ABIDJAN, 6 mars 2012 (AFP) - Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a déclaré mardi ne pas "craindre" la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'enquêter en Côte d'Ivoire sur des crimes de guerre remontant à 2002, lorsqu'il était le chef de l'ex-rébellion en voie de dissolution.
"Je n'ai aucune crainte", a affirmé M. Soro, au cours d'un débat à la télévision publique ivoirienne (RTI), interrogé sur ce point.
"C'est le gouvernement et je l'ai dit depuis 2010 qui a demandé que la CPI vienne faire des investigations (...) c'est pas contre quelqu'un", a-t-il poursuivi, se disant "serein".
"Je suis serein parce que je considère que la justice de la CPI est une justice impartiale (...) donc si la CPI au terme de ses enquêtes en venait à inculper quelque personnalité que ce soit, cette personnalité devra répondre", a ajouté le chef des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) depuis 2002.
"Bien sûr, j'ai assumé la responsabilité de chef des FN (...) mais je demeure serein parce que ni le niveau des crime ni l'origine des crimes ne sont comparables", a-t-il souligné.
Auparavant, le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo avait été autorisé le 3 octobre 2011 à enquêter sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre commis à la suite de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010 par le camp de l'ex-président Laurent Gbagbo et celui du président Alassane Ouattara.
Le refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait dégénéré en violences après le scrutin de novembre 2010, et plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.
Fin février, les juges de la CPI ont étendu l'autorisation d'enquêter en Côte d'Ivoire aux crimes commis depuis la tentative de coup d'Etat contre le régime de M. Gbagbo en septembre 2002.
Une décision saluée par les partisans de M. Gbagbo, actuellement incarcéré depuis le 30 novembre 2011 à La Haye en vertu d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité délivré par la CPI.
"Je n'ai aucune crainte", a affirmé M. Soro, au cours d'un débat à la télévision publique ivoirienne (RTI), interrogé sur ce point.
"C'est le gouvernement et je l'ai dit depuis 2010 qui a demandé que la CPI vienne faire des investigations (...) c'est pas contre quelqu'un", a-t-il poursuivi, se disant "serein".
"Je suis serein parce que je considère que la justice de la CPI est une justice impartiale (...) donc si la CPI au terme de ses enquêtes en venait à inculper quelque personnalité que ce soit, cette personnalité devra répondre", a ajouté le chef des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) depuis 2002.
"Bien sûr, j'ai assumé la responsabilité de chef des FN (...) mais je demeure serein parce que ni le niveau des crime ni l'origine des crimes ne sont comparables", a-t-il souligné.
Auparavant, le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo avait été autorisé le 3 octobre 2011 à enquêter sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre commis à la suite de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010 par le camp de l'ex-président Laurent Gbagbo et celui du président Alassane Ouattara.
Le refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait dégénéré en violences après le scrutin de novembre 2010, et plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.
Fin février, les juges de la CPI ont étendu l'autorisation d'enquêter en Côte d'Ivoire aux crimes commis depuis la tentative de coup d'Etat contre le régime de M. Gbagbo en septembre 2002.
Une décision saluée par les partisans de M. Gbagbo, actuellement incarcéré depuis le 30 novembre 2011 à La Haye en vertu d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité délivré par la CPI.