Avant la réunion extraordinaire des députés ce lundi 12 mars à Yamoussoukro, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu Bert Koenders a procédé à certification partielle de l’élection législative du 26 février dernier. C’était au cours d’une conférence de presse vendredi 9 mars dernier. «(…) Sur la base des rapports des équipes de l’Onuci, ainsi que de ceux des missions d’observation nationales déployées sur le terrain, je puis déclarer que le scrutin
du 26 février 2012 s’est tenu dans un calme général, et dans des conditions conformes aux normes d’une élection libre, ouverte et transparente. La présence d’un dispositif sécuritaire de 35.000 éléments annoncés par le Gouvernement et comprenant les Forces Républicaines de la Côte d’Ivoire (Frci), la gendarmerie et la police nationale, appuyés par plus de 3000 casques bleus, a largement contribué à cet environnement globalement sécurisé.
Quelques incidents graves, mais isolés, ont toutefois été relevés après la clôture du scrutin, en particulier dans les circonscriptions n° 091 (Facobly, Guezon, Koua, Semien, Tieny-Seably communes et sous-préfectures et n°135 (Bonon, Zaguieta, communes et sous-préfectures). Pour ces deux circonscriptions, la Cei a informé par communiqué rendu public le 29 février, qu’à Bonon, l’on a déploré des morts par balles. La sécurité du bureau de centralisation n’a pu être garantie, de sorte que le processus de dépouillement, de recensement général des votes et de proclamation provisoire des résultats du scrutin n’a pas été achevé. A Facobly, des urnes ont disparu et de nombreux bureaux de vote ont été saccagés. Le recensement général des votes, puis la
proclamation provisoire des résultats à la Commission électorale locale n’a pu se faire». Pour le représentant de Ban Ki-Moon en Côte d’Ivoire, malgré les incidents constatés dans certaines localités, les élections partielles se sont bien déroulées. C’est fort de cela que l’Onuci a certifié ce nouveau scrutin sur la base des cinq critères cadres ; à savoir les critères médias d’Etat. « Je considère qu’au regard des éléments pertinents d’évaluation sur la base des
cinq (5) critère-cadres pour la certification, les élections législatives dans les dix (10) circonscriptions électorales, objet de la proclamation du 28 février, ont été tenues de manière ouverte, libre, juste et transparente, conformément aux normes internationales », a-t-il ajouté, avant de préciser que c’est une certification partielle. S’exprimant sur le cas des localités de Bonon et de
Facobly, Bert Koenders a souligné que le dossier était au niveau du
gouvernement, pour nécessité d’enquête. Sur ces incidents, Bert Koenders a relevé que l’Onuci a déjà mené ses propres enquêtes.
JERÔME N’DRI
du 26 février 2012 s’est tenu dans un calme général, et dans des conditions conformes aux normes d’une élection libre, ouverte et transparente. La présence d’un dispositif sécuritaire de 35.000 éléments annoncés par le Gouvernement et comprenant les Forces Républicaines de la Côte d’Ivoire (Frci), la gendarmerie et la police nationale, appuyés par plus de 3000 casques bleus, a largement contribué à cet environnement globalement sécurisé.
Quelques incidents graves, mais isolés, ont toutefois été relevés après la clôture du scrutin, en particulier dans les circonscriptions n° 091 (Facobly, Guezon, Koua, Semien, Tieny-Seably communes et sous-préfectures et n°135 (Bonon, Zaguieta, communes et sous-préfectures). Pour ces deux circonscriptions, la Cei a informé par communiqué rendu public le 29 février, qu’à Bonon, l’on a déploré des morts par balles. La sécurité du bureau de centralisation n’a pu être garantie, de sorte que le processus de dépouillement, de recensement général des votes et de proclamation provisoire des résultats du scrutin n’a pas été achevé. A Facobly, des urnes ont disparu et de nombreux bureaux de vote ont été saccagés. Le recensement général des votes, puis la
proclamation provisoire des résultats à la Commission électorale locale n’a pu se faire». Pour le représentant de Ban Ki-Moon en Côte d’Ivoire, malgré les incidents constatés dans certaines localités, les élections partielles se sont bien déroulées. C’est fort de cela que l’Onuci a certifié ce nouveau scrutin sur la base des cinq critères cadres ; à savoir les critères médias d’Etat. « Je considère qu’au regard des éléments pertinents d’évaluation sur la base des
cinq (5) critère-cadres pour la certification, les élections législatives dans les dix (10) circonscriptions électorales, objet de la proclamation du 28 février, ont été tenues de manière ouverte, libre, juste et transparente, conformément aux normes internationales », a-t-il ajouté, avant de préciser que c’est une certification partielle. S’exprimant sur le cas des localités de Bonon et de
Facobly, Bert Koenders a souligné que le dossier était au niveau du
gouvernement, pour nécessité d’enquête. Sur ces incidents, Bert Koenders a relevé que l’Onuci a déjà mené ses propres enquêtes.
JERÔME N’DRI