Alassane Ouattara est le tout Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. Il a été nommé à ce poste en 1990 par le président Félix Houphouet-Boigny. Sa mission, juguler une crise économique aiguë qui sévit. L’économiste venu du Fonds monétaire international (Fmi) prendra des mesures drastiques, selon ses propres termes. L’institution de la carte de séjour, le raccrochage des enseignants du secondaire, la privatisation de certaines structures d’Etat, réduction du train de vie de l’Etat … Ce sont-là entre autres mesures qu’il a prises. Quand décède Félix Houphouet-Boigny, en 1993, Daniel Kablan Duncan devint Premier ministre le 15 décembre de la même année. Sous le président par intérim Henri Konan Bédié. Duncan, ex-ministre de l’Economie, des Finances et de l’industrie dans le gouvernement Ouattara, conduit alors le 17è gouvernement de la 1ère République. Le 22 octobre 2005, son équipe démissionne à l’annonce de l’élection d’Henri Konan Bédié à la présidence de la République. Le 24 décembre 1999, un coup d’Etat militaire met fin au règne du régime du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Le général Robert Guéï arrive au pouvoir et installe le Conseil national de salut public (Cnsp). Après des élections en octobre 2000, Laurent Gbagbo, alors président du Front populaire ivoirien (Fpi, accède à la magistrature suprême. Il nomme Pascal Affi N’guessan comme Premier ministre, chef du gouvernement. L’ingénieur des télécommunications exercera cette fonction pendant trois ans. Car en 2003, à la faveur de la crise militaro politique et des tractations de Linas Marcoussis et de Kléber (en France), il va céder le fauteuil à Seydou Elimane Diarra. Le 4 décembre 2005, Charles Konan est nommé Premier ministre. L’ex-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique l’Ouest (Bceao) restera en poste jusqu’au 29 mars 2007. La « méthode Banny » s’est résumé dans la mise en route du « train de réconciliation ». Malgré sa bonne volonté et la noblesse de ses actions, son « tandem » avec Laurent Gbagbo va coincer. D’où l’ouverture du ‘’dialogue direct‘’ avec Guillaume Soro, secrétaire général des Forces nouvelles (FN). L’Accord de Ouagadougou est signé le 4 mars 2007. Et, le 29 mars de la même année, Guillaume Soro est nommé Premier ministre. Elu député de Ferkessédougou, c’est le 9 mars dernier qu’il a rendu sa démission. Arrive Jeannot Ahoussou Kouadio…
K.M. (stagiaire)
K.M. (stagiaire)