L’association « Ye yo kun » a commémoré avec faste hier à Aboisso, la journée internationale de la femme (Jif). La gent féminine a crié son indignation face aux violences faites aux femmes pendant la crise postélectorale. « Léopold Sédar Senghor, écrivain, ancien président du Sénégal n’a pas attendu une journée internationale pour rendre hommage, en 1945, à la femme, estimant qu’elle avait droit à une célébration quotidienn. Et pourtant, n’est-elle pas la première victime des hommes assoiffés de pouvoir tant elle est battue, violée, humiliée, prise dans l’étau des crises qui gangrènent notre société ? Elle a payé le lourd tribut lors de la crise postélectorale », a dénoncé Colombe Ekponon, présidente de l’association Ye yo kun. Puis de lancer ce cri de cœur : « plus jamais ça en Côte-d’Ivoire ». Elle a rappelé les efforts inlassables de l’ex première dame Mme Henriette Bédi à travers l’Ong « Servir » et Dominique Ouattara avec sa fondation « Children of Africa » qui luttent pour la protection des enfants et de leur mère. Les femmes ont émis la doléance de voir « le Chr d’Aboisso équipé en matériel médical et en personnel qualifié pour le dépistage précoce du diabète et du cancer ». Plusieurs activités ont meublé la Jif avec une campagne d’éducation des tout petits à la sécurité routière, un défilé, un campagne de sensibilisation à la violence faite aux femmes etc.
Ahoussi Delmas
Correspondant régional
Ahoussi Delmas
Correspondant régional