Le président de la République a reçu en audience, le nouveau président de l’Assemblée nationale avec qui il a échangé. A sa sortie d’audience, Guillaume Soro s’est adressé à la presse.
Question: Vous venez d’être porté à la tête de l’hémicycle, et vous avez une rencontre avec le président de la République. Quel sens peut-on donner à cette rencontre?
Soro Kigbafory Guillaume: Comme vous le savez, hier (NDLR avant-hier lundi) j’ai été élu président de l’Assemblée Nationale. Il est de bon aloi qu’après mon élection, la première visite soit dédiée au président de la République. Et il a plu au président de la République de me recevoir. Nous avons parlé des grands enjeux de la nation et le président a tenu à saluer notre élection, à nous féliciter pour la parfaite organisation de cette élection. Le président nous a redit sa confiance et nous a demandé de travailler dans la sérénité conformément aux prescriptions de notre Constitution. Vous-même vous l’avez entendu, il a dit que l’Assemblée ne sera pas une chambre d’enregistrement. Le président, pour ce que je sais de lui, puisque j’ai travaillé pendant plusieurs mois, il tient à ce que l’Assemblée Nationale puisse jouer pleinement son rôle et c’est à satisfaction que le président nous a fait cette recommandation.
Q: Quels sont les chantiers qui s’offrent à vous aujourd’hui?
S.K.G: Je puis vous dire qu’il y a un besoin important de réformes. Mais vous me permettrez déjà de prendre possession de mon bureau parce que toute réforme doit obéir à une démarche. Il me semble que la première démarche est de poser un diagnostic de la situation à l’Assemblée Nationale. Il s’agit de faire l’état des lieux et puis, ensuite avec les députés, nous verrons les reformes utiles. Mais je reste convaincu que nous allons aller très vite puisque j’ai déjà lu quelque part dans les journaux que des anciens députés ont fait des propositions de réformes. Mais ceci dit, pour aller plus rapidement dans la mise en place notre Assemblée nationale, je demande dès aujourd’hui aux partis qui ont des députés et aux indépendants sous 48h de nous déposer la liste des groupes parlementaires. Ceci nous permettrait de mettre en place à bref échéance, tous les organes de notre Assemblée Nationale et être opérationnel pour démarrer le travail.
Q: Que répondez-vous à ceux qui disent qu’on vous a porté à la tête de l’Assemblée nationale par dérogation.
S.K.G: Là, vous parlez un français bien difficile à comprendre. Par dérogation, je n’en sais rien. Je suis un citoyen ivoirien. J’ai été désigné, investi par un parti politique, notamment le RDR qui, librement, m’a choisi pour faire acte de candidature. Ce que j’ai fait. Tous les députés à l’Assemblée nationale ont décidé librement de faire leur choix. J’ai eu 236 voix. Heureusement que des députés n’ont pas voté pour moi. Je pense que c’est une très bonne chose. Cela montre qu’il y a eu l’exercice de la démocratie au cours de cette élection. J’en suis heureux. Je ne suis pas nommé. Je suis élu, investi par le suffrage de l’Assemblée Nationale.
Q: Le représentant de l’Onuci a dénoncé une candidature unique. Quelle est votre réaction?
S.K.G: Je ne veux pas faire de la polémique. Je crois qu’il a donné son avis, je le respecte. Mon avis est que les candidatures étaient libres. Tout député avait la possibilité d’être candidat. Si malheureusement, j’ai été le seul candidat, la démocratie aussi c’est de permettre aux uns et autres de décider librement d’être candidat, aussi de décider librement de ne pas l’être.
Q: Aujourd’hui, vous vous attaquez à l’Assemblée nationale qui vous est d’appoint pour cette nouvelle mission.
SKG: Sachez qu’avec le concours des députés, je n’agirai pas en solitaire à l’Assemblée nationale. L’Assemblée nationale est une Institution, une administration, ce sont des élus. C’est ensemble que nous allons relever les défis. Évidemment depuis quelques années, notre Assemblée est en berne. Mais je pense qu’avec le soutien des uns et des autres, nous réussirons ensemble à relever ce défi, à restaurer le blason de notre Assemblée nationale et lui donner toute la place qui est la sienne dans le paysage politique ivoirien.
Moussa Kéita
Question: Vous venez d’être porté à la tête de l’hémicycle, et vous avez une rencontre avec le président de la République. Quel sens peut-on donner à cette rencontre?
Soro Kigbafory Guillaume: Comme vous le savez, hier (NDLR avant-hier lundi) j’ai été élu président de l’Assemblée Nationale. Il est de bon aloi qu’après mon élection, la première visite soit dédiée au président de la République. Et il a plu au président de la République de me recevoir. Nous avons parlé des grands enjeux de la nation et le président a tenu à saluer notre élection, à nous féliciter pour la parfaite organisation de cette élection. Le président nous a redit sa confiance et nous a demandé de travailler dans la sérénité conformément aux prescriptions de notre Constitution. Vous-même vous l’avez entendu, il a dit que l’Assemblée ne sera pas une chambre d’enregistrement. Le président, pour ce que je sais de lui, puisque j’ai travaillé pendant plusieurs mois, il tient à ce que l’Assemblée Nationale puisse jouer pleinement son rôle et c’est à satisfaction que le président nous a fait cette recommandation.
Q: Quels sont les chantiers qui s’offrent à vous aujourd’hui?
S.K.G: Je puis vous dire qu’il y a un besoin important de réformes. Mais vous me permettrez déjà de prendre possession de mon bureau parce que toute réforme doit obéir à une démarche. Il me semble que la première démarche est de poser un diagnostic de la situation à l’Assemblée Nationale. Il s’agit de faire l’état des lieux et puis, ensuite avec les députés, nous verrons les reformes utiles. Mais je reste convaincu que nous allons aller très vite puisque j’ai déjà lu quelque part dans les journaux que des anciens députés ont fait des propositions de réformes. Mais ceci dit, pour aller plus rapidement dans la mise en place notre Assemblée nationale, je demande dès aujourd’hui aux partis qui ont des députés et aux indépendants sous 48h de nous déposer la liste des groupes parlementaires. Ceci nous permettrait de mettre en place à bref échéance, tous les organes de notre Assemblée Nationale et être opérationnel pour démarrer le travail.
Q: Que répondez-vous à ceux qui disent qu’on vous a porté à la tête de l’Assemblée nationale par dérogation.
S.K.G: Là, vous parlez un français bien difficile à comprendre. Par dérogation, je n’en sais rien. Je suis un citoyen ivoirien. J’ai été désigné, investi par un parti politique, notamment le RDR qui, librement, m’a choisi pour faire acte de candidature. Ce que j’ai fait. Tous les députés à l’Assemblée nationale ont décidé librement de faire leur choix. J’ai eu 236 voix. Heureusement que des députés n’ont pas voté pour moi. Je pense que c’est une très bonne chose. Cela montre qu’il y a eu l’exercice de la démocratie au cours de cette élection. J’en suis heureux. Je ne suis pas nommé. Je suis élu, investi par le suffrage de l’Assemblée Nationale.
Q: Le représentant de l’Onuci a dénoncé une candidature unique. Quelle est votre réaction?
S.K.G: Je ne veux pas faire de la polémique. Je crois qu’il a donné son avis, je le respecte. Mon avis est que les candidatures étaient libres. Tout député avait la possibilité d’être candidat. Si malheureusement, j’ai été le seul candidat, la démocratie aussi c’est de permettre aux uns et autres de décider librement d’être candidat, aussi de décider librement de ne pas l’être.
Q: Aujourd’hui, vous vous attaquez à l’Assemblée nationale qui vous est d’appoint pour cette nouvelle mission.
SKG: Sachez qu’avec le concours des députés, je n’agirai pas en solitaire à l’Assemblée nationale. L’Assemblée nationale est une Institution, une administration, ce sont des élus. C’est ensemble que nous allons relever les défis. Évidemment depuis quelques années, notre Assemblée est en berne. Mais je pense qu’avec le soutien des uns et des autres, nous réussirons ensemble à relever ce défi, à restaurer le blason de notre Assemblée nationale et lui donner toute la place qui est la sienne dans le paysage politique ivoirien.
Moussa Kéita