kouadio Sévérin, agent de CEI. Après plusieurs interventions des jeunes militants de la JPDCI, le président Alphonse Soro a sensibilisé ses jeunes frères sur la nécessité d’apaiser le discours. Il a demandé également a ces jeunes frères, de soutenir leurs alliés du RJR face au drame qu’ils traversent, tout en rappelant leurs responsabilités dans la réussite de la mission que les ivoiriens ont donnés au RHDP lors des élections Présidentielles. Le président de l’APC a ensuite, dans le même esprit, rencontré la jeunesse communale de Bonon. Pour son président, Boti Bi Jean Martin, l’Etat doit faire un effort pour la sécurité de Bonon ; Quant à Doua Bi, habitant de Bonon, il a dit ceci : « Dites aux autorités de proclamer les résultats, les enfants ne peuvent se rendre à l’école à cause cette crise. Nous accepterons le verdict des urnes ». Tibé Abel, un autre membre de la jeunesse communale, a proposé la mise en place d’un comité de liaison pour consolider les efforts de paix entrepris par l’APC. Après ces échanges constructifs avec la jeunesse communale de Bonon, le président Alphonse Soro a demandé à la jeunesse communale et autochtone de s’impliquer dans le processus de réconciliation de leurs jeunes frères du RJR et de la JPDCI. C’est bien au environ de 18h30, après une course contre la montre, pour la réconciliation des fils et filles de Bonon, que le président Alphonse Soro et sa délégation ont pu réunir tous les leaders de jeunesse. Ils étaient tous là, le président de la jeunesse communale, le président du RJR et le président de la JPDC, pour mettre fin à la crise. Ce fut d’abord des discours d’appel à la réconciliation et au pardon, que les différents leaders ont tenu respectivement devant la presse, avant de se saluer de manière fraternelle et sincère devant toute la jeunesse de Bonon. Le président Alphonse Soro s’est entretenu ensuite avec ses frères sur les actions à mener pour achever ce processus de réconciliation, et c’est sur des recommandations fermes, qu’il a mis fin à cette rencontre.
JCC
((Source : Service de communication de l’APC)
C’est aux environs de 20 heures, après que les élections se soient bien déroulés que nos frères sont tombés sous les balles d’inconnus devant le siège du RDR », a-t-il expliqué. Les autres intervenants ont plus ou moins accusé les adversaires du candidat du RDR d’être à la base des attaques dont ils ont été l’objet. Pour Tidou Jean-Marie, membre de l’équipe campagne de Koné Yacouba, candidat du RDR, c’est Kouadio Konan Bertin dit « KKB », président national de la JPDCI et Yves N’Dia, le délégué départemental du PDCI à Bouaflé qui sont les instigateurs de ces attaques. « Je vais vous dire la vérité. C’est le cortège de l’ONUCI qui a tiré sur mes frères », accuse un autre témoin, militant du RDR. « Non, j’ai vu ceux qui ont tiré. Ils étaient deux sur moto sans phare avec des kalachs », répond un autre.
Après ces témoignages, le président de l’APC à appeler les jeunes militants du RDR à l’apaisement et s’approprié le « vivre ensemble » prôné par le chef de l’Etat. Il s’est inquiété de la situation sécuritaire à Bonon et s’est interrogé sur les réelles circonstances du drame. Il a appelé avant de quitter ces hôtes à respecter les résultats des urnes quel que soit le verdict. Du côté de la jeunesse du PDCI que le président de l’APC a rencontré, on accuse plutôt les militants du RDR d’être à la base du drame. « nos frères d’en face ont eu une attitude qui n’est pas catholique… Nous sommes fatigués des frustrations et des reports.
Nous sommes sûrs d’avoir gagné ces élections », a lancé Yao Konan Sylvestre président de la JPDCI de Bonon. Dans le camp du PDCI, on pense que c’est l’ONUCI qui a fait le coup. « Pendant l’a cheminement des urnes avec l’OUCI, nous avons été arrêtés par des troncs d’arbres. C’est ensuite que nous avons essuyé des tirs et l’ONUCI a riposté », a témoigné Konan Kouadio Sévérin, agent de CEI. Après plusieurs interventions des jeunes militants de la JPDCI, le président Alphonse Soro a sensibilisé ses jeunes frères sur la nécessité d’apaiser le discours. Il a demandé également a ces jeunes frères, de soutenir leurs alliés du RJR face au drame qu’ils traversent, tout en rappelant leurs responsabilités dans la réussite de la mission que les ivoiriens ont donnés au RHDP lors des élections Présidentielles. Le président de l’APC a ensuite, dans le même esprit, rencontré la jeunesse communale de Bonon. Pour son président, Boti Bi Jean Martin, l’Etat doit faire un effort pour la sécurité de Bonon ; Quant à Doua Bi, habitant de Bonon, il a dit ceci : « Dites aux autorités de proclamer les résultats, les enfants ne peuvent se rendre à l’école à cause cette crise. Nous accepterons le verdict des urnes ». Tibé Abel, un autre membre de la jeunesse communale, a proposé la mise en place d’un comité de liaison pour consolider les efforts de paix entrepris par l’APC. Après ces échanges constructifs avec la jeunesse communale de Bonon, le président Alphonse Soro a demandé à la jeunesse communale et autochtone de s’impliquer dans le processus de réconciliation de leurs jeunes frères du RJR et de la JPDCI. C’est bien au environ de 18h30, après une course contre la montre, pour la réconciliation des fils et filles de Bonon, que le président Alphonse Soro et sa délégation ont pu réunir tous les leaders de jeunesse. Ils étaient tous là, le président de la jeunesse communale, le président du RJR et le président de la JPDC, pour mettre fin à la crise. Ce fut d’abord des discours d’appel à la réconciliation et au pardon, que les différents leaders ont tenu respectivement devant la presse, avant de se saluer de manière fraternelle et sincère devant toute la jeunesse de Bonon. Le président Alphonse Soro s’est entretenu ensuite avec ses frères sur les actions à mener pour achever ce processus de réconciliation, et c’est sur des recommandations fermes, qu’il a mis fin à cette rencontre.
JCC
((Source : Service de communication de l’APC)