Les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) connaissent un taux d’inflation en hausse, estimé à 2,9 %, depuis le mois de février 2012. Une augmentation des prix due, en partie, à la dernière campagne agricole qui a été mauvaise, en raison de la sécheresse.
Aujourd`hui, se nourrir est devenu pour le citoyen moyen un casse tête chinois en Côte d`Ivoire. En dehors des Ivoiriens qui se lamentent jour et nuit, c’est toute la sous-région qui est gangrénée. C`est-à-dire, les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d`Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Ils sont confrontés à une crise alimentaire et menacés de famine, durant l’année 2012. Le 7 mars dernier, les dirigeants de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), réunis à Dakar, ont noté que depuis le début de l’année 2012, le taux d’inflation affiche une tendance à la hausse, liée à l’impact de la mauvaise campagne agricole 2011-2012 sur les prix des céréales locales.
Selon eux, les perspectives à moyen terme laissent apparaître que l’inflation se maintiendrait à un niveau élevé, avec un taux qui varierait entre 3 et 3,6%, sur les trois premiers trimestres de l’année 2012. Les produits les plus touchés par cette augmentation des prix sont surtout les céréales, comme le riz. Cette céréale, aliment de base de la population ivoirienne, est aujourd`hui inaccessible pour la plupart des familles, non parce qu`il y a pénurie, mais plutôt parce qu`elle n`est plus à la portée de tous les paniers. Le riz, le moins cher sur le marché appelé communément ‘’dénicachia’’, a presque doublé de prix au kilo. De 225 F, le kilo est passé à ce jour, à 350 FCFA voire 450 FCFA, selon les points de vente. L’huile et le sucre sont aussi dans la ligne de mire et vont connaître une augmentation significative. Il y a aussi le gaz et les hydrocarbures. Pour les ménages qui utilisent les bombonnes de gaz, par exemple, l’augmentation d’un tel produit aussi consommé, est très durement ressentie par les familles. L’Uemoa évoque la sécheresse de ces derniers mois, comme un des facteurs qui a provoqué l’augmentation des prix, mais il y a aussi la spéculation et le rôle des intermédiaires. Les prix qui sont fixés par l’Etat et les prix qui sont pratiqués sur le marché ne sont pas les mêmes, et il y a souvent une grande différence entre les spéculations généralement non maîtrisées par les gouvernements. En ce qui concerne les intermédiaires, c’est toujours un nombre très limité de grosses sociétés d’importation qui se partagent le marché. Pour sa part, la Bceao recommande aux Etats de mettre en œuvre des actions qui puissent favoriser la sécurité alimentaire, et relancer la production agricole.
Benjamin Soro
Aujourd`hui, se nourrir est devenu pour le citoyen moyen un casse tête chinois en Côte d`Ivoire. En dehors des Ivoiriens qui se lamentent jour et nuit, c’est toute la sous-région qui est gangrénée. C`est-à-dire, les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d`Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Ils sont confrontés à une crise alimentaire et menacés de famine, durant l’année 2012. Le 7 mars dernier, les dirigeants de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), réunis à Dakar, ont noté que depuis le début de l’année 2012, le taux d’inflation affiche une tendance à la hausse, liée à l’impact de la mauvaise campagne agricole 2011-2012 sur les prix des céréales locales.
Selon eux, les perspectives à moyen terme laissent apparaître que l’inflation se maintiendrait à un niveau élevé, avec un taux qui varierait entre 3 et 3,6%, sur les trois premiers trimestres de l’année 2012. Les produits les plus touchés par cette augmentation des prix sont surtout les céréales, comme le riz. Cette céréale, aliment de base de la population ivoirienne, est aujourd`hui inaccessible pour la plupart des familles, non parce qu`il y a pénurie, mais plutôt parce qu`elle n`est plus à la portée de tous les paniers. Le riz, le moins cher sur le marché appelé communément ‘’dénicachia’’, a presque doublé de prix au kilo. De 225 F, le kilo est passé à ce jour, à 350 FCFA voire 450 FCFA, selon les points de vente. L’huile et le sucre sont aussi dans la ligne de mire et vont connaître une augmentation significative. Il y a aussi le gaz et les hydrocarbures. Pour les ménages qui utilisent les bombonnes de gaz, par exemple, l’augmentation d’un tel produit aussi consommé, est très durement ressentie par les familles. L’Uemoa évoque la sécheresse de ces derniers mois, comme un des facteurs qui a provoqué l’augmentation des prix, mais il y a aussi la spéculation et le rôle des intermédiaires. Les prix qui sont fixés par l’Etat et les prix qui sont pratiqués sur le marché ne sont pas les mêmes, et il y a souvent une grande différence entre les spéculations généralement non maîtrisées par les gouvernements. En ce qui concerne les intermédiaires, c’est toujours un nombre très limité de grosses sociétés d’importation qui se partagent le marché. Pour sa part, la Bceao recommande aux Etats de mettre en œuvre des actions qui puissent favoriser la sécurité alimentaire, et relancer la production agricole.
Benjamin Soro