Un cadre de réflexion est offert aux professionnels de la culture pour les aider à mieux vivre de leur art. Abidjan World Music Festival a été lancée le 6 mars 2012 à la salle Christian Latier du Palais de la Culture Bernard Dadié et aura lieu les 3, 4 et 5 mai prochain.
Le président dudit festival, Koné Dodo, par ailleurs directeur général du Palais de la Culture entend «exposer au maximum la culture ivoirienne» et montrer à travers Abidjan World Music Festival (Awmf), le chemin de la scène aux artistes sur le continent africain. «Nous voulons faire en sorte que les artistes soient révélés», a-t-il expliqué. L’édition 2012 du festival qui met en tête d’affiche l’artiste Salif Kéita (parrain artistique) sera à dominante mandingue. D’où le concert de clôture prévu le 5 mai 2012 dénommé «La nuit du mandingue». Pour les prochaines éditions, le choix sera diversifié. L’Awmf qui se veut une lucarne de promotion de jeunes talents musicaux vise à promouvoir l’excellence, tout en récompensant les musiciens sur le continent africain. L’Awmf démarre déjà le 25 mars 2012 (première manche) par le concours «Génération avenir» et mettra en compétition jusqu’au 8 avril (deuxième manche) et 22 avril 2012 (troisième manche) les différents candidats. La finale de «Génération avenir» est annoncée pour le 3 mai et le vainqueur pourra bénéficier de la production d’un single et d’un accompagnement managérial pendant un (1) an. Pour y arriver, le candidat aura à exécuter une chanson de son répertoire et interprètera un titre d’un artiste national ou international de son choix. «Nous ferons en sorte que le jury sélectionne de vrais et bons talents», promet Koné Dodo qui annonce également pour le 4 mai 2012 le Poro Awards. Une distinction incluse dans le festival qui prime les artistes africains (de tout genre) les plus méritants dans diverses catégories. Ainsi pendant un mois, ceux-ci seront soumis à un vote du public (40%). Le choix du jury compte pour 60% et désignera le Poro d’Or et le Wambélé d’Or. Ces trophées récompenseront l’ensemble d’une carrière pour un artiste et la meilleure vente (selon les chiffres mis à leur disposition par le Burida). L’Awmf sera marquée aussi par deux conférences avec pour thèmes : «l’impact de la piraterie sur le développement du show-biz en Côte d’Ivoire» et «les grandes étapes de la musique en Côte d’Ivoire : de 1960 à aujourd’hui». Alain Tailly, président du comité scientifique de l’Awmf, a expliqué l’importance pour la Côte d’Ivoire de réfléchir sur l’avenir de la World music qui est la rencontre de la musique ethnique africaine avec la musique occidentale. Il a fait le constat que sur la scène internationale, les artistes ivoiriens qui émergent dans cette catégorie ont pour noms : Dobet Gnahoré et Manou Gwalo. Avec l’avènement de l’Awmf, Alain Tailly rassure que la ville d’Abidjan qui est considérée comme la plaque tournante de la musique «réussira à prendre sa place dans le concert des nations». «Nous avons une grande et belle opportunité et nous devons conjuguer nos efforts pour que ce festival devienne un grand rendez-vous», a plaidé Dembélé Fausseni, le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie. Guy Dogbo qui représentait le gouverneur du District d’Abidjan reste confiant que l’Awmf repositionnera la capitale économique en tant que carrefour culturel. Pour Chantal Pouaty, représentant à cette cérémonie la Première Dame, Dominique Ouattara, «le festival qui vient combler un grand vide revêt tout son sens».
Koné Saydoo
Le président dudit festival, Koné Dodo, par ailleurs directeur général du Palais de la Culture entend «exposer au maximum la culture ivoirienne» et montrer à travers Abidjan World Music Festival (Awmf), le chemin de la scène aux artistes sur le continent africain. «Nous voulons faire en sorte que les artistes soient révélés», a-t-il expliqué. L’édition 2012 du festival qui met en tête d’affiche l’artiste Salif Kéita (parrain artistique) sera à dominante mandingue. D’où le concert de clôture prévu le 5 mai 2012 dénommé «La nuit du mandingue». Pour les prochaines éditions, le choix sera diversifié. L’Awmf qui se veut une lucarne de promotion de jeunes talents musicaux vise à promouvoir l’excellence, tout en récompensant les musiciens sur le continent africain. L’Awmf démarre déjà le 25 mars 2012 (première manche) par le concours «Génération avenir» et mettra en compétition jusqu’au 8 avril (deuxième manche) et 22 avril 2012 (troisième manche) les différents candidats. La finale de «Génération avenir» est annoncée pour le 3 mai et le vainqueur pourra bénéficier de la production d’un single et d’un accompagnement managérial pendant un (1) an. Pour y arriver, le candidat aura à exécuter une chanson de son répertoire et interprètera un titre d’un artiste national ou international de son choix. «Nous ferons en sorte que le jury sélectionne de vrais et bons talents», promet Koné Dodo qui annonce également pour le 4 mai 2012 le Poro Awards. Une distinction incluse dans le festival qui prime les artistes africains (de tout genre) les plus méritants dans diverses catégories. Ainsi pendant un mois, ceux-ci seront soumis à un vote du public (40%). Le choix du jury compte pour 60% et désignera le Poro d’Or et le Wambélé d’Or. Ces trophées récompenseront l’ensemble d’une carrière pour un artiste et la meilleure vente (selon les chiffres mis à leur disposition par le Burida). L’Awmf sera marquée aussi par deux conférences avec pour thèmes : «l’impact de la piraterie sur le développement du show-biz en Côte d’Ivoire» et «les grandes étapes de la musique en Côte d’Ivoire : de 1960 à aujourd’hui». Alain Tailly, président du comité scientifique de l’Awmf, a expliqué l’importance pour la Côte d’Ivoire de réfléchir sur l’avenir de la World music qui est la rencontre de la musique ethnique africaine avec la musique occidentale. Il a fait le constat que sur la scène internationale, les artistes ivoiriens qui émergent dans cette catégorie ont pour noms : Dobet Gnahoré et Manou Gwalo. Avec l’avènement de l’Awmf, Alain Tailly rassure que la ville d’Abidjan qui est considérée comme la plaque tournante de la musique «réussira à prendre sa place dans le concert des nations». «Nous avons une grande et belle opportunité et nous devons conjuguer nos efforts pour que ce festival devienne un grand rendez-vous», a plaidé Dembélé Fausseni, le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie. Guy Dogbo qui représentait le gouverneur du District d’Abidjan reste confiant que l’Awmf repositionnera la capitale économique en tant que carrefour culturel. Pour Chantal Pouaty, représentant à cette cérémonie la Première Dame, Dominique Ouattara, «le festival qui vient combler un grand vide revêt tout son sens».
Koné Saydoo