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Politique Publié le lundi 12 mars 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Yamoussoukro / Election du président de l’Assemblée nationale : L’honorable Diomandé Mamadou, l’élu d’Issia qui va manquer à l’appel

© L’intelligent d’Abidjan Par Emma
Economie - La Côte d`Ivoire accueille la 45ème Assemblée annuelle de la BAD et la 36ème Assemblée annuelle du FAD, les 27 et 28 mai
Photo: la Maison des députés à Yamoussoukro
Les 252 députés dont l’élection a été validée au terme du scrutin législatif du 11 décembre 2011 et celui partiel du 26 février 2012 vont élire aujourd’hui lundi 12 mars 2012 à Yamoussoukro le tout nouveau président de l’hémicycle ivoirien. Malheureusement, va manquer à l’appel l’honorable Diomandé Mamadou qui devait completer le nombres des élus à 253. Quoiqu’élu le 11 décembre avec sa colistière Trazéré Célestine Olibé à 67% de suffrages exprimés, ce médecin en fonction à l’hôpital général d’Issia depuis 2004, est décédé le jeudi 17 février dernier, des suites d’une courte maladie. Sa circonscription électorale n° 102 (Boguédia-Issia-Tapéguia) sera représentée à travers l’honorable Trazéré mais le second siège va rester vide aujourd’hui. Ainsi, le suppléant Kouakou Yao Dénis ne pourra-t-il pas le remplacer à la séance de ce lundi. «Selon les dispositions du code électoral et du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, en cas de décès d’un député, c’est une nouvelle élection partielle qui permet de procéder à son remplacement. Il n’est dès lors point question de remplacer l’élu décédé, par son suppléant. L’article 103 du code électoral précise à propos, qu’en cas de vacance du siège de député par décès, démission ou pour toute autre cause, des élections partielles ont lieu dans les six mois qui suivent la vacance dans la circonscription électorale concernée, conformément au mode du scrutin fixé par la présente loi. Ce délai peut être prorogé par décret en conseil des ministres sur proposition de la Commission chargée des élections, pour une durée n’excédant pas six mois. En clair, il est vrai que les 253 élus validés dans les 205 circonscriptions, hormis Bonon et Facobly ont été convoqués pour la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale mais le siège laissé vacant par le décès du Député d’Issia ne sera pas occupé par son suppléant. La vacance du siège sera simplement constatée pour raison de décès », a expliqué Mme Yoli Bi Marguerite, Expert à la CEI. A la question de savoir ce que l’institution électorale compte faire face à cette vacance de siège, elle a confié que la CEI va se conformer au respect des textes. Ceux-ci prévoient, à l’en croire, une nouvelle élection dans six mois après la date du décès. A cette élection, de nouvelles candidatures peuvent être déposées. « C’est un nouveau scrutin. De nouveaux candidats pourront s’engager dans la course à ce siège du député décédé. Le FPI n’avait pas par exemple présenté de candidats. Ce parti pourrait le faire pour le scrutin partiel tout comme pourraient le faire de nouveaux indépendants. Les partis dont les candidats ont été battus, ont même la possibilité de changer de personne à cette élection qui a lieu exceptionnellement au scrutin uninominal. C’est-à-dire que Mme Trazéré qui a été élue sur la même liste que le Dr Diomandé reste à son poste parce qu’étant depuis le 11 décembre élue de la nation et non d’une circonscription», a-t-elle clarifié. Le Dr Diomandé qui sera le grand absent de la mise en place du bureau de la nouvelle Assemblée nationale fait également perdre au RDR un siège. Ce parti se retrouve finalement avec 138 députés qui ont observé hier une minute de silence en sa mémoire.

M Tié Traoré, envoyé spécial
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