L’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe, le Pacifique, l’Afrique et les Caraïbes (Aldepac) était de vendredi à dimanche, à Abidjan pour sa 7ème conférence. La réconciliation en Côte d’Ivoire a logiquement été abordée.
«Le président Ouattara a confié à la Commission dialogue, vérité et réconciliation de faire la vérité (sur les tueries de la crise postélectorale). Il n’a rien à cacher. Il ne cache rien ». Ainsi répond Louis Michel quand on l’interroge sur le sort des pro-Ouattara qui auraient pu se rendre coupables d’excès lors de la crise postélectorale. A Abidjan, dans le cadre de la 7ème conférence de l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe, le Pacifique, l’Afrique et les Caraïbes (Aldepac), qui a eu lieu de vendredi à dimanche, il a co-animé une conférence de presse avec Niccolo Rinaldi, Cellou Dalein Diallo et Traoré Idrissa, secrétaire général adjoint du Rdr. Louis Michel, co-président de l’Aldepac s’est réjoui de la mise en place « très rapidement » d’une commission chargée de réconcilier les Ivoiriens. « Le président Ouattara fait beaucoup d’efforts pour la réconciliation. Cela demande du courage, du pardon et de la patience. S’il y a actuellement dans son pays des journalistes qui posent des questions comme vous le faites, c’est le signe que la démocratie est en marche. Je ne suis pas sûr qu’à l’époque de M. Gbagbo, une telle question n’aurait pas été suivie d’’effet », a-t-il répondu à un confrère qui soutenait que la sécurité et la démocratie sont menacées sous le pouvoir actuel. Il a toutefois prévenu que, pour avoir observé ce modèle de réconciliation dans d’autres pays, le travail de la Cdvr ne sera pas facile. Selon les conférenciers, le libéralisme est le système politique que l’Afrique et le monde ont intérêt à suivre. Selon l’ancien Premier ministre guinéen et co-président de l’Aldepac, Cellou Diallo, les chômages techniques et les licenciements qui peuvent intervenir dans un pays dirigé par un libéral ne doivent pas être interprétés comme une faiblesse du libéralisme. Il a indiqué que même en Europe, il arrive que les gouvernants passent par ces mesures extrêmes pour ramener l’équilibre économique. Ces actions radicales, a-t-il expliqué, sont la conséquence d’ « une mauvaise gestion ».
« L’Afrique, la solution libérale ». Tel est le thème de cette conférence qui avait pour finalité d’aller « vers un manifeste libéral panafricain ». Il s’agissait, selon Niccolo Rinaldi, vice-président du Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, de mettre à jour leurs principes et leurs pensées.
Le président Alassane Ouattara a ouvert les travaux, vendredi, au palais des congrès de l’hôtel ivoire. Il a confié que la Côte d’Ivoire est « une terre libérale » et qu’il est lui-même « fier » d’avoir adopté ce système politique. « Nous avons connu une parenthèse malheureuse quand nous sommes sortis du libéralisme. Fort heureusement, cela n’a duré que dix ans », a-t-il soutenu.
Le manifeste indique aux pays africains plusieurs voies afin d’arriver à leur but ultime qui est de faire le bonheur des populations. Bonne gestion des ressources naturelles, promotion des libertés individuelles, création d’un cadre de sécurité juridique pour les invesrtissements, l’intégration sous-régionale, l’amélioration des relations commerciales entre l’Europe et l’Afrique… Parce que, ont-ils expliqué, le libéralisme est différent du capitalisme : son but, c’est l’humain.
Bamba K. Inza
«Le président Ouattara a confié à la Commission dialogue, vérité et réconciliation de faire la vérité (sur les tueries de la crise postélectorale). Il n’a rien à cacher. Il ne cache rien ». Ainsi répond Louis Michel quand on l’interroge sur le sort des pro-Ouattara qui auraient pu se rendre coupables d’excès lors de la crise postélectorale. A Abidjan, dans le cadre de la 7ème conférence de l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe, le Pacifique, l’Afrique et les Caraïbes (Aldepac), qui a eu lieu de vendredi à dimanche, il a co-animé une conférence de presse avec Niccolo Rinaldi, Cellou Dalein Diallo et Traoré Idrissa, secrétaire général adjoint du Rdr. Louis Michel, co-président de l’Aldepac s’est réjoui de la mise en place « très rapidement » d’une commission chargée de réconcilier les Ivoiriens. « Le président Ouattara fait beaucoup d’efforts pour la réconciliation. Cela demande du courage, du pardon et de la patience. S’il y a actuellement dans son pays des journalistes qui posent des questions comme vous le faites, c’est le signe que la démocratie est en marche. Je ne suis pas sûr qu’à l’époque de M. Gbagbo, une telle question n’aurait pas été suivie d’’effet », a-t-il répondu à un confrère qui soutenait que la sécurité et la démocratie sont menacées sous le pouvoir actuel. Il a toutefois prévenu que, pour avoir observé ce modèle de réconciliation dans d’autres pays, le travail de la Cdvr ne sera pas facile. Selon les conférenciers, le libéralisme est le système politique que l’Afrique et le monde ont intérêt à suivre. Selon l’ancien Premier ministre guinéen et co-président de l’Aldepac, Cellou Diallo, les chômages techniques et les licenciements qui peuvent intervenir dans un pays dirigé par un libéral ne doivent pas être interprétés comme une faiblesse du libéralisme. Il a indiqué que même en Europe, il arrive que les gouvernants passent par ces mesures extrêmes pour ramener l’équilibre économique. Ces actions radicales, a-t-il expliqué, sont la conséquence d’ « une mauvaise gestion ».
« L’Afrique, la solution libérale ». Tel est le thème de cette conférence qui avait pour finalité d’aller « vers un manifeste libéral panafricain ». Il s’agissait, selon Niccolo Rinaldi, vice-président du Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, de mettre à jour leurs principes et leurs pensées.
Le président Alassane Ouattara a ouvert les travaux, vendredi, au palais des congrès de l’hôtel ivoire. Il a confié que la Côte d’Ivoire est « une terre libérale » et qu’il est lui-même « fier » d’avoir adopté ce système politique. « Nous avons connu une parenthèse malheureuse quand nous sommes sortis du libéralisme. Fort heureusement, cela n’a duré que dix ans », a-t-il soutenu.
Le manifeste indique aux pays africains plusieurs voies afin d’arriver à leur but ultime qui est de faire le bonheur des populations. Bonne gestion des ressources naturelles, promotion des libertés individuelles, création d’un cadre de sécurité juridique pour les invesrtissements, l’intégration sous-régionale, l’amélioration des relations commerciales entre l’Europe et l’Afrique… Parce que, ont-ils expliqué, le libéralisme est différent du capitalisme : son but, c’est l’humain.
Bamba K. Inza