Les partisans de l’ancien président, Laurent Gbagbo, continuent encore de croire en leurs chances de reconquérir le pouvoir d’Etat, avant octobre 2015.
Ils ont l’espoir de revenir aux affaires. Mais de quelle façon ? Des ‘’fidèles’’ de Laurent Gbagbo (civils comme militaires), plutôt que de réfléchir à des moyens conventionnels de reprendre leur place au sommet, passent le clair de leur temps à penser à des plans macabres. « Il parait que ça va chauffer dans quelque temps ». C’est la rumeur qui circule à Abidjan depuis la fin de la crise postélectorale. Ils partagent les espoirs, même les plus fous, d’occuper le Palais présidentiel. Selon des informations, un groupe de soldats des ex-Fds a récemment distribué des armes, nuitamment, dans des camps militaires d’Abidjan. Dans la nuit de samedi à dimanche, il était prévu qu’ils sortent de ces camps, avec les armes reçues. Mais l’information a été ébruitée. Si bien que d’autres militaires sont sortis avec des armes lourdes pour attendre ces éléments subversifs qui, informés à leur tour, ont préféré rester dans les casernes, pour ne pas s’attirer les foudres de la République. Quelle peut être l’intention de ces militaires ? Où ont-ils pu se procurer des armes qu’ils ont ensuite distribuées ? Autant de questions qui suscitent des inquiétudes au sein de la population, après les souffrances qu’elles ont connues pendant la crise postélectorale. Dans sa parution de samedi, le confrère ‘’Nord Sud Quotidien’’ faisait également cas d’une tentative de déstabilisation du régime, par des militaires acquis à la cause de l’ancien pouvoir. Laquelle tentative a d’ailleurs été déjouée à Assinie, vers la porte d’entrée en Côte d’Ivoire, par le Ghana. Interrogé sur ces tentatives d’atteinte à l’autorité de l’Etat, une source bien introduite dans les affaires militaires a banalisé ces menaces. « Il y a toujours des velléités de déstabilisation depuis que le pouvoir a changé de mains. S’il est vrai qu’il ne faut rien minimiser, il faut tout de même faire remarquer que toutes ces volontés de soulèvement n’ont aucune chance d’aboutir. Ce sont des mouvements qui peuvent, peut-être, démotiver quelques investisseurs, mais ils ne sont pas de nature à pouvoir déstabiliser une nation comme la nôtre. Comme vous et moi le savons, la Côte d’Ivoire vient de sortir d’une grave crise. Le pays compte dans la sous-région ouest-africaine. Ni l’Afrique ni l’Europe, encore moins le monde entier, ne voudra plus qu’il sombre dans une autre crise. Alors, après des élections claires et transparentes, et la douloureuse parenthèse qui les a suivies, on ne peut l’imaginer. C’est presque un rêve pour les initiateurs de tels mouvements», a analysé ce connaisseur des dossiers militaires. Approché, un responsable de l’armée n’a pas voulu s’exprimer sur la question. « C’est vous qui m’informez. Je ne suis pas informé d’une telle situation », nous a-t-il répondu, sous le sceau de l’anonymat.
Ouattara Abdoul Karim
Ils ont l’espoir de revenir aux affaires. Mais de quelle façon ? Des ‘’fidèles’’ de Laurent Gbagbo (civils comme militaires), plutôt que de réfléchir à des moyens conventionnels de reprendre leur place au sommet, passent le clair de leur temps à penser à des plans macabres. « Il parait que ça va chauffer dans quelque temps ». C’est la rumeur qui circule à Abidjan depuis la fin de la crise postélectorale. Ils partagent les espoirs, même les plus fous, d’occuper le Palais présidentiel. Selon des informations, un groupe de soldats des ex-Fds a récemment distribué des armes, nuitamment, dans des camps militaires d’Abidjan. Dans la nuit de samedi à dimanche, il était prévu qu’ils sortent de ces camps, avec les armes reçues. Mais l’information a été ébruitée. Si bien que d’autres militaires sont sortis avec des armes lourdes pour attendre ces éléments subversifs qui, informés à leur tour, ont préféré rester dans les casernes, pour ne pas s’attirer les foudres de la République. Quelle peut être l’intention de ces militaires ? Où ont-ils pu se procurer des armes qu’ils ont ensuite distribuées ? Autant de questions qui suscitent des inquiétudes au sein de la population, après les souffrances qu’elles ont connues pendant la crise postélectorale. Dans sa parution de samedi, le confrère ‘’Nord Sud Quotidien’’ faisait également cas d’une tentative de déstabilisation du régime, par des militaires acquis à la cause de l’ancien pouvoir. Laquelle tentative a d’ailleurs été déjouée à Assinie, vers la porte d’entrée en Côte d’Ivoire, par le Ghana. Interrogé sur ces tentatives d’atteinte à l’autorité de l’Etat, une source bien introduite dans les affaires militaires a banalisé ces menaces. « Il y a toujours des velléités de déstabilisation depuis que le pouvoir a changé de mains. S’il est vrai qu’il ne faut rien minimiser, il faut tout de même faire remarquer que toutes ces volontés de soulèvement n’ont aucune chance d’aboutir. Ce sont des mouvements qui peuvent, peut-être, démotiver quelques investisseurs, mais ils ne sont pas de nature à pouvoir déstabiliser une nation comme la nôtre. Comme vous et moi le savons, la Côte d’Ivoire vient de sortir d’une grave crise. Le pays compte dans la sous-région ouest-africaine. Ni l’Afrique ni l’Europe, encore moins le monde entier, ne voudra plus qu’il sombre dans une autre crise. Alors, après des élections claires et transparentes, et la douloureuse parenthèse qui les a suivies, on ne peut l’imaginer. C’est presque un rêve pour les initiateurs de tels mouvements», a analysé ce connaisseur des dossiers militaires. Approché, un responsable de l’armée n’a pas voulu s’exprimer sur la question. « C’est vous qui m’informez. Je ne suis pas informé d’une telle situation », nous a-t-il répondu, sous le sceau de l’anonymat.
Ouattara Abdoul Karim
