Les propriétaires des véhicules arrachés lors de la crise post-électorale pour conduire l’opération de restauration de l’ordre public ont entendu longtemps et ne voient toujours pas des ébauches de solution à leur situation. Pour constituer une force de revendication afin d’obtenir réparation comme promis par les pouvoirs publics, ils ont mis en place une association pour se faire entendre. Jeudi dernier, cette association dénommée association nationale des véhicules arrachés, créée en juillet 2011, a animé un point de presse à Yopougon, pour faire le bilan de ses activités, évoluer les préjudices subis pendant la crise post-électorale afin de suivre le processus d’indemnisation desdits préjudices et surtout maintenir le contact avec les autorités. Selon son président, Ehoura Célestin, à ce jour, seules quelques 150 voitures arrachées, évaluées à environ 450 000 000 de FCFA ont été retrouvées, en ce qui concerne les membres de son association. Il a saisi l’occasion pour lancer un appel à tous ceux qui ont vu leurs véhicules arrachés pendant la crise, à rejoindre sa structure. Car, a-t-il poursuivi, «nous savons qu’il y a eu plus de 3000 véhicules arrachés». Cependant, à l’en croire, des garde-fous sont mis en place pour éviter que des personnes fassent de fausses déclarations de perte pour bénéficier des retombées de l’action de l’association. En contact avec l’armée, les institutions et la SONATT, les déclarations sont suivies de près pour la fiabilité de la liste arrêtée des véhicules. C’est pourquoi, le président a plaidé pour l’obtention d’une réparation auprès des décideurs. «Ces véhicules servaient pour la plupart, à exercer nos activités. Nous demandons à l’Etat une réparation pour relancer ses activités. Nous souhaitons que les autorités nous aident. Nous réclamons une indemnisation comme l’a promis le gouvernement», a-t-il affirmé.
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