Depuis quelques mois, les populations ivoiriennes éprouvent d’énormes difficultés à acquérir les produits de première nécessité à cause de la hausse vertigineuse
des prix des denrées alimentaires. A Abidjan comme à l’intérieur du pays, le constat est le même : la vie est chère et les populations souffrent de cette situation.
Tout est cher…
Le panier de la ménagère est vide. Les Ivoiriens ne savent plus à quel saint se vouer. Pas un jour sans que les prix des denrées alimentaires ne connaissent des hausses, des plus raisonnables (parfois) aux plus déraisonnables. Abidjan, précisément au marché Gouro, où se trouvent des boxes, le prix du sac de riz a augmenté. Celui appelé ‘‘ Lion’’, 50 kilogrammes, vendu à 17.500 FCFA, est passé à 18.500 FCFA. Le riz thaïlandais communément appelé Oncle Sam coûte 17. 500 FCFA contre 16.500 FCFA. Le kilogramme de viande s’achète à 2300 FCFA contre 2000 FCFA il y a peu. Au grand marché de la commune de Marcory, commerçants et consommateurs se rejettent la faute. C’est le cas de Mme Kouadio, qui pense que les vendeurs ont leur part de responsabilité. « Le kilogramme de la viande sans os, est à 2400 FCFA et avec os à 2000 FCFA. Je ne peux pas comprendre ça. On nous dit toujours à la télévision que le prix du bétail a baissé. Mais ce n’est pas le cas en réalité. Moi je pense que ce sont les commerçants qui gonflent les prix. L’Etat doit prendre des mesures pour faire respecter les prix au lieu de se taire», dit-elle. Quant aux bouchers, ils accusent plutôt les autorités de ne pas réduire les taxes liées au transport. Une autre denrée comme le poisson, se vend à ‘‘prix d’or’’. Les plus démunis qui pouvaient s’offrir, il y’a quelques années, deux à trois poissons avec la somme de 500 FCFA pour nourrir leur famille, se trouvent dans l’incapacité de le faire aujourd’hui. Josiane Ouaraga, vendeuse de poisson, révèle qu’avant la crise, le carton de carpe blanche était vendu à 19 000 FCFA ou 20 000 FCFA. Aujourd’hui, il coûte 30 000 FCFA. Le riz Uncle Sam long grain, coûte à ce jour 700 FCFA/Kg. Il s’achetait à 650 FCFA ou 680 FCFA. Un litre d’huile se négocie à 1100 FCFA contre 750 ou 800 FCFA antérieurement. Le kilogramme du sucre blanc, est aujourd’hui à 800 FCFA contre 550 ou 600 FCFA. Quant au kilogramme de tomate, il est passé de 400 FCFA à 600 FCFA. Le kilogramme de viande sans os coûte 2400 FCFA. Avec os, il est de 2000 FCFA. Ce qui n’était pas le cas il y a quelques temps. En effet, le kilogramme de viande sans os s’achetait à 2000 FCFA et 1800 FCFA sans os. Pour les condiments, quatre petites aubergines sont à 50 FCFA et quatre petits piments au même prix. Le kilogramme du riz ‘‘denicachia’’ est passé de 300 FCFA à 400 FCFA. Au Grand marché de Koumassi, c’est pareil. On dénonce une cherté des produits de première nécessité. Le riz Oncle Sam de 15Kg est passé de 6000 FCFA à 8000 FCFA. Le sac de 25kg est passé de 8500 FCFA/9000 FCFA à 12 000 FCFA. Le riz Mémé a connu une hausse de 500 FCFA pour le sac de 15 kg. Le sac de 50Kg de sucre roux est passé de 26000/27500 à 32 000 FCFA. Le kilo coûte 700 FCFA au lieu de 550 FCFA. Pour le sucre blanc, le kilo est de 800 FCFA contre 650 FCFA. En ce qui concerne le lait, le sac de 25 kg (LP), avant la crise, coûtait 62 000 FCFA. Il s’achète désormais à 74 000 FCFA. Dans les boutiques, le kilo qui était de 2500 FCFA coûte aujourd’hui, 3500 FCFA. Et les cas sont légion. Port-Bouët, Treichville, Cocody, etc. Aucune commune n’est épargnée. Les consommateurs ivoiriens n’en peuvent plus. Surtout qu’ils ne sentent pas de baisses dans les marchés. « Il y a trop de discours. Nous voulons des actes. Il est vrai, il y a eu des avancées avec la réhabilitation de la voirie et autres, mais nous, nous avons faim. Qu’on fasse au moins semblant de faire appliquer ces prix. Chacun fait ce qu’il veut et il n’y a aucun contrôle. Le ministère du Commerce prend des décisions pour la baisse des coûts de la viande, du riz, mais aucune application dans les marchés. On n’est pas dans un no man’s land », s’indigne Stéphane Kouassi, opérateur économique vivant dans la commune de Cocody. De plus en plus, tous les regards sont tournés vers les autorités ivoiriennes car tout est cher.
Jean-Eric Adingra
des prix des denrées alimentaires. A Abidjan comme à l’intérieur du pays, le constat est le même : la vie est chère et les populations souffrent de cette situation.
Tout est cher…
Le panier de la ménagère est vide. Les Ivoiriens ne savent plus à quel saint se vouer. Pas un jour sans que les prix des denrées alimentaires ne connaissent des hausses, des plus raisonnables (parfois) aux plus déraisonnables. Abidjan, précisément au marché Gouro, où se trouvent des boxes, le prix du sac de riz a augmenté. Celui appelé ‘‘ Lion’’, 50 kilogrammes, vendu à 17.500 FCFA, est passé à 18.500 FCFA. Le riz thaïlandais communément appelé Oncle Sam coûte 17. 500 FCFA contre 16.500 FCFA. Le kilogramme de viande s’achète à 2300 FCFA contre 2000 FCFA il y a peu. Au grand marché de la commune de Marcory, commerçants et consommateurs se rejettent la faute. C’est le cas de Mme Kouadio, qui pense que les vendeurs ont leur part de responsabilité. « Le kilogramme de la viande sans os, est à 2400 FCFA et avec os à 2000 FCFA. Je ne peux pas comprendre ça. On nous dit toujours à la télévision que le prix du bétail a baissé. Mais ce n’est pas le cas en réalité. Moi je pense que ce sont les commerçants qui gonflent les prix. L’Etat doit prendre des mesures pour faire respecter les prix au lieu de se taire», dit-elle. Quant aux bouchers, ils accusent plutôt les autorités de ne pas réduire les taxes liées au transport. Une autre denrée comme le poisson, se vend à ‘‘prix d’or’’. Les plus démunis qui pouvaient s’offrir, il y’a quelques années, deux à trois poissons avec la somme de 500 FCFA pour nourrir leur famille, se trouvent dans l’incapacité de le faire aujourd’hui. Josiane Ouaraga, vendeuse de poisson, révèle qu’avant la crise, le carton de carpe blanche était vendu à 19 000 FCFA ou 20 000 FCFA. Aujourd’hui, il coûte 30 000 FCFA. Le riz Uncle Sam long grain, coûte à ce jour 700 FCFA/Kg. Il s’achetait à 650 FCFA ou 680 FCFA. Un litre d’huile se négocie à 1100 FCFA contre 750 ou 800 FCFA antérieurement. Le kilogramme du sucre blanc, est aujourd’hui à 800 FCFA contre 550 ou 600 FCFA. Quant au kilogramme de tomate, il est passé de 400 FCFA à 600 FCFA. Le kilogramme de viande sans os coûte 2400 FCFA. Avec os, il est de 2000 FCFA. Ce qui n’était pas le cas il y a quelques temps. En effet, le kilogramme de viande sans os s’achetait à 2000 FCFA et 1800 FCFA sans os. Pour les condiments, quatre petites aubergines sont à 50 FCFA et quatre petits piments au même prix. Le kilogramme du riz ‘‘denicachia’’ est passé de 300 FCFA à 400 FCFA. Au Grand marché de Koumassi, c’est pareil. On dénonce une cherté des produits de première nécessité. Le riz Oncle Sam de 15Kg est passé de 6000 FCFA à 8000 FCFA. Le sac de 25kg est passé de 8500 FCFA/9000 FCFA à 12 000 FCFA. Le riz Mémé a connu une hausse de 500 FCFA pour le sac de 15 kg. Le sac de 50Kg de sucre roux est passé de 26000/27500 à 32 000 FCFA. Le kilo coûte 700 FCFA au lieu de 550 FCFA. Pour le sucre blanc, le kilo est de 800 FCFA contre 650 FCFA. En ce qui concerne le lait, le sac de 25 kg (LP), avant la crise, coûtait 62 000 FCFA. Il s’achète désormais à 74 000 FCFA. Dans les boutiques, le kilo qui était de 2500 FCFA coûte aujourd’hui, 3500 FCFA. Et les cas sont légion. Port-Bouët, Treichville, Cocody, etc. Aucune commune n’est épargnée. Les consommateurs ivoiriens n’en peuvent plus. Surtout qu’ils ne sentent pas de baisses dans les marchés. « Il y a trop de discours. Nous voulons des actes. Il est vrai, il y a eu des avancées avec la réhabilitation de la voirie et autres, mais nous, nous avons faim. Qu’on fasse au moins semblant de faire appliquer ces prix. Chacun fait ce qu’il veut et il n’y a aucun contrôle. Le ministère du Commerce prend des décisions pour la baisse des coûts de la viande, du riz, mais aucune application dans les marchés. On n’est pas dans un no man’s land », s’indigne Stéphane Kouassi, opérateur économique vivant dans la commune de Cocody. De plus en plus, tous les regards sont tournés vers les autorités ivoiriennes car tout est cher.
Jean-Eric Adingra