Les actions de l’actuel président du Conseil économique et social (Ces), Marcel Zadi Kessy, ne sont pas passées inaperçues. En effet, depuis le samedi dernier, il est docteur honoris causa du Réseau des universités des sciences et technologies des pays d’Afrique au sud du Sahara (Rusta). En marge du premier Congrès international en sciences de gestion du Comrefas (Consortium pour le management de la recherche fondamentale et appliquée en Afrique au Sud du Sahara), tenu à Abidjan, il a troqué pour une après-midi, le costume pour la toge rouge. Loin d’être une distinction de complaisance, les universitaires insistent sur la contribution de ses écrits à une approche originale de la gestion des entreprises en Afrique de l’ouest. Un management hors pair qui a fait tâche d’huile. François N’Guessan Kouakou, du Comrefas, Frédéric Dohou, président du Rusta, Bertrand MBatchi, secrétaire général du Cames (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur) ont tous salué Zadi Kessy qui a ‘’marqué plusieurs générations de gestionnaires africains, tant universitaires que praticiens’’.
La boussole pour eux fut « Culture africaine et gestion de l’entreprise moderne », un ouvrage du président Zadi paru en 1998 aux éditions Ceda et Clé. Un livre qui explique l’importance d’intégrer les réalités africaines à la gestion moderne de l’entreprise. Mieux, pourquoi et comment la culture africaine peut être un adjuvant dans le management des entreprises sous nos tropiques. A cela, il faudrait ajouter, l’œuvre, ‘’Développement de proximité et gestion des communautés villageoises’’ qui met en exergue le développement de proximité et qui a court à Yacolidabouo (village de l’auteur à Soubré). Un modèle en la matière, fruit de l’imagination du président du Ces et qui pourrait être dupliqué à plusieurs villages africains pour mieux lutter contre la pauvreté.
Embarrassé par la distinction qui lui a été faite, le président du Ces s’est dit tout de même heureux que son travail soit reconnu par d’éminents professeurs d’université. Etreint par l’émotion, Zadi Kessy a reconnu que ‘’quoi qu’il en soit, où qu’on se trouve, seul le travail compte’’. Même s’il a marqué sa fierté, il s’est dit surpris par cette distinction qui n’est que ‘’le partage de ce qu’il a vécu’’. Ce premier congrès international qui a planché durant deux jours sur ‘’le développement de la recherche en comptabilité, contrôle et audit dans le contexte africain’’, a permis à travers le partage d’expérience, ‘’de fédérer la communauté scientifique autour d’une vision partagée, stimulante et porteuse d’avenir pour les sociétés africaines’’, à en croire François N’Guessan Kouakou, vice-président du comité d’organisation du Comrefas. Le deuxième congrès est prévu en 2014, à Libreville, au Gabon.
Jean Eric ADINGRA
La boussole pour eux fut « Culture africaine et gestion de l’entreprise moderne », un ouvrage du président Zadi paru en 1998 aux éditions Ceda et Clé. Un livre qui explique l’importance d’intégrer les réalités africaines à la gestion moderne de l’entreprise. Mieux, pourquoi et comment la culture africaine peut être un adjuvant dans le management des entreprises sous nos tropiques. A cela, il faudrait ajouter, l’œuvre, ‘’Développement de proximité et gestion des communautés villageoises’’ qui met en exergue le développement de proximité et qui a court à Yacolidabouo (village de l’auteur à Soubré). Un modèle en la matière, fruit de l’imagination du président du Ces et qui pourrait être dupliqué à plusieurs villages africains pour mieux lutter contre la pauvreté.
Embarrassé par la distinction qui lui a été faite, le président du Ces s’est dit tout de même heureux que son travail soit reconnu par d’éminents professeurs d’université. Etreint par l’émotion, Zadi Kessy a reconnu que ‘’quoi qu’il en soit, où qu’on se trouve, seul le travail compte’’. Même s’il a marqué sa fierté, il s’est dit surpris par cette distinction qui n’est que ‘’le partage de ce qu’il a vécu’’. Ce premier congrès international qui a planché durant deux jours sur ‘’le développement de la recherche en comptabilité, contrôle et audit dans le contexte africain’’, a permis à travers le partage d’expérience, ‘’de fédérer la communauté scientifique autour d’une vision partagée, stimulante et porteuse d’avenir pour les sociétés africaines’’, à en croire François N’Guessan Kouakou, vice-président du comité d’organisation du Comrefas. Le deuxième congrès est prévu en 2014, à Libreville, au Gabon.
Jean Eric ADINGRA