Une nouvelle coalition électorale pour élire Macky Sall a été formée samedi. Elle regroupe, en plus des 13 candidats au premier tour, les forces vives du M23. Ses membres s'engagent à battre campagne pour le leader de l'APR en vue de bouter Wade hors du pouvoir.
Un rassemblement inédit dans l'histoire politique du Sénégal. C'est ainsi que Macky Sall a qualifié la coalition Benno Bokk Yaakaar, samedi dernier. Jamais tous les candidats au premier tour ne se sont regroupés derrière le challenger du président sortant. "Ensemble nous gagnons et ensemble nous servirons le Sénégal", a déclaré M. Sall. Ce vaste ralliement a notamment pour raison d'être le combat contre le régime de Wade. "Game is over, c'en est fini pour vous", a lancé Macky Sall à l'endroit des libéraux et d’Abdoulaye Wade. Il pouvait se montrer confiant en la victoire parce que le mouvement du 23 juin (M23), regroupement de Partis de l'opposition et associations de la société civile du Sénégal avait décidé ce jour de lui réitérer son soutien pour le second tour de l’élection le 25 mars prochain. Le M23 a organisé ce ''grand'' rassemblement à la Place de l'Obélisque (périphérie du centre-ville de Dakar) qui a vu la participation de plusieurs leaders de l'opposition dont des candidats recalés lors du premier tour. Poursuivant son allocution lors de cette manifestation, le challenger du chef de l'Etat sortant a déclaré : ''Je suis un homme libre. Je ne suis l'otage d'aucun groupe de pression. Je ne suis l'otage d'aucune puissance étrangère. Je suis un citoyen sénégalais, engagé pour la cause nationale''. Macky Sall, arrivé deuxième à l'issue du premier tour avec 26, 58% des voix, répondait ainsi à ses adversaires qui l'accusent d'être, le candidat des puissances occidentales contre les intérêts de ses concitoyens. ''Vous savez, j'ai entendu dire par des gens du Palais que Macky Sall est le candidat des Blancs. De quels Blancs ? Ils devaient avoir même honte de parler comme ça. Moi, je ne suis que le candidat du peuple sénégalais'', a-t-il lancé à la foule venue l'acclamer.''S'ils pensent qu'ils peuvent arrêter cette déferlante populaire, ils n'ont qu'à essayer, de toute façon, ils ne diront pas qu'ils n'ont pas été avertis. Un homme averti, en vaut au moins deux ''a-t-il philosophé.
Bakayoko Youssouf
Un rassemblement inédit dans l'histoire politique du Sénégal. C'est ainsi que Macky Sall a qualifié la coalition Benno Bokk Yaakaar, samedi dernier. Jamais tous les candidats au premier tour ne se sont regroupés derrière le challenger du président sortant. "Ensemble nous gagnons et ensemble nous servirons le Sénégal", a déclaré M. Sall. Ce vaste ralliement a notamment pour raison d'être le combat contre le régime de Wade. "Game is over, c'en est fini pour vous", a lancé Macky Sall à l'endroit des libéraux et d’Abdoulaye Wade. Il pouvait se montrer confiant en la victoire parce que le mouvement du 23 juin (M23), regroupement de Partis de l'opposition et associations de la société civile du Sénégal avait décidé ce jour de lui réitérer son soutien pour le second tour de l’élection le 25 mars prochain. Le M23 a organisé ce ''grand'' rassemblement à la Place de l'Obélisque (périphérie du centre-ville de Dakar) qui a vu la participation de plusieurs leaders de l'opposition dont des candidats recalés lors du premier tour. Poursuivant son allocution lors de cette manifestation, le challenger du chef de l'Etat sortant a déclaré : ''Je suis un homme libre. Je ne suis l'otage d'aucun groupe de pression. Je ne suis l'otage d'aucune puissance étrangère. Je suis un citoyen sénégalais, engagé pour la cause nationale''. Macky Sall, arrivé deuxième à l'issue du premier tour avec 26, 58% des voix, répondait ainsi à ses adversaires qui l'accusent d'être, le candidat des puissances occidentales contre les intérêts de ses concitoyens. ''Vous savez, j'ai entendu dire par des gens du Palais que Macky Sall est le candidat des Blancs. De quels Blancs ? Ils devaient avoir même honte de parler comme ça. Moi, je ne suis que le candidat du peuple sénégalais'', a-t-il lancé à la foule venue l'acclamer.''S'ils pensent qu'ils peuvent arrêter cette déferlante populaire, ils n'ont qu'à essayer, de toute façon, ils ne diront pas qu'ils n'ont pas été avertis. Un homme averti, en vaut au moins deux ''a-t-il philosophé.
Bakayoko Youssouf
