Le chômage technique de 322 agents de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) a pris fin, hier. 300 agents parmi lesquels figurent 28 nouveaux noms ont été remerciés.
Le soleil qui brillait, hier, à la maison de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), à Cocody, avait des impacts différents sur les agents. Ses rayons faisaient ressentir la renaissance chez un groupe d’agents, plus de 500 personnes et la fin d’un job pour 300 agents. Et la désolation de ces derniers était visible. Derrière la force qu’il présentait, Laurent Séry, portant sa fille sur l’épaule était abattu. « Tout se passe à l’espace RFK. C’est là-bas qu’on informe les gens », lance-t-il. A l’entrée de la maison bleue, le décor de ce jour est particulier. Les véhicules de tous les visiteurs sont parqués dehors. Des agents des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) s’occupent de leurs stationnements. Juste à l’entrée, les forces de l’ordre sont encore présentes. Les vigiles, de jaune vêtus, qui filtrent les entrées et sorties ont pris, eux-aussi, des dispositions particulières. Tout visiteur doit donner le nom de la personne visitée et un coup de fil est passé à son service pour annoncer l’hôte. Il laisse une pièce d’identité et emporte un badge et un reçu qui doit être signé par la personne qui reçoit. Dans la cour à droite, à côté de l’espace Roger Fulgence Kassi (RFK), un cargo de bérets rouges veille au grain. Sous le préau de l’espace dédié à l’animateur décédé en 1989, les travailleurs viennent savoir leur statut. Il y a trois points : les départs volontaires, les départs à la retraite et les personnes licenciées. Sur place, l’agent signe son document de départ et son chèque, prenant en compte tous ses droits lui est remis. Le véritable froid a été causé par le départ de 28 nouveaux agents dont les noms ne figuraient pas sur la liste de chômage technique de novembre 2011. « Je viens de l’apprendre, je fais partie des personnes licenciées », a confié S. K., journaliste à la rédaction. Outre lui, il y a le cas de ce cadreur qui se préparait à se rendre au travail et qui a reçu la mauvaise nouvelle par téléphone. Cet autre cas d’un jeune technicien qui était déjà en plein boulot est navrant lorsqu’il a été informé de son sort. Pour les responsables syndicaux, l’intersyndical, regroupant le Syndicat national des agents de la communication de Côte d'Ivoire (Synacom-ci), le Syndicat du personnel de la Rti (Syperti) et le Syndicat libre des agents de la RTI (Sylarti) avec le Syndicat national des agents des secteurs public et parapublic de l'information (Syninfo), il n’est jamais bon de voir partir ainsi ses collaborateurs. Mais, ont-ils souligné, l’heure n’est pas à la polémique. Pour l’intersyndical, il s’agit de veiller à ce que tous les droits soient payés. Quant au Syninfo, il compte réitérer son opinion selon laquelle la RTI est en sous effectif à travers un point-presse aujourd’hui. Pour rappel, à la demande des chefs de services et en prélude à l’ouverture de la station régionale de Bouaké, 50 agents sur les 322, avaient été rappelés.
Sanou A.
Le soleil qui brillait, hier, à la maison de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), à Cocody, avait des impacts différents sur les agents. Ses rayons faisaient ressentir la renaissance chez un groupe d’agents, plus de 500 personnes et la fin d’un job pour 300 agents. Et la désolation de ces derniers était visible. Derrière la force qu’il présentait, Laurent Séry, portant sa fille sur l’épaule était abattu. « Tout se passe à l’espace RFK. C’est là-bas qu’on informe les gens », lance-t-il. A l’entrée de la maison bleue, le décor de ce jour est particulier. Les véhicules de tous les visiteurs sont parqués dehors. Des agents des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) s’occupent de leurs stationnements. Juste à l’entrée, les forces de l’ordre sont encore présentes. Les vigiles, de jaune vêtus, qui filtrent les entrées et sorties ont pris, eux-aussi, des dispositions particulières. Tout visiteur doit donner le nom de la personne visitée et un coup de fil est passé à son service pour annoncer l’hôte. Il laisse une pièce d’identité et emporte un badge et un reçu qui doit être signé par la personne qui reçoit. Dans la cour à droite, à côté de l’espace Roger Fulgence Kassi (RFK), un cargo de bérets rouges veille au grain. Sous le préau de l’espace dédié à l’animateur décédé en 1989, les travailleurs viennent savoir leur statut. Il y a trois points : les départs volontaires, les départs à la retraite et les personnes licenciées. Sur place, l’agent signe son document de départ et son chèque, prenant en compte tous ses droits lui est remis. Le véritable froid a été causé par le départ de 28 nouveaux agents dont les noms ne figuraient pas sur la liste de chômage technique de novembre 2011. « Je viens de l’apprendre, je fais partie des personnes licenciées », a confié S. K., journaliste à la rédaction. Outre lui, il y a le cas de ce cadreur qui se préparait à se rendre au travail et qui a reçu la mauvaise nouvelle par téléphone. Cet autre cas d’un jeune technicien qui était déjà en plein boulot est navrant lorsqu’il a été informé de son sort. Pour les responsables syndicaux, l’intersyndical, regroupant le Syndicat national des agents de la communication de Côte d'Ivoire (Synacom-ci), le Syndicat du personnel de la Rti (Syperti) et le Syndicat libre des agents de la RTI (Sylarti) avec le Syndicat national des agents des secteurs public et parapublic de l'information (Syninfo), il n’est jamais bon de voir partir ainsi ses collaborateurs. Mais, ont-ils souligné, l’heure n’est pas à la polémique. Pour l’intersyndical, il s’agit de veiller à ce que tous les droits soient payés. Quant au Syninfo, il compte réitérer son opinion selon laquelle la RTI est en sous effectif à travers un point-presse aujourd’hui. Pour rappel, à la demande des chefs de services et en prélude à l’ouverture de la station régionale de Bouaké, 50 agents sur les 322, avaient été rappelés.
Sanou A.
